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Histoire, description et guide du chateau de Versailles
Du 4 septembre 2016 au 2 janvier 2017, le Domaine de Chantilly mettra à l’honneur, dans la salle du Jeu de Paume, l’un des personnages les plus flamboyants de l’Histoire de France, Louis II de Bourbon, prince de Condé (1621-1686), mieux connu sous le nom de Grand Condé.
Prince des Armes / Prince des Arts
Cette exposition – la première sur le sujet ! – permettra de découvrir la personnalité de celui qui fut à la fois le plus grand guerrier de son temps et un véritable héros, mais aussi un rebelle lors de la Fronde. Elle invitera le visiteur à se demander si le premier prince du sang a rivalisé avec son cousin Louis XIV, dans les domaines politique, militaire mais aussi artistique et culturel (en faisant de Chantilly un « anti-Versailles », plus libre et tolérant), mais aussi à voir combien il fut, finalement, l’un de ses plus grands serviteurs.
Amateur d’art, le Grand Condé le fut assurément. L’exposition sera l’occasion de découvrir les joyaux de sa collection de peintures, où les maîtres anciens (Van Dyck) côtoyaient les plus grands peintres du règne de Louis XIV (Le Brun, Mignard). Le prince fut également un amoureux des lettres et du théâtre, accueillant Molière, Racine, Boileau ou la Fontaine au sein de son château de Chantilly. Seront réunis plus de 120 œuvres et documents historiques de première importance, avec des prêts prestigieux venant des plus grands musées français et étrangers (musée de l’Armée, château de Versailles, musée du Louvre, Victoria and Albert Museum, etc.). Parmi ces œuvres, certaines regagneront Chantilly pour la première fois depuis la Révolution !
Le Chantilly du Grand Condé
C’est en effet le Grand Condé qui transforma Chantilly pour en faire une résidence de prestige. Il fit appel au jardinier André Le Nôtre pour créer le somptueux parc qui nous est parvenu, et au fameux maître d’hôtel Vatel pour d’organiser les fêtes brillantes qui ont fait la réputation de Chantilly. Les visiteurs pourront redécouvrir la formidable histoire d’un Vatel alors grand ordonnateur des plaisirs du prince mais déshonoré par le retard de l’arrivée de la marée lors des réjouissances organisées par le Grand Condé en l’honneur du roi en 1671. Sa fin tragique – il se passa une épée à travers le corps – contribua à forger sa légende et un document d’époque jamais exposé viendra nous raconter cette histoire.
Commissariat: Mathieu Deldicque, Conservateur du patrimoine au musée Condé – Domaine de Chantilly. Exposition organisée avec la participation exceptionnelle du musée de l’Armée.
_________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24618 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
Sujet: chantilly galerie actions prince le conte peintue 1896 Sam 21 Mai 2016 - 14:00
Parmi les nombreuses œuvres relatives au Grand Condé et au domaine de Chantilly conservées à Versailles, il en est deux qui en proviennent directement :
Siège d'Arras du 13 mai au 9 aout 1640 Siège d'Aire-sur-la-Lys en Artois du 19 mai au 26 juillet 1641 Siège de Perpignan par Louis XIII le 25 avril au 5 septembre 1642
Bataille de Seneff le 11 aout 1674 Levée du siège d'Audenarde le 21 septembre 1674
Ces deux panneaux enchâssant des peintures de Sauveur Le Conte (1659-1694) furent commandés par le Grand Condé en 1686 pour la galerie des actions de M. le Prince. Saisies à la Révolution, elles sont envoyées au Louvre avant de revenir à Versailles sous Louis-Philippe.
(un dépôt à Chantilly serait le bienvenu ...)
L'historique de la commande de peinture :
La galerie des actions de Monsieur le Prince fut dessinée par l'architecte Jules Hardouin-Mansart pour Louis II de Bourbon dit le Grand Condé (1621-1686).
Elle a été décorée de 1686 à 1694 de douze grands tableaux commémorant les victoires de Condé, dus au peintre de batailles Sauveur Le Conte (1659-1694) et, pour l'un d'entre eux, à Michel II Corneille (1642-1708).
