Bienvenue à vous
Vous consultez actuellement un forum épuré de ces rubriques. Seuls les membres inscrits peuvent accéder à l'intégralité du forum. Visiteurs, n'hésitez pas à vous inscrire et à venir nous rejoindre pour avoir accès à toutes les fonctionnalités du forum !
Autrefois à Versailles, pour se dire "de la Cour", il fallait être " présenté".
Première participation ? Pensez à vous présenter dans la rubrique " Bienvenue à vous" dans un délai d'un mois pour voir votre inscription validée définitivement et accédez aux rubriques accessibles aux seuls "présentés".
Après ce délai sans présentation effective, votre compte provisoire sera supprimé sans préavis de notre part.
A bientôt !
Merci
Connaissances de Versailles
Bienvenue à vous
Vous consultez actuellement un forum épuré de ces rubriques. Seuls les membres inscrits peuvent accéder à l'intégralité du forum. Visiteurs, n'hésitez pas à vous inscrire et à venir nous rejoindre pour avoir accès à toutes les fonctionnalités du forum !
Autrefois à Versailles, pour se dire "de la Cour", il fallait être " présenté".
Première participation ? Pensez à vous présenter dans la rubrique " Bienvenue à vous" dans un délai d'un mois pour voir votre inscription validée définitivement et accédez aux rubriques accessibles aux seuls "présentés".
Après ce délai sans présentation effective, votre compte provisoire sera supprimé sans préavis de notre part.
A bientôt !
Merci
Connaissances de Versailles
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Histoire, description et guide du chateau de Versailles
Nombre de messages : 165 Age : 61 Localisation : LYON 7EME ARRONDISSEMENT Date d'inscription : 21/10/2021
Sujet: Film "Le déluge" Lun 26 Juin 2023 - 9:59
Film "Le déluge" (2023) de Gianluca Jodice - avec Guillaume Canet et Mélanie Laurent Message par Gouverneur Morris Mer 03 Mai 2023, 18:19
Deux journaux nous annoncent la fin de tournage du film Le déluge, avec Guillaume Canet dans le rôle de Louis XVI et Mélanie Laurent dans celui de Marie-Antoinette. Le film serait consacré aux derniers jours de la famille royale
Dans Le Déluge, Mélanie Laurent jouera Marie-Antoinette.
Cineuropa annonce la fin de tournage du Déluge, un projet historique franco-italien de Gianluca Jodice (Le Poète et le dictateur), co-écrit avec Filippo Gravino, qui s'intéressera aux derniers jours de Marie-Antoinette et Louis XVI avant leur décapitation. Pour tenir ces deux rôles principaux, ils ont choisi des stars françaises : Mélanie Laurent et Guillaume Canet. Une première photo a déjà été dévoilée par la production, et l'acteur y est méconnaissable sous des prothèses grossissantes et une épaisse couche de maquillage. Le Déluge est soutenu par Paolo Sorrentino, Matteo Rovere et Andrea Paris, de la boîte italienne Ascent Film, mais aussi Rai Cinema et Yann Zenou de la société française QUAD. Le tournage a duré six semaines et s'est déroulé entre Turin et Paris. Aux côtés de l'actrice et réalisatrice du Bal des Folles et du comédien/metteur en scène du dernier Astérix -qui s'étaient déjà croisé dans Mon garçon, de Christian Carion- Jodice a réuni un casting international : Aurore Broutin, Hugo Dillon, Tom Hudson, Roxane Duran, Anouk Darwin Homewood, Vidal Arzoni et Fabrizio Rongione. Il s'est aussi entouré du costumier Massimo Cantini Parrini (qui a récemment travaillé sur le Cyrano de Joe Wright), du chef opérateur Daniele Cipri (Vincere, La Belle endormie), du chef décorateur Tonino Zera (Caravage) et du coiffeur renommé Aldo Signoretti (Elvis, Il Divo).
