Un mobliier de Foliot pour Marie-Antoinette au petit Trianon

Bonjour à tous,

Je cherche à savoir si l'un d'entre vous a assisté et pris des nots lors d'une conférence donnée par M. Bill Pallot, dans les locaux du Syndicat National des Antiquiares (SNA) le 16 mai 2012, dont le titre était :

« 1780 : un ensemble de sièges de Foliot pour Marie-Antoinette au Petit-Trianon »

S'agit-il d'une nouvelle identification ou de la présentation d'une ensemble déjà connu ?
Dans l'expoir d'une réonpse,

Cordialement

M. de Noisy

Le site du syndicat national des antiquaires présente ce modele en photo

Il s'agit d'une chaise du Belvédère, non ?

c'est d'ailleurs le siège possédé par le chateau on reconnait la soierie datant de l'époque des ROTHSCHILD à l'époque de la dation

J'ai bien peur cher Noisy qu'il ne s'agisse d'autre chose que du mobilier de Foliot pour le pavillon du Rocher et que M. Pallot n'ai eu rien de bien nouveau à dire dans cette conférence... si ce n'est reconnaître qu'il s'est trompé dans son jugement sur la bergère Laura, qu'à cause de lui Versailles avait manqué.

Snifff !!!!

Cher Marigny,

la version officielle du fauteuil manqué est que la sculpture était endommagée....
Que voulez-vous donc dire svp?.


Meric à vous.

J'ignore tout de son appréciation du fauteuil Laura.

Neanmoins, j'ajouterais au sujet de M. Pâlot ( fichu correcteur d'orthographe): il y a belle lurette que cet eminent connaisseur du siège ne réserve ses trouvailles que pour la galerie Aaron pour laquelle il travaille.

Depuis son magistral ouvrage sur Heurtaut qui assis sa reputation dans les annees 80, rien de nouveau.

Son intervention sur le mobilier de la cour de Parme, lors de la conférence sur les commandes princières en octobre dernier, s'est révélée un decevant remâchage de ce qu'on a deja lu partout en mieux.

En résumé, M. Pallot disait alors partout à qui voulait bien l'entendre que la bergère était fausse, notament dans un dîner en ville ou se trouvait Mme Pinault. Il n'en fallait pas plus pour semer le doute et gente dame écouta malheureusement l'oracle... M. Baulez était furieux.

Vieille technique fourbe et éprouvée qui permet au "Sachant" de limiter le nombre d'acquéreurs potentiels sur sa seule bonne parole et de se faire adjuger à lui-même ou un de ses amis le lot à moindre prix.

L'homme n'en sort pas grandi.

Cher Lebrun,
je viens de lire vos posts et je me rends compte que le monde de l'antiquaillerie est bien petit... Que de fausses réputations!!
On peut comprendre la fureur de M. Baulez.

Cet épisode de la vente Luigi Laura est mentionné dans le livre "Descente aux enchères" au chapitre "Le fauteuil perdu de Versailles"

http://books.google.fr/books?id=Oy1cwGrWkEcC&pg=PT153&lpg=PT153&dq=fauteuil+Laura+versailles&source=bl&ots=0jyrSZgIBp&sig=4GJ-VlSlgf-Xa-MfB0zF8VUMTnM&hl=fr&sa=X&ei=LHLxUKXrMeXP0QX-hoCACw&ved=0CFsQ6AEwCA

Savoureux, merci M de Béarn

Et effrayant tout à la fois.

Penser à Mme Pinault en experte auto-proclamée prononçant des oukases sur tel ou tel meuble a de quoi faire frémir.
D'autant qu'elle n'a pas toujours eu la main heureuse dans ses achats (cf. le pharaon Sesostris et la table Rothschild)

Merci mon cher Béarn.

Oui la fameuse table Rothschild laisse pantois devant la légèreté de l'avoir achetée mais aussi ce côté "mauvais perdant" après avoir cru et voulu faire une bonne affaire.
Je n'ai rien contre les honneurs dus à de si grands donateurs ou mécènes, mais de là à en faire des spécialistes membres du conseil des musées, on reste tétanisé. Certains le méritent pourtant, d'autres ont la modestie de ne pas briguer d'honneurs engageant leur responsabilité dans des achats aux dépens de la collectivité.
Restent les autres.

S'agissant du fauteuil du Belvédère, au moins a-t-on encore une chance tant qu'il n'est pas dans un musée ; il arrive encore que des objets / meubles, nous reviennent de l'étranger ...

Croisons les doigts ; je croise autant les doigts, et même peut-être un peu plus encore, pour l'ottomane qui semble elle ne pas avoir été du tout retouchée.