M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24427 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: Exposition Carrier-Belleuse au chateau de Compiègne Dim 14 Sep 2014 - 20:27 | |
| Carrier-Belleuse, le Maître de Rodin22 mai – 27 octobre 2014 Albert Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) fut l’un des sculpteurs les plus célèbres et certainement les plus omniprésents du Second Empire. Après des débuts dans un atelier d’orfèvre, il gravit les échelons de la formation de sculpteur jusqu’à la consécration au Salon. « C’est presque une machine à sculpter... Chaque jour sortent de son atelier des bustes, desornements, des statues, des statuettes, des bronzes, des candélabres, des cariatides ; bronze, marbre, plâtre, albâtre, il taille tout, il façonne tout, il creuse tout ; mais que cette machine a d’esprit, d’imagination, de verve ! (Edouard Lockroy,« Le Monde des Arts », L’Artiste, vol. 77, 1865, 40) En effet, doué d’une aisance époustouflante, il dessinait et modelait tout ce que croisait son regard. Son style naturaliste, nourri de réminiscences de la Renaissance bellifontaine et d’une fascination pour le XVIIIe siècle, s’adaptait à tous les types de sculpture et aux arts décoratifs auxquels il ne cessa de fournir des modèles. Outre ses présentations aux Salons, il produisit des éditions de sujets tirés de la mythologie, de l’histoire ou de pure fantaisie, en terre cuite, bronze ou marbre, grâce à une utilisation novatrice de la technologie du temps. Il n’est aucun domaine auquel il ne contribua. Selon la pratique du XIXe siècle, il organisa un atelier où collaboraient de nombreux praticiens qui oeuvraient à la production de ses sculptures et de leurs «dérivés». Le jeune Auguste Rodin y travailla à ses débuts et trouva chez son maître une veine décorative perceptible par la suite dans son oeuvre ; il y apprit en outre à maîtriser les moyens de sa diffusion. L’exposition, première rétrospective consacrée à Carrier-Belleuse, montrera comment, à côté de Carpeaux, il incarne la sculpture du Second-Empire, son éclectisme, sa générosité, sa capacité d’invention et ses ouvertures sur des perspectives multiples qui expliquent que Rodin fut profondément marqué par son maître. Des prêts exceptionnels du musée d’Orsay, du musée Rodin, des Arts décoratifs de Paris, de la Cité de la Céramique, du Metropolitan Museum of Art de New York, de collections publiques et privées permettront d’apprécier l’extraordinaire qualité de son œuvre et de mesurer son influence sur Rodin. Commentaire : Vue ce dimanche, une superbe exposition présentant un talent protéîforme allant de la sculpture aux arts décoratifs (orfévrerie, porcelaine ...) avec souvent un parfum des grâces du 18e siècle. _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
| |
|
M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24427 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: carrier belleuse daumier sculpture Dim 14 Sep 2014 - 20:50 | |
| Le château de Versailles conserve quelques œuvres originales de cet artiste phare du second Empire mais souvent dans un état pitoyable et en réserves. A l'expo, le château a prêté une œuvre en bon état, photographiée pour l'occasion : Honoré Daumier (1808-1879), peintre, sculpteur et graveur Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) Terre cuite datée 1862 don de M. Roy, 1901 Les autres œuvres de cet artiste à Versailles sont : - François Victor Emmanuel Arago, homme politique (1812-1896) Terre cuite signée dont le buste en marbre fut présenté au salon de 1884 Don Laugier en 1901 (pas de reproduction) - Jules Grévy, président de la République (1807-1891) Terre cuite signé commande de l'état en 1879, entrée à Versailles en 1905 (pas de reproduction) - Ernest Laugier, Astronome (1812-1872) Plâtre teinté Don Veuve Laugier en 1892 (pas de reproduction) - Claude Louis Matthieu, astronome (1783-1875) Plâtre teinté Original de la terre cuite de 1878 conservée à l'institut de France Don Veuve Laugier en 1892 (pas de reproduction) On pourra y ajouter une copie en marbre du buste d'Adolphe Thiers, copie commandée par l’État en 1897 en dépôt à la préfecture de Versailles. _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
| |
|