Le Déluge n'a pas encore de date de sortie. «Après moi le déluge!». Que Louis XV ait ou non prononcé cette phrase importe peu. La réalité est que le déluge a en effet englouti la monarchie française à la fin du 18ème siècle, avec le dernier des membres de la famille royale, Louis XVI et Marie-Antoinette, exécuté par les révolutionnaires après un procès pour haute trahison. Gianluca Jodice a choisi exactement Le déluge comme titre du nouveau film avec Guillaume Canet et Mélanie Laurent. Pas l’histoire des jours de la Révolution, ni de la guillotine, mais des mois d’emprisonnement de la famille royale dans la Tour du Temple des Templiers. « Il m’est arrivé de lire un livre sur le procès de Louis XVI, et j’ai eu l’idée de raconter l’histoire de la dernière nuit du dernier grand roi. La dernière monarchie absolue avant le début de l’ère contemporaine et des démocraties européennes», raconte le réalisateur sur le plateau du Palais de Venaria. «Quand on parle de Louis XVI et de sa femme Marie-Antoinette, on pense à la dentelle, aux perruques hautes, aux vêtements criards, aux couleurs, à Versailles ou, justement, à la guillotine. Entre ces deux extrêmes, il y a un juste milieu, un temps que personne n’a jamais dit : les quelques mois au cours desquels les derniers roi et reine de France avec leurs deux enfants – Marie-Thérèse et Louis Charles – ont été emprisonnés dans un château noir à la périphérie de Paris, en attendant d’être exécutés». Ce ne sera pas un film historique, précise-t-il. « Plutôt une réflexion métaphysique sur la fin ». Un thème déjà traité par le réalisateur napolitain dans son premier ouvrage The Bad Poet sur Gabriele D’Annunzio. “Ici le coeur est la fin de l’ancien régime, la chute d’une époque et de ses masques les plus universels”.
UN projet ambitieux: coproduction italo-française, un budget important, environ 8 millions d’euros. « On sait peu de choses sur les mois entre août 1792 et le 21 janvier 1793, lorsque le roi fut guillotiné. J’ai fait beaucoup de travail préparatoire, consulté plusieurs historiens. Les Français se sont convaincus de nous suivre en lisant le scénario que j’ai écrit avec Filippo Gravino : il les a conquis ». La principale source, explique Jodice, ce sont les mémoires de Jean-Baptiste Hanet dit Cléry, valet du roi (dans le film Fabrizio Rongione). « Les révolutionnaires lui ont permis de rester en service. Il a écrit un journal, jour après jour, dans le français intellectuel qu’il était. J’ai pris des libertés mais beaucoup de choses, dont certaines sont à peine croyables, en sont tirées : par exemple, la scène où un geôlier force Marie-Antoinette à jouer la Marseillaise sur le vieux pianola de sa cellule». La Tour du temple à Paris n’existe plus. «Napoléon l’a fait démolir parce que c’était une destination pour les nostalgiques de la monarchie». Le tournage, qui vient de se terminer – le film est en post-production et sortira la saison prochaine – était concentré en Italie. Les salles du palais Venaria — auxquelles la photographie de Daniele Ciprì donne une touche de lumière fatale dans laquelle les protagonistes se détachent dans les costumes de scène de Massimo Cantini Parrini — sont parfaites. “Canet et Laurent se faisaient confiance”, raconte Jodice. Pour lui, le défi était d’incarner un mystère. « Contrairement à Marie-Antoinette, Louis XVI n’est pas une icône. Il n’était pas censé être roi, il l’est devenu à l’âge de 13 ans, après la mort de son père et de son frère. C’était un homme complexe, plein d’obsessions. On pense maintenant parmi les historiens qu’il souffrait du syndrome d’Asperger.” Elle, bien sûr, est racontée plus, même par le cinéma. Mais ici, pas de luxe ni de caprice de Versailles. « J’ai fait lire à Mélanie la biographie de Stefan Zweig qui en saisit la nature. C’est sa dernière parabole : elle découvre les responsabilités de reine, épouse et mère à un mètre de la mort. Ils ressemblaient à un couple moderne à leur manière. Lui, un masculin plus renfermé sur ses petites choses, elle beaucoup moins frivole que la légende ne lui a attribué. Ils découvrent l’amour entre eux uniquement parce qu’ils sont en train de mourir. C’est l’histoire d’un non-amour. Et ça me fascine beaucoup.”