Le Grand Condé mourut cependant avant de les voir mises en place. L’achèvement de la galerie fut réalisé par son fils le prince Henri Jules de Bourbon-Condé.
En 1792, les toiles sont saisies et envoyées au Museum central des arts (Louvre). Elles sont restituées en 1814 au prince de Condé à l'exception de deux d'entre elles restées à Versailles qui seront remplacées par des copies lors de la restauration de la galerie au XIXème siècle par le duc d'Aumale (1822-1897).
En 1852, ces peinture suivent le duc d'Aumale dans son exil en Angleterre et elles ne seront remises en place qu'en 1871. Elles sont à nouveau déménagées pendant la seconde guerre mondiale et reviennent en place en 1946.
Sauveur Le Conte
Né en 1659 et mort en 1694, ce peintre de bataille était fils du maître peintre Mainfrain Le Conte et de Marguerite Duroure. Il épousa Suzanne Legeret, fille de Jean Legeret, sculpteur du roi.
Initié par son père à la peinture, il est formé par le peintre Van der Meulen dont il devint le principal collaborateur au sein de l'équipe constitué autour de Charles Le Brun.
Le Conte fut chargé à la mort de Van der Meulen, de terminer ses toiles inachevées et lui succéda à la Manufacture des Gobelins comme « peintre ordinaire des Conquestes du Roy dans l’hostel des Manufactures royales des Gobelins ». Il fut surnommé « Le Conte, peintre des batailles aux Gobelins ».
Outre le château de Chantilly, Le Conte livra des œuvres pour les résidences royales dont Marly. L'une d'entre-elle est conservé à Versailles.
Prise de Mons par Louis XIV le 9 avril 1691 Le Conte Sauveur (1659-1694) Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon
Sauveur Le Conte mourut subitement à l'âge de 35 ans.
Sources : Catalogue des peintures du musée de Versailles, Claire Constans C2RMF, Wikipedia, Actes d'état civils d'artistes français, Base RMN.
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Sujet: Louis Bourbon Condé fils Henri-Jules Lefebvre Mer 31 Aoû 2016 - 10:55
A noter que parmi les oeuvres exposées prêtées par le château de Versailles, nous trouvons :
Pendant les négociations préludant à la paix des Pyrénées, les Espagnols avaient exigé le rétablissement du Grand Condé dans ses titres et ses possessions. Le traité comprit un article dans ce sens et le 27 janvier 1660, le prince se rendit à Aix-en-Provence pour demander son pardon au roi et s’humilier devant lui. Louis XIV le reçut, selon les Mémoires de Mme de Motteville, « avec beaucoup de douceur et de gravité ».
Passé sans transition de l’état de rebelle à celui de courtisan, Condé demeura plusieurs années dans une semi-disgrâce. Le riche habit arboré par le prince sur ce tableau pourrait être le célèbre justaucorps à brevet inventé par Louis XIV dans les années 1660 pour stimuler le zèle de son entourage. Le Grand Condé reçut l’autorisation de porter un justaucorps de ce type par brevet du 4 février 1665.
Le duc d’Enghien arbore quant à lui le cordon du Saint-Esprit que Louis XIV lui octroya ainsi qu’à son père le 31 décembre 1661.
Alexandre Maral, Thierry Sarmant.
