Entre mécénat et pouvoir :
trois princes de France aux XVIIe et XVIIIe siècles
Mardi 15 mars 2016
Archives nationales - site de Paris, le Caran en salle d'Albâtre.
(11 rue des Quatre Fils - 75003)
Entrée libre et sans inscription de 14h00 à 17h30 Programme {Pdf} :
http://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/documents/10157/11375/retour+aux+sources-15-03-2016.pdf/26102d81-da18-4038-91e7-4c3c61e1edb3Les auteurs d'ouvrages récents présentent au public leur travail, sur le site même où sont conservés les principaux fonds qu'ils ont exploités, en détaillant leurs méthodes et résultats : découverte d'archives méconnues, traitement novateur des sources, questions résolues et pistes ouvertes pour l'avenir.
Consacrée aux Princes de la Maison royale de France, entre mécénat et pouvoir, aux XVIIe et XVIIIe siècles, la séance du 15 mars 2016 mettra en lumière trois princes dans l'ombre du Roi: Gaston, fils de France, duc d'Orléans, frère de Louis XIII et très longtemps héritier du royaume ; Louis, Dauphin de France, dit le Grand Dauphin, fils, père et grand-père de rois ; Philippe d'Orléans, petit-fils de France, duc d'Orléans, très loin dans l'ordre de succession au trône et pourtant le seul des trois à accéder au pouvoir en tant que régent.
Comment Gaston d'Orléans et le Grand Dauphin vécurent-ils leur rôle d'héritiers du trône ?
Quels furent les mécanismes de la prise de pouvoir par le Régent ?
La polysynodie est-elle une révolution ou une évolution vers un absolutisme éclairé ?
Quelle est l'attitude des princes aux portes du pouvoir : soumission, adhésion à la politique du Roi, influence sur la prise de décision royale ?
L'impatience du pouvoir conduit-elle à la conspiration et à la révolte ou à l'élaboration d'un contre-pouvoir ?
Le mécénat est-il un dérivatif à l'absence de pouvoir politique ?
Les princes, chefs de guerre, bâtisseurs, collectionneurs et mécènes.
Fêtes et clientèle : quelle «cour» entoure les princes ?
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Si vous jugez sur les apparences en ce lieu-ci, répondit Mme de Chartres, vous serez souvent trompée ; ce qui paraît n'est presque jamais la vérité.