Nombre de messages : 165 Age : 61 Localisation : LYON 7EME ARRONDISSEMENT Date d'inscription : 21/10/2021
Sujet: film Sam 28 Déc 2024 - 12:15
J'ai vu le film ; des erreurs: la galerie de la Veneria Reale en guise de pré-logis avant le Temple ??????, le mépris de Marie-Antoinette pour son mari alors qu'ils étaient un couple soudé depuis au moins le départ de Versailles, la tête de Mme de Lamballe apportée devant eux par le peuple ??????? le rapport sexuel de la reine avec le capitaine qui se suicide après ???????? Ce que j'aime : la présence forte de Guillaume Canet (Mélanie Laurent est banale) et la fin que j'ai aimée : des nobles dans un salon assiste par la fenêtre à l'exécution et les derniers mots : "Je me souviens que le Roi aimait bcp caresser mon chien"... que j'ai trouvé poignants
Baron de Bully aime ce message
lolo Baronne, Baron
Nombre de messages : 165 Age : 61 Localisation : LYON 7EME ARRONDISSEMENT Date d'inscription : 21/10/2021
Sujet: Cléry Sam 28 Déc 2024 - 12:46
Le film est inspiré par le "Journal de ce qui s'est passé à la tour du Temple pendant la captivité de Louis XVI" par Jean-Baptiste Cléry valet de chambre de Louis XVI Naissance 11 mai 1759 Vaucresson Décès 27 mai 1809 (à 50 ans) Hietzing
Œuvres principales Journal de ce qui s'est passé à la tour du Temple pendant la captivité de Louis XVI
Jean-Baptiste Cant Hanet, dit Cléry, né à Vaucresson le 11 mai 1759, mort à Hietzing, en Autriche, le 27 mai 1809, est un valet de chambre du duc de Normandie à Versailles et aux Tuileries, puis le dernier valet de Louis XVI à la prison du Temple.
Biographie Sa famille Il est le fils de Cant Hanet (1736-1788) et de Marguerite Laurent (1737-1801). Son père quitte son emploi à Trianon pour louer la ferme du Jardy à Vaucresson, en 17571.
En 1763, alors qu'elle nourrit son enfant au milieu des prés, Marguerite Laurent est remarquée par la dauphine Marie-Josèphe, au cours d'une promenade en voiture. Charmée par cette scène bucolique, la princesse lui propose la charge de nourrice pour son enfant à venir : Madame Élisabeth. Malheureusement une chute, au cours de laquelle elle se casse deux dents, l'empêche d'exercer cette charge. La nourrice d'une fille de France à la brillante cour de Louis XV ne peut être édentée. Elle n'en est pas moins remarquée par Victoire Armande de Rohan, femme de Henri Louis Marie de Rohan, prince de Rohan-Guéméné, qui l'emploie comme nourrice de son fils Charles Alain Gabriel (1764-1836).
À la Cour
Cette section peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées (mars 2012). Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit. L'instruction de Jean-Baptiste est prise en charge par Madame de Guéméné qui l'envoie, ainsi que certains de ses frères, dans une maison d'éducation. C'est à cette époque que Jean-Baptiste Cant, use du surnom de Cléry pour être distingué de son frère Pierre-Louis Hanet.
En 1778, il est secrétaire de Madame de Guéméné. En 1781, à la naissance du dauphin, elle lui réserve une place de valet de chambre mais continue à le garder à son service. En 1782, les Guéméné font banqueroute, abandonnent leurs charges, tombent en disgrâce et doivent s'exiler. Les places vacantes de la domesticité du dauphin sont pourvues et Cléry, qui vient de se marier avec Marie-Élisabeth Duverger, musicienne au service de la reine Marie-Antoinette2, se retrouve alors sans emploi. Avertie de la situation, la reine le fait nommer comme barbier du roi et lui réserve le poste de valet de chambre du prochain enfant royal à naître. Cet enfant est Louis-Charles, duc de Normandie, né en 1785.
Le 4 juin 1789, à la mort de son frère aîné, le duc de Normandie devient dauphin. Mais la révolte gronde et les Parisiens exigent que la famille royale s'installe à Paris le 6 octobre 1789. Cléry et sa famille suivent la cour. Lors de la journée du 10 août 1792, Cléry réussit à s'enfuir et à échapper à l'arrestation en sautant d'une fenêtre du palais à l'initiative de son frère Hanet. Les autres domestiques ayant préféré se cacher furent massacrés par la foule.
La captivité au Temple Le 26 août 1792, Cléry demande à Jérôme Pétion, maire de Paris, la permission de servir le roi durant sa captivité au Temple et l'obtient. Un commissaire municipal introduit immédiatement Cléry dans la tour du Temple.