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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Sujet: Hercule peignant Grand Condé Justus Egmont Mer 31 Aoû 2016 - 10:57
Historique : morceau de réception, 15 avril 1673 ; collection de l'Académie ; saisie révolutionnaire, 1793 ; envoyé à Versailles au Musée spécial de l'école française, 1798
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Historique : collection Louis XIV ; restauration, 1943 ; restauration, 1966
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Sujet: siège Dole février 1668 vander Meulen Adam-Frans Mer 31 Aoû 2016 - 11:00
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Sujet: Portique obsèques Condé 1687 Le Pautre Bérain Mer 31 Aoû 2016 - 11:02
Historique : ancienne collection Grosseuvre, n°490.2 ; vente coll. Grosseuvre, hôtel Drouot, 16-18 avril 1934 ; entré à Versailles avec la collection, 1934
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Sujet: Décoration funèbre chapelle Condé jésuites Paris Dolivar Mer 31 Aoû 2016 - 11:03
Historique : ancienne collection Grosseuvre, n°490.2 ; vente coll. Grosseuvre, hôtel Drouot, 16-18 avril 1934 ; entré à Versailles avec la collection, 1934
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Sujet: Pompe funèbre Louis Bourbon prince Grand Condé Dolivar Mer 31 Aoû 2016 - 11:11
Historique : ancienne collection Grosseuvre, n°490.2 ; vente coll. Grosseuvre, hôtel Drouot, 16-18 avril 1934 ; entré à Versailles avec la collection, 1934
En 1683, pour les funérailles de Marie-Thérèse, alors que la décoration de Notre-Dame revient à Jean I Berain, c’est au père Menestrier, auteur de l’ouvrage Des décorations funèbres publié la même année, que l’on doit le décor élevé à Saint-Denis. Le jésuite est assisté de son dessinateur Pierre-Paul Sevin.
Si ce dernier propose également plusieurs projets pour la pompe funèbre du Grand Condé en 1687 (Chantrenne, 2004, p. 59-72), c’est finalement Berain qui remporte la commande, la famille du défunt ayant probablement préféré s’attacher la collaboration d’un artiste de premier plan.
Le dessinateur de la Chambre élabore ainsi un décor riche mais plus sage, s’éloignant de la prolixité recommandée par le jésuite dans son ouvrage. Madame de Sévigné se souviendra « de la plus belle, de la plus magnifique et de la plus triomphante pompe funèbre qui n’ait jamais été faite » décrivant le décor figurant « les pères [du défunt] représentés par des médailles jusqu’à Saint-Louis ; toutes ses victoires par des basses-tailles, couvertes comme sous des tentes […]et portés par des squelettes dont les attitudes sont admirables ».
En 1701, pour les funérailles de Monsieur et comme en témoigne l’estampe de Scotin, Berain fait preuve d’une sobriété plus grande encore. Devises, inscriptions et emblèmes ont disparu. Seules les allégories de carton moulé (la Piété, la Prudence, la Valeur et l’Amour) dues à Sébastien Slodtz et les deux tableaux de Silvestre figurant La Bataille de Cassel et Le Siège de Saint-Omer commentent la vie du prince défunt. Reprenant la charge de son père dès 1704, Jean II Berain composera le décor des funérailles communes du dauphin et de la dauphine, emportés en février 1712 à seulement une semaine d’intervalle.
Ce décor, composé d’un catafalque en baldaquin entouré de figures allégoriques dans un riche écrin d’architecture feinte, multipliant courbes et contre courbes, chutes de feuillage, agrafes, guirlandes et éléments ajourés, met en oeuvre la transition stylistique qui s’opère entre les décors du règne de Louis XIV et ceux, au goût rocaille, élevés au siècle suivant (Souchal, 1967,p. 384-385).
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Sujet: Louis Bourbon Grand Condé Van Egmont Justus Mer 31 Aoû 2016 - 11:13
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Nicolas Eude, Hercule peignant le portrait de Louis II de Bourbon, prince de Condé, dit le Grand Condé Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. (voir supra)
Le Grand Condé à Chantilly : quatre questions à Mathieu Deldicque 7 septembre 2016 par Damien Tellas
À Chantilly, le Jeu de paume célèbre la personnalité de Louis II de Bourbon-Condé, duc d’Enghien puis prince de Condé, mieux connu sous le nom du « Grand Condé », qui fut le cousin de Louis XIV. Homme politique, guerrier, mais aussi amateur d’arts et de science, il sut, comme son illustre cousin plus tard, combattre pour son royaume, s’entourer des meilleurs artistes pour ses demeures, et constituer une collection remarquable. Grâce à de nombreux témoignages, qu’ils soient peints, sculptés, gravés ou écrits, Mathieu Deldicque, conservateur du patrimoine au musée Condé, a retracé les grandes actions de ce « héros des batailles ». Œuvres inédites, restaurées pour l’occasion ou réattribuées, mettant en lumière de nombreux artistes peu connus, l’exposition permet aussi de se rendre compte de ce qu’était le château de Chantilly au XVIIe siècle, et donne une idée de ce qu’était la collection du prince de Condé.
