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 Marbres de Rois : Actes du colloque en ligne

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G.M.
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G.M.


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Marbres de Rois : Actes du colloque en ligne Empty
MessageSujet: Marbres de Rois : Actes du colloque en ligne   Marbres de Rois : Actes du colloque en ligne Icon_minitimeJeu 21 Jan 2016 - 14:04

Actes du colloque

Marbres de Rois : Actes du colloque en ligne Captur85

Marbres de Rois
Ouvrage publié avec le soutien scientifique et financier du CRCV.

Publication issue du colloque international des 22, 23 et 24 mai 2003
au château de Versailles, sous la direction de Pascal Julien.
Publications de l'Université de Provence (PUP), collection « Arts »
avril 2013
17 x 22 cm, 49 planches d’illustrations, 348 p.
29€  (27€55 Fnac.com)
(ISBN : 978-2-85399-875-8 )

Les marbres furent un matériau royal du règne minéral.
Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les variétés les plus pures comme les plus colorées furent assidûment recherchées et luxueusement mises en œuvre pour célébrer la gloire des souverains.
Mais si ces pierres d’éternité ont conservé la magie de leurs reflets chatoyants, leur histoire demeure parfois méconnue. Le premier colloque consacré à leur usage dans les palais Europe a eu lieu à Versailles, modèle de rayonnement, haut lieu de l’apparat et de l’éclat.
Les études contenues dans le présent ouvrage évoquent des décors éblouissants, mais elles sont également consacrées à l’origine, à l’exploitation, au transport ou au négoce de ces pierres à l’échelle nationale et internationale. Car au-delà du faste, les marbres arrachés aux montagnes furent en tous pays une prodigieuse aventure humaine.

Parus en avril 2013 aux Publications de l’université de Provence sous la direction de Pascal Julien, les actes du colloque ont été republiés (en ligne) dans le Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles en janvier 2016.


   Béatrix Saule
   Introduction : http://crcv.revues.org/13666


   Le marbre, matériau royal du règne minéral
   
       Pascal Julien
       Le marbre, matériau royal du règne minéral : http://crcv.revues.org/13262
Marbres couronnés : http://crcv.revues.org/13622
Couleurs de Versailles et carrières du royaume

       Annie Blanc
       Les marbres, données géologiques et questions de restaurations : http://crcv.revues.org/13623

Qu’est-ce qu’un marbre ? Essayons de s’entendre sur le terme. Les marbres blancs, gris, roses, sont constitués de cristaux de calcite (ou de dolomite) jointifs de plus ou moins grande taille (inférieure au mm jusqu’à supérieure au cm). Pour les distinguer les uns des autres il faut recourir à des analyses chimiques (éléments en trace, isotope du carbone et de l’oxygène).
Les marbriers travaillent différentes roches calcaires qu’ils polissent et utilisent en décoration, ce sont des calcaires marbriers, des calcaires noduleux, des griottes, des brèches, des poudingues et aussi des roches siliceuses comme les porphyres, les serpentines, les quartzites… L’observation et la description de ces calcaires et autres roches permettent dans la plupart des cas de les identifier et de trouver leur provenance.
Dans le cadre des restaurations, il est nécessaire d’identifier les marbres et les roches ornementales, pour savoir s’ils sont encore exploités, afin de faire des remplacements, en particulier pour les pavements. En cas d’abandon des carrières, comme pour les pierres de taille, on recherche une roche de substitution après avoir exploré les anciens stocks des marbriers.
Pour Versailles, il existe une réserve, versée par l’entreprise Lebeau au moment de sa cessation d’activité, qui se trouve à Saint-Amour (Jura).


   Les carrières

   
       Éric Groessens
       Les marbres de Flandres et du Hainaut à Versailles : http://crcv.revues.org/11973

La Belgique et le Nord de la France sont depuis deux mille ans des régions d’exploitation de pierres de construction et de marbres renommés. Dès la période baroque, des centaines de variétés de marbres différentes étant disponibles, il n’est pas étonnant que les ingénieurs de Louis XIV se soient tournés vers la partie septentrionale du royaume pour leur approvisionnement pendant les intermèdes pacifiques. Il faut rappeler que tous ces marbres sont des calcaires durs, sédimentaires et de très faible porosité. La gamme chromatique est limitée au noir, au rouge et au gris. La plupart de ces exploitations ont disparu et les archives n’ont pas encore livré toutes les traces écrites. En revanche, un grand nombre d’informations fausses ou sans références, relatives à des utilisations à Versailles, circulent ; elles doivent inciter à la plus grande prudence.
La méthode utilisée dans cet exposé préliminaire est donc celle du géologue-touriste averti qui visite le château de Versailles et note au passage les marbres qui proviennent de sa région et qu’il croit reconnaître. Il trouve d’abord le marbre rouge de Rance, utilisé à profusion, tant en plaquage, comme dans la galerie des Glaces, que dans la construction des cheminées monumentales. Il peut aussi observer des revêtements muraux ou des dallages en marbre sainte-anne (belge), en marbre noir de Dinant, en genre grand antique de Barbençon, en brèche de Waulsort (ou de Dourlers), en petit-granit (anciennement appelé écaussinnes ou marbre de Ligny). Il y rencontre des marbres de l’Avesnois : quelques dalles en marbre de Cousolre, de Glageon, des marbres noirs français de la région de Bavay, etc. On peut raisonnablement penser qu’en ce qui concerne les quatre derniers, il s’agit de restaurations effectuées sous la monarchie de Juillet, ou même postérieurement.