Cléry devient le valet de chambre de Louis XVI qu'il sert pendant cinq mois jusqu'au 21 janvier 1793. Madame Cléry loue deux chambres près du jardin de la tour du Temple et joue de la musique quand la reine se promène dans ce jardin. Mais la police fait cesser ces concerts3. Elle paye également un crieur des rues qui annonce les nouvelles importantes et les délibérations de la Convention, ce qui permet à Cléry de tenir le roi informé des nouvelles4.
Jean-Baptiste Cléry essaie d'adoucir le sort de son maître. Il essaie aussi de l'empêcher de penser à sa mort et à l'avenir incertain de sa famille. Alcide de Beauchesne écrit : « Valet de chambre aux Tuileries, Cléry était un ami au Temple5... ». Avant de mourir Louis XVI lui dit : « Plus de courage, Cléry, ceux qui m'aiment ne doivent-ils pas souhaiter la fin d'une si longue agonie6 ? » Cléry lui répond : « Ah ! mon maître, si mon zèle a pu vous être agréable, donnez-moi votre bénédiction ». Le roi serre alors Jean-Baptiste Cléry contre lui7.
Le 21 janvier 1793, jour de l'exécution du roi, Cléry passe la nuit dans la chambre du condamné et le réveille à 5 heures. Après l'avoir assisté dans sa toilette, il sert la messe célébrée par l'abbé Henri Edgeworth de Firmont. Louis XVI part alors pour l'échafaud.
Cléry n'est pas libéré car son dévouement au roi lui vaut quelques semaines de détention supplémentaires au Temple. Relâché en mars 1793, il est arrêté et emprisonné à la prison de la Force, le 25 septembre 1793. Il n'est libéré que le 9 août 1794, après la chute de Robespierre8 (9 thermidor an II ou 27 juillet 1794).
L’émigration Sans ressources, il trouve un emploi dans les bureaux des subsistances de la ville de Paris8 mais la modicité du salaire et la dévaluation de l'assignat l'obligent à vendre ses biens. Des négociations entre la France et l'Autriche aboutissent à la libération de Marie-Thérèse de France contre celles de Charles-Louis Huguet de Sémonville et Hugues-Bernard Maret. Cléry cherche à l'approcher et rejoint son frère à Strasbourg où il trouve un emploi d'inspecteur de l'agence des subsistances. N'ayant pu contacter la princesse, il quitte la France et ne rejoint Madame Royale qu'en Autriche où il entreprend la rédaction de son Journal2, puis le comte de Provence à Vérone. Ce dernier lui confie plusieurs missions9. Il tente de publier son Journal à Vienne, mais n'en obtient pas l'autorisation et profite d'une mission en Angleterre pour le faire imprimer à Londres, en 1798. Le livre, sorte de martyrologe de la famille royale, connait un grand succès comportant pour la seule année 1798 7 éditions londoniennes en français2. Le futur Louis XVIII le nomme premier valet de la Chambre du roi et chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis10.
Autorisé à rentrer en France en 1801, il ne revient qu'en 1803, auprès de sa femme et de ses trois enfants encore en vie. Napoléon Bonaparte, qui cherche à s'attacher d'anciens serviteurs de la Couronne, lui fait proposer par Madame Campan le poste de premier chambellan de Joséphine de Beauharnais, mais Cléry refuse et s'exile9. Il rejoint Marie-Thérèse de France, à Varsovie puis à Vienne8.
Jean-Baptiste Cléry est frappé d'apoplexie en automne 1808, il meurt le 27 mai 1809, dans une propriété qu'il avait acquise à Hietzing, en Autriche. Il est enterré sous l'épitaphe : Ci-gît le fidèle Cléry.
Les Journaux et les Mémoires L'unique œuvre de la main de Cléry est Journal de ce qui s'est passé à la tour du Temple pendant la captivité de Louis XVI (Londres, 1798).
Afin de discréditer ces mémoires, le Directoire fait publier une fausse édition intitulée Mémoires de Monsieur de Cléry sur la détention de Louis XVI. Dès que Cléry en eut connaissance, il fit paraître une réclamation en juillet 1801, dans le Spectateur du Nord dirigé par Amable de Baudus et publié à Hambourg11.
Un des frères de Cléry, Pierre-Louis Hanet, a publié à Paris en 1825 des Mémoires où il s'efforce de justifier ses actions au service de la Première RépubliqueNote 1, et tente de montrer qu'il est resté fidèle à la royauté. Les Mémoires de Pierre-Louis Cant Hanet ont été éditées en 1825 en deux volumes.