Damien Tellas : Ce Grand Condé, est-ce le rival de Louis XIV en armes ou dans les arts ?
Mathieu Deldicque : C’est un rival sur le plan politique et militaire à certains moments de sa carrière, notamment pendant la Fronde. Mais le Grand Condé est aussi son plus grand serviteur avant cet épisode, par exemple lorsqu’il sauve le royaume de France à la bataille de Rocroi en 1643, alors que le roi n’a que quatre ans et surtout après le traité des Pyrénées en 1659 quand il est de retour au service du Roi-Soleil pour ses premières guerres personnelles.
Sur le plan du mécénat, le plan artistique, les deux acceptions peuvent se trouver. Il peut rivaliser avec Versailles à Chantilly en bâtissant non pas un modèle opposé mais différent. Chantilly abrite une cour plus libre et tolérante, où l’on peut avoir des pensées hétérodoxes, où l’étiquette n’est pas corsetée comme à Versailles. Mais il va employer les mêmes artistes qu’à Versailles : André Le Nôtre, Jules-Hardouin Mansart, Pierre Mignard, Charles Le Brun entre beaucoup d’autres, ont d’abord été actifs à Versailles, ou alors ont été actifs à Chantilly et le seront à Versailles plus tard. On assiste à un chassé-croisé entre les deux châteaux.
Dans le sous-titre de l’exposition « Le rival du roi Soleil ? », j’insiste vraiment sur le point d’interrogation qui est une invitation offerte au public de réfléchir à la place qu’occupe le Grand Condé – un des premiers personnages du royaume après le roi –, à sa relation qu’il entretient avec le modèle royal. D’ailleurs, on finit l’exposition sur les pompes funèbres du prince qui ont été les plus glorieuses du règne de Louis XIV et certainement plus glorieuses que celles du roi. Là aussi il y a une concurrence, une émulation, mais pas tant une rivalité.
D. T. : Vous avez voulu retrouver cette dualité dans l’exposition, d’un homme de la guerre et un amoureux des arts. Comment prépare-t-on une exposition sur un personnage historique, qui ne soit pas un artiste ?
M. D. : C’est tout l’enjeu de ce type d’exposition qui est à la fois historique et artistique. Il y a de très belles œuvres qui sont liées à sa collection, mais aussi des représentations peintes ou sculptées et tous les grands artistes du siècle de Louis XIV sont réunis. Le défi est de ne pas se contenter de documents qui peuvent être rébarbatifs, et ne pas se choisir un parcours purement chronologique ou biographique. C’est un peu le parti pris de cette exposition, c’est d’avoir cette dualité, ce diptyque qui est matérialisé par une table-cimaise qui traverse en deux le Jeu de paume comme un coup d’épée et d’avoir des correspondances entre les deux facettes du Grand Condé, les deux versants de la légende « condéenne », c’est-à-dire d’une part l’épopée militaire, ce jeune héros dont l’aura va perdurer jusqu’à la fin de sa carrière, et, d’autre part, les facettes plus personnelles de ce protecteur des lettres, des arts et des sciences aussi – ce que l’on évoque plus dans le catalogue – qui est enfin un grand collectionneur de peintures.