       Jean-Louis H. Bonnet
       Rouges du Languedoc : http://crcv.revues.org/11976
       L’exploitation des carrières de Caunes et de Félines en Minervois

Sollicité par le seigneur et abbé de Caunes, le sculpteur génois Sormano rouvre des carrières de marbre, dans les années 1610. Six maîtres italiens s’installent à Caunes et font envoyer les marbres du Languedoc à Carrare, de même qu’ils font transporter du marbre blanc depuis l’Italie.
Vers 1658, un architecte français, Jean Baux, se charge de fournir des pièces sculptées aux églises du sud-ouest, seul ou en association avec les marbriers italiens. L’importance des commandes pour les bâtiments royaux favorise le sculpteur caunois et provoque l’arrivée de nombreux travailleurs du marbre, du sculpteur à l’ouvrier. Les documents d’archives permettent de mettre en valeur la situation privilégiée des carrières de Caunes et de Félines, de préciser les moyens de transport et les techniques, d’analyser le rôle des intermédiaires dans le commerce vers l’Italie et les Bâtiments du roi.

       Sandrine Claude
       Du vent pour scier le marbre : http://crcv.revues.org/11980
       Le moulin de Biot à Félines-Minervois (Hérault)

       Sandrine Chabre
       Sculpteurs-marbriers en Provence : http://crcv.revues.org/13650
       Les Veyrier et la carrière de Trets

       Giuseppe Montana et Valentina Gagliardo Briuccia
       Les marbres et jaspes siciliens utilisés dans la pratique décorative à « marmi mischi » : http://crcv.revues.org/13624


   De la carrière au magasin
   
       Alain de Beauregard
       Une enquête singulière en Languedoc dans la première moitié du xviie siècle : http://crcv.revues.org/13625
       La diffusion des marbres pyrénéens en royaume de France, convoyage, commerce et commande

       Fausta Franchini Guelfi
       Les marbriers génois entrepreneurs et marchands : http://crcv.revues.org/11983
       Les routes du marbre de l’Italie aux demeures d’Europe

       Geneviève Bresc-Bautier
       L’importation du marbre de Carrare à la cour de Louis XIV : http://crcv.revues.org/12075
       Rivalités des marchands et échecs des compagnies

La difficulté d’approvisionnement en marbre statuaire a été un problème récurrent pour la sculpture, sauf évidemment en Italie, lieu d’exploitation de carrières, spécialement de celles de Carrare. La France a cherché à exploiter, difficilement, le marbre des Pyrénées, qui a mauvaise réputation auprès des sculpteurs. Les conditions d’extraction, de transport et de commerce du marbre de Carrare en France sous le règne personnel de Louis XIV seront présentées ici.
Vers 1660-1662, une première période voit la concurrence entre deux équipes rivales, l’une, envoyée par Fouquet, est composée de Girardin et de Pierre Puget, et celle de Colbert est dirigée par le marchand toulonnais Jacques Beuf, avec son commis Delamer. Cette dernière équipe réussit à débaucher Puget et va, évidemment, l’emporter. Puis Colbert installe deux autres équipes, officielles celles-ci, qui font tirer du marbre par des sculpteurs français envoyés en mission : Antoine André pour le grand banquier Pierre Formont et Nicolas Ménard pour Jacques Beuf - le premier réussissant à évincer le second. Mais Formont, qui avait fait arrêter son sculpteur André et l’avait remplacé par des Flamands, est évincé en raison de sa religion et meurt peu avant la Révocation de l’édit de Nantes (1685). Parallèlement des artistes génois, le peintre Borzone puis les sculpteurs Solaro père et fils, parviennent à imposer des cargaisons de marbre, de même que Puget continue à se procurer directement du marbre à Carrare et même à en vendre.
Louvois, prenant le contre-pied de la politique de Colbert, change le système. Il installe d’abord une seule compagnie des marbres officielle, puis lui retire sa charge pour en protéger une seconde, où se retrouvent les mêmes responsables, Haudiquer de Blancourt et André Lebrun. Cette compagnie s’arrête en 1687 devant les risques de la guerre.
Un nouvel épisode se situe durant la période d’accalmie entre la Paix de Ryswick et la guerre de Succession d’Espagne avec, en particulier, le transport des gros blocs pour les groupes de la Renommée du Roi de Coysevox, entre 1698 et 1701. Puis de nouveau, tout s’arrête jusqu'à ce que les préparatifs de la Paix permettent au sculpteur Jean Garavaque, en 1713, de visiter les carrières de Carrare et de préparer les derniers transports du règne en 1714-1715.
On soulignera les incidences des conditions politiques sur l’approvisionnement, en particulier de la guerre sur mer. On verra aussi comment les dimensions des blocs disponibles conditionnent les compositions.

