Histoire, description et guide du chateau de Versailles |
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| MAD expo : Dessiner l’or et l’argent, Odiot orfèvre | |
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G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12996 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: MAD expo : Dessiner l’or et l’argent, Odiot orfèvre Dim 5 Mar 2017 - 13:40 | |
| Milieu de surtout Zéphyr, Flore et Pomone, attribué à Adrien-Louis-Marie, Cavelier, dessinateur, Atelier de Jean-Baptiste-Claude Odiot, vers 1815 Graphite, plume et encre grise, lavis ocre, aquarelle sur papier © Photo Les Arts Décoratifs, Paris Dessiner l’or et l’argent, Odiot orfèvre Musée des Arts Décoratifs 8 mars au 7 mai 2017 Jean-Baptiste-Claude Odiot a édifié, au cours du premier quart du XIXe siècle, la maison d’orfèvrerie française la plus prospère et la plus fréquentée par toutes les cours européennes de son temps. Livrant de somptueux services pour la table et des ensembles prestigieux comme la toilette de l’impératrice Marie-Louise et le berceau du Roi de Rome, Odiot est l’un des plus illustres orfèvres sous l’Empire et la Restauration.Le musée des Arts décoratifs conserve un ensemble exceptionnel de 33 pièces d’orfèvrerie et de 176 dessins originaux de l’atelier d’Odiot classés œuvres d’intérêt patrimonial majeur. Depuis leur acquisition en 2009, les dessins sont dévoilés pour la première fois avec cette exposition qui confronte les œuvres graphiques aux objets d’art et révèle ainsi le processus de création et les recherches de l’orfèvre. Vase pour une fontaine à thé, vers 1810 Charles-Jean-Alexandre Moreau (vers 1760-1840), inventeur du modèle Auguste Garneray (1785-1824), dessinateur Atelier de Jean-Baptiste-Claude Odiot Graphite, plume et encre grise, lavis gris et sépia sur papier © Les Arts Décoratifs, Paris Présentation :Provenant de l’atelier d’Odiot et classé œuvre d’intérêt patrimonial majeur par le ministère de la Culture, le fonds du musée des Arts décoratifs, d’une extrême rareté par son importance numérique et sa qualité d’exécution, constitue la première collection publique d’œuvres graphiques de l’orfèvre. Datés du premier quart du XIXe siècle, ces dessins, d’une grande finesse d’exécution, sont réalisés au graphite ou à la plume, rehaussés de lavis d’encre, d’aquarelle ou de gouache. Représentant différents stades de la création, des premières esquisses aux projets d’exécution et aux dessins de présentation pour les clients, ils dévoilent les recherches d’un atelier d’orfèvrerie. Sur des feuilles de parfois plus d’un mètre de haut sont figurées, à grandeur réelle, des pièces relevant du domaine des arts de la table, ainsi que des objets de toilette et de bureau. Cette variété typologique fait revivre le faste de la table et le raffinement de la toilette au début du XIXe siècle. Les dessins proposent différentes versions d’un même modèle en déclinant les appliques d’ornement, les anses ou les prises. Au fil des feuilles prend forme un véritable répertoire ornemental devenu la signature d’Odiot, conjugué au gré des commandes avec régularité du début de l’Empire à la fin de la Restauration. Seuls dix dessins du fonds sont signés et révèlent les noms des collaborateurs d’Odiot tels que les dessinateurs Auguste Garneray (1785-1824) et Adrien-Louis-Marie Cavelier (1785-1867), ou l’orfèvre Jacques-Henry Fauconnier (1779-1839). Les dessins rendent également compte des services livrés pour les prestigieux commanditaires d’Odiot, comme l’impératrice Joséphine, Madame Mère, Jérôme de Westphalie, le comte Nicolas Demidoff et la comtesse Branicki. Fontaines à thé, soupières, coupes, verrières, seaux à rafraîchir, huiliers, salières… Tout comme les dessins, les modèles en bronze relèvent de typologies variées. Les prises, les anses, les pieds et les appliques d’ornement sont prétexte à déployer un vocabulaire ornemental foisonnant issu de l’Antiquité. Autour de Bacchus et de son cortège, central dans l’iconographie des pièces et dessins d’Odiot, sont présents Hébé, Cérès, Léda, Vénus, Adonis, Flore ou encore des allégories de la Victoire. Choisis pour leur plasticité, les serpents, cygnes et autres sirènes prêtent leur souplesse et leur sinuosité au dessin des anses, tandis que les sphinges ailées monopodes et les griffes de lion constituent des motifs désignés pour former les pieds des pièces. Les frises ornant les panses sont peuplées de rinceaux habités de panthères ou de pampres alternant avec des roseaux, des épis de blé et des dauphins. Donnés par Odiot lui-même à la chambre des Pairs en 1835 dans le but d’œuvrer à sa propre postérité mais également de servir son art en suscitant l’émulation chez ses successeurs, les 31 modèles connaissent une histoire complexe. D’abord exposés au musée du Luxembourg, consacré au XIXe siècle aux ouvrages de peinture et de sculpture des artistes vivants, ils gagnent dès 1852 les réserves du musée du Louvre où ils sont peu à peu oubliés. Parallèlement, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, sont lancées des initiatives ayant pour objet la création d’un musée des Arts décoratifs. Le musée du « beau dans l’utile » voit le jour en 1882, avec pour but de favoriser les liens entre culture et industrie en offrant modèles et références aux ouvriers et artisans. Entre le vœu d’Odiot et le nouveau musée, la