D. T. : Un « prince des arts » donc. Comment a-t-il soutenu la création artistique de son temps ?
M. D. : En littérature, le Grand Condé va protéger – même physiquement – certains écrivains et dramaturges lorsqu’ils vont être menacés ; je pense à La Fontaine ou Molière. Il va s’enquérir de toutes les nouveautés littéraires et aura même des bibliothécaires qu’il dépêche régulièrement à Paris pour acheter les derniers ouvrages. On va lui en dédier certains, on va invoquer son nom dans des préfaces : c’est vraiment une figure du bon goût littéraire. En art, le prince de Condé va s’entourer largement pour procéder aux meilleurs achats, comme Pierre Mignard qui va être son grand conseiller, mais aussi des gens liés aux peintres, des marchands pour acquérir une œuvre qui soit digne de son rang. Il avait des goûts bien personnels, mais n’était pas seul dans ses achats, il avait beaucoup de gens autour de lui.
D. T. : Tournons-nous vers la Réception de Condé à Versailles en 1674, de Jean-Léon Gérôme, qui nous montre le prince chapeau ôté, en révérence devant son cousin qui trône en haut de l’escalier des Ambassadeurs. Le Grand Condé découvre un Versailles en plein chantier ; a-t-il eu envie d’avoir son propre Versailles à Chantilly ?
M. D. : On est toujours dans cette même dualité ou émulation. À Chantilly, le Grand Condé a construit un « anti-Versailles », un « contre-Versailles », qui est très luxueux malgré tout, et où se déroulent de nombreuses fêtes – il y a celle qui a causé la mort de François Vatel, pour parler de la plus célèbre. Il est toujours difficile de savoir quels sont ses grands modèles pour bâtir Chantilly. L’architecture et les appartements intérieurs sont très tardifs dans la vie du prince et tout ce qui se passe à Versailles est donc déjà en germe et il regarde beaucoup le château de son cousin. Mais pour les jardins, il a fait confiance à André Le Nôtre avant qu’il intervienne à Versailles. De même pour la constitution d’une collection d’œuvres d’art, je pense que Richelieu l’a beaucoup marqué dans sa collection, sa personnalité et ses domaines. Il a aussi regardé Mazarin, car bien qu’ayant été son plus grand ennemi, le cardinal demeure un modèle indispensable.
Le Gérôme est un tableau iconique que l’on a tous vu dans nos livres d’histoire. Condé y rend hommage à Louis XIV. Il traduit bien toute l’injustice qu’a connue le Grand Condé notamment dans les deux derniers siècles : c’est l’un des rares tableaux de grande qualité le représentant ainsi au XIXe siècle. Et si le duc d’Aumale n’avait pas été si actif à Chantilly, le Grand Condé aurait été encore plus passé sous silence qu’il ne l’a été. Finalement c’est rendre hommage et justice à ce destin fantastique du Grand Siècle que de lui avoir dédié cette exposition.
Jean-Léon Gérôme, Réception du Grand Condé par Louis XIV (Versailles, 1674), 1878, huile sur toile, H. 96,5 ; L. 139,7 cm, Paris, musée d’Orsay.
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valmont Princesse, Prince Etranger
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Sujet: dessin Grand Condé Sam 24 Mar 2018 - 15:30
Exposé au salon du dessin, cette magnifique représentation du Grand Condé en pleine gloire en 1674. Le Grand Louis a du sourciller...
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Sujet: grand Condé Béatrix Aulnoit Tallandier Jeu 7 Sep 2023 - 17:20
Le grand Condé Les secrets d’un héros Béatrix de L'Aulnoit Tallandier 5 octobre 2023 23,90 €
Le grand homme du XVIIe siècle, c’est lui. À 21 ans, le Grand Condé (1621-1686) écrase les Espagnols à Rocroi et vole de victoire en victoire. Il est le Cid, idole d’une génération qui se bat pour servir sous ses ordres.
C’est aussi un prince malheureux en amour, marié de force à une nièce de Richelieu qu’il a détestée dès le premier jour. Il en aime une autre, la charmante Marthe du Vigean.
À Paris, c’est la Fronde. La famille royale s’enfuit à Saint-Germain-en-Laye. Pour la seconde fois, Condé sauve la monarchie en organisant le siège de Paris. Le 18 janvier 1650, Mazarin, jaloux, l’emprisonne au donjon de Vincennes. Il y reste treize mois. À sa libération, exigée par le Parlement, le cardinal part en exil. C’est la seconde Fronde, celle des princes. L’Espagne hérite du héros dont rêvent tous les souverains.