       Cristina Pighini-Bates
       La famille Del Medico et le marché du marbre dans l’Europe du xviiie siècle : http://crcv.revues.org/13627

       Marion Boudon-Machuel et Fabienne Sartre
       « Le combat n’est point douteux, voici un bloc qui s’offre à vous servir » : http://crcv.revues.org/13631
       Le sculpteur et l’approvisionnement en marbre statuaire

       Astrid Dulac
       Calissane, « une pierre a la beauté du marbre » : http://crcv.revues.org/13656


   Mise en œuvre dans les palais royaux
   
       Sophie Mouquin
       Les marbriers des Bâtiments du roi : http://crcv.revues.org/13654
       Organisation et réalisations

Matériau noble, symbole de beauté, de pouvoir et d’éternité, le marbre est sous l’Ancien Régime, et particulièrement sous le règne de Louis XIV et la Régence, un matériau royal. Toutes les maisons royales reçoivent pavements, lambris et cheminées réalisés dans des marbres aux couleurs vives, provenant pour la plupart de carrières du royaume. Leur origine répond ainsi à la politique royale du marbre français que les directeurs des Bâtiments du roi s’efforcent de mettre en place et de consolider. Tous ces travaux ont leurs artisans : Derbais, Dezègre, Pasquier, Ménard, Mathaut, Lisquy, Tarlé, Trouard, etc., autant de noms indissociables des réalisations marbrières dans les maisons royales, mais si souvent oubliés. Ils jouent pourtant, dans ce domaine, un rôle de premier plan à tous niveaux, de la carrière au chantier. L’exposé présente l’organisation de ce corps de métier, sa place au sein des Bâtiments du roi et son rôle dans la politique marbrière. Il s’appuie sur les principales réalisations versaillaises, comme l’appartement des bains, l’escalier des Ambassadeurs, l’escalier de la Reine, la galerie des Glaces, le salon d’Hercule, les cheminées et les lambris des appartements du Roi et de la Reine. Il évoquera le chantier des jardins avec le bosquet de la Colonnade et d’autres bosquets.

       Claudia Sommer et Stefan Klappenbach
       Marbres et pierres dures dans les châteaux prussiens, la galerie des tableaux de Frédéric le Grand à Sans-Souci : http://crcv.revues.org/13633
       Farbige Natursteindekorationen in den preußischen Königsschlössern des 18. Jahrhunderts, insbesondere die Ausgestaltung der Bildergalerie Friedrichs des Großen im Park Sanssouci und deren Restaurierung in den Jahren 1993 bis 1996

       María Luisa Tárraga Baldó
       Les marbres dans la décoration du Palais royal de Madrid : http://crcv.revues.org/11988
       Origines et incidences

       María Jesús Herrero Sanz
       Les marbres d’Espagne dans la décoration du palais de la Granja de San Ildefonso : http://crcv.revues.org/13653

       Ryszard Szmydki
       Les marbres belges dans les demeures royales en Pologne au xviie siècle : http://crcv.revues.org/13637

       Sabine Allouche
       Le « marbre feint » aux xviie et xviiie siècles : http://crcv.revues.org/13643

       Annamaria Giusti
       Mosaïques de pierres dures : http://crcv.revues.org/11994
       De la manufacture de Florence aux cours d’Europe

Crée par Ferdinand Ier de Médicis en 1588, l’Opificio delle Pietre Dure a consacré son activité à la production de commessi et de mosaïques de pierres dures. Par leur fantaisie, leur perfection technique et la préciosité de leur matériau, ces œuvres sont particulièrement appréciées au-delà même des frontières du grand-duché de Toscane. En effet, les Médicis en ont fait cadeau aux souverains des autres cours d’Europe. Leur politique a provoqué une véritable émulation : Rodolphe II d’Augsbourg, enthousiasmé par les travaux qu’il commanda lui-même à Florence, décida le premier d’appeler des artisans florentins à Prague pour y créer une manufacture. Il est suivi par Louis XIV qui forme un atelier de pierres dures au sein des Gobelins, tandis qu’au xviiie siècle, Charles de Bourbon fonde deux manufactures sur le modèle de Florence, dans le royaume de Naples et en Espagne. Les mosaïques florentines continuent à jouir du prestige international sous le règne des Lorena (1737-1799). Pendant tout le xixe siècle, alors que Florence n’est plus le siège de la cour, l’Opificio compte parmi ses commanditaires Louis II de Bavière et le Tsar de Russie. Ces commandes sont les dernières d’une manufacture royale qui a duré pendant trois siècles. Désormais l’Opificio se consacre à la restauration des œuvres d’art.

_________________
« Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. »
Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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