convergence est évidente. De fait en 1892 les modèles d’Odiot sont attribués à titre de dépôt au musée des Arts décoratifs. En 1907, le musée des Arts décoratifs prend la décision de faire dorer et argenter les modèles en bronze. Réalisée par la maison Christofle en 1907-1908, cette opération devait conférer aux pièces l’aspect habituel de l’orfèvrerie. Elles sont définitivement portées sur l’inventaire du musée des Arts décoratifs en 2016. Les modèles témoignent d’une grande finesse d’exécution. Les différents éléments, assemblés par un système de fixation à froid par vis et écrous, ont été ciselés afin de mettre en valeur le relief des ornements, tandis que les fonds amatis jouent du contraste entre les surfaces mates et brillantes. En bronze selon la terminologie employée par Odiot, les pièces sont en fait, comme l’indiquent de récentes analyses menées par le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France, exécutées en laiton. La richesse du fonds Odiot du musée des Arts décoratifs réside dans la complémentarité entre les pièces d’orfèvrerie et les dessins conservés. Le dialogue entre les deux corpus permis par leur réunion au sein d’une même institution constitue une rare opportunité pour l’histoire des arts décoratifs. L’exposition « Dessiner l’or et l’argent. Odiot orfèvre (1763-1850) » propose la confrontation inédite des projets dessinés et des pièces exécutées au sein de l’atelier de Jean-Baptiste-Claude Odiot. Une sélection de près de 100 dessins, présentés pour la première fois au public, sera mise en regard avec les 33 pièces d’orfèvrerie du musée, afin de dévoiler le processus créateur de l’orfèvre. L’exposition est accompagnée d’un catalogue raisonné de la collection et d’une plateforme numérique interactive. Lien : http://www.odiot.lesartsdecoratifs.fr/Musée des Arts décoratifs 107, rue de Rivoli 75001 Paris Tél. : +33 (0)1 44 55 57 50 _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
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| Sujet: Jean-Baptiste-Claude Odiot Cogniet garde nationale 1792 Dim 5 Mar 2017 - 13:56 | |
| En complément :INV.GRAV 8749 d'après Isabey, Jean-Baptiste © Château de Versailles Jean-Baptiste-Claude Odiot (1763-1850) Fils et petit-fils d’orfèvre, il voit le jour à Paris le 8 juin 1763. Reçu maître orfèvre en 1785, il reprend, en 1786, l’atelier paternel. En 1801, Odiot est chargé, avec le joaillier Nitot, de réaliser l’épée consulaire de Napoléon Bonaparte, laquelle sera utilisée lors de la cérémonie du sacre du 2 décembre 1804. A l’Exposition des Produits de l’Industrie de l’An X (1802), il obtient la médaille d’or, ex-aequo avec son confrère Henry Auguste. Il est par la suite récompensé de la médaille d’or à toutes les expositions des produits de l’Industrie organisées sous l’Empire et la Restauration. Odiot se constitue une riche clientèle en France et dans les cours européennes. Il livre la famille impériale (Madame Mère, Jérôme de Westphalie, Joséphine) ainsi que de riches commanditaires étrangers tels que la comtesse Alexandra Branicki et le comte Nicolas Demidoff. Il obtient également deux commandes exceptionnelles de la Ville de Paris, réalisées en collaboration avec le bronzier Thomire sur des dessins du peintre Prud’hon, la toilette destinée à l’impératrice Marie-Louise en 1810 et le berceau du roi de Rome en 1811. Odiot participe à la défense de Paris en 1814, en tant que colonel de la Garde nationale, à la barrière de Clichy (Musée du Louvre). L’épisode, représenté sur le tableau éponyme d’Horace Vernet, lui vaut la Légion d’honneur. A l’exposition des Produits de l’Industrie de 1819, Odiot présente les modèles en bronze qu’il souhaite offrir à l’Etat et qui, aujourd’hui, appartiennent aux collections du musée des Arts décoratifs. Ayant bâti une fortune colossale, il cède sa maison à son fils Charles-Nicolas (1789-1868) en 1827. (MAD) PS. Lieutenant de grenadiers pendant la révolution, il est représenté au premier rang (avec Jérôme Pétion de Villeneuve, Paul Thiébault, Nicolas-Joseph, marquis Maison ...) dans le tableau La garde nationale de Paris part pour l'armée, septembre 1792 (collection Louis-Philippe) : Nº d'inventaire: MV 2333 Cogniet, Léon (peintre) Date de création : 1834 Emplacement : Corps central, Grands Appartements salle de 1792 Dimensions : 189 x 204 cm Matière et technique : huile sur toile © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Philippe Bernard _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | Vidame du Hayreu-Hersay Invité
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| Sujet: Re: MAD expo : Dessiner l’or et l’argent, Odiot orfèvre Dim 4 Mar 2018 - 18:04 | |
| Quelques clichés personnels pris lors de cette exposition :
Dernière édition par Vidame du Hayreu-Hersay le Lun 25 Mar 2019 - 11:41, édité 1 fois | |
| | | Vidame du Hayreu-Hersay Invité
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| Sujet: Odiot nécessaire Canova Comtesse d’Albany Correr Venise Dim 4 Mar 2018 - 19:11 | |
| En complément, ce ravissant nécessaire de petit-déjeuner offert par la Comtesse d’Albany, épouse malheureuse et veuve de Charles-Édouard Stuart, à Canova. Il s’agissait d’une gratification pour la réalisation par le sculpteur de la tombe du poète Alfieri, amant de la princesse. Realisé en vermeil par Odiot en 1810, il a été acquis en 2015 par le musée Correr. Clichés personnels.
Dernière édition par Vidame du Hayreu-Hersay le Lun 25 Mar 2019 - 11:41, édité 1 fois | |
| | | G.M. co-Admin
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| Sujet: assiettes argent Odiot armes Louis-Philippe Orléans Mer 4 Avr 2018 - 23:22 | |
| Dans l'actualité des ventes : Ensemble de douze assiettes en argent, par Jean-Baptiste-Claude Odiot, Paris, 1798-1809 le marli gravé aux armes Orléans Diam. 24 cm, 6 733 g Cet ensemble a été acquis auprès d'Odiot par Louis-Philippe vers 1820. Sotheby's Paris, 12 avril 2018. 131. Est. 20,000 — 30,000 € _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | Vidame du Hayreu-Hersay Invité
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| Sujet: Galerie Borghèse Odiot bracelet retour Égypte Ven 18 Jan 2019 - 19:55 | |
| Vu aujourd’hui à la Galerie Borghèse, ce bracelet “retour d’Egypte” derrière l’encrier de Valadier : Cliché personnel
Dernière édition par Vidame du Hayreu-Hersay le Lun 25 Mar 2019 - 11:41, édité 1 fois | |
| | | Vidame du Hayreu-Hersay Invité
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| Sujet: Odiot coffret Hortense TEFAF 2019 Sam 23 Mar 2019 - 3:07 | |
| Vu à la TEFAF, ce coffret exécuté pour la Reine Hortense, et qui semblait fort intéresser un collectionneur passant à la télévision de notre connaissance : | |
| | | G.M. co-Admin
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| Sujet: cassolette vermeil Odiot armes Louis-Philippe Orléans Mar 29 Oct 2019 - 19:45 | |
| Dans l'actualité des ventes : Ensemble de huit cassolettes couvertes en vermeil, par Jean-Baptiste-Claude Odiot, Paris, 1819-1826 Aux armes de Louis-Philippe, duc d'Orléans (futur roi des français). Long. 16 cm (Sotheby's Paris. 19 nov. 2019. 125) _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
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| Sujet: rafraichissoir verre argent Odiot Louis-Philippe Orléans Mer 14 Juil 2021 - 11:50 | |
| Paire de rafraichissoirs à verres en argent Aux armes de Louis-Philippe duc d'Orléans Marque de Jean-Baptiste-Claude OdiotH 12.5; L 35.5; P 23.5 cm / P 4,760 g Kunsthaus Lempertz. 15/07/2021. 204 _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12996 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: plat service ovale argent Odiot Louis-Philippe Orléans Mer 14 Juil 2021 - 12:00 | |
| Plat de service ovale en argent Aux armes de Louis-Philippe duc d'Orléans71.5 x 48.3 cm / P. 5,055 g. Marque de Jean-Baptiste-Claude OdiotKunsthaus Lempertz. 15/07/2021. 205 _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24808 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: service penthievre orleans plat ragout thomas fermain odiot Mer 14 Juil 2021 - 13:11 | |
| _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | jacob pierre Princesse, Prince Etranger
Nombre de messages : 2096 Age : 64 Localisation : belgique Date d'inscription : 11/02/2008
| Sujet: Re: MAD expo : Dessiner l’or et l’argent, Odiot orfèvre Mer 14 Juil 2021 - 17:50 | |
| Le plat allongé de la vente de Leye chez Lempertz demain 15 juillet correspond à la cloche qui est conservée au Gulbenkian ! Renseignement oral de B de Leye . | |
| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12996 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Odiot milieu surtout corbeille Musée Arts Décoratifs Lun 18 Oct 2021 - 11:27 | |
| Acquis par le MAD