En 1661, à la mort de Mazarin, Louis XIV reconnaît son erreur. La conquête de la Franche-Comté en dix-sept jours éblouit le Roi-Soleil. Après ses derniers exploits, le Grand Condé se retire dans son château de Chantilly. Il y défend le Tartuffe de Molière, invite à sa table arrosée de bons vins de Bourgogne libertins et jésuites, philosophes et jansénistes.
Béatrix de l’Aulnoit éclaire d’un jour nouveau le duel entre le prince du sang et le Premier ministre italien dont la reine régente, Anne d’Autriche, refuse de se séparer, deux hommes si différents qu’ils finissent par se haïr à mort. S’ils s’étaient entendus, la France se serait épargné bien des malheurs.
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Sujet: Grand Condé exil Xavier Le Person Fayard Jeu 21 Déc 2023 - 11:56
Autre publication récente :
Le Grand Condé Un exil pour l’honneur Xavier Le Person Paris, Fayard, 2023. 528 pages 26,00€
En retraçant l’exil pour l’honneur du Grand Condé - homme de guerre, cousin de Louis XIV et prince du sang, grand rival de Mazarin, dont la réputation et le prestige dépassèrent les frontières du XVIIe siècle -, Xavier Le Person propose une vision renouvelée de la vie politique pendant la Fronde.
Louis II de Bourbon, passé à la postérité sous le nom de Grand Condé, fut un homme de guerre dont la réputation et le prestige franchirent les frontières. Cousin de Louis XIV et prince du sang, il prit les armes contre l’autorité royale pendant la Fronde et se mit au service de Philippe IV d’Espagne. Pour cela, il fut déclaré criminel de lèse-majesté par contumace en 1654, déchu de ses titres et privé de ses biens. Après plusieurs années d’exil, il négocia son rétablissement dont les modalités furent précisées dans le traité des Pyrénées. Le jeune Roi-Soleil lui pardonna en 1660.
À l’origine de cette rupture politique et de cette trahison familiale, il y avait eu une brouille profonde avec Mazarin qui entraîna de lourdes conséquences politiques pour le royaume de France. En racontant de façon inédite la rivalité entre un grand gentilhomme soucieux de son rang et un cardinal-ministre ambitieux prêt à tout pour assurer sa prépondérance politique et sa gloire, Xavier Le Person renouvelle notre connaissance de la période de la Fronde.
Xavier Le Person enseigne l’histoire moderne à Sorbonne Université. Membre du Centre Roland Mousnier, spécialiste de l’histoire politique et diplomatique des xvie et xviie siècles, il est l’auteur de « Practiques » et « practiqueurs ». La vie politique à la fin du règne de Henri III (Droz, 2002) et de plusieurs éditions critiques de manuscrits. Mousnier, spécialiste de l’histoire politique et diplomatique des xvie et xviie siècles, il est l’auteur de « Practiques » et « practiqueurs ». La vie politique à la fin du règne de Henri III (Droz, 2002) et de plusieurs éditions critiques de manuscrits.
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Sujet: louis bourbon grand condé teniers david chantilly chateau Jeu 21 Déc 2023 - 12:11
en couverture un portrait tiré des collections de Chantilly :
Portrait de Louis de Bourbon, quatrième prince de Condé, surnommé le Grand Condé Teniers David II, le Jeune (1610-1690) Chantilly, musée Condé
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Sujet: louis bourbon grand condé egmont chantilly chateau Jeu 21 Déc 2023 - 12:15
idem pour la couverture précédente ou le portrait est inversé :
Portrait de Louis II, prince de Bourbon, surnommé le Grand Condé Van Egmont Justus (1601-1674) Chantilly, musée Condé
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Sujet: Re: Chantilly exposition Le Grand Condé sept 2016-janv 2017
Chantilly exposition Le Grand Condé sept 2016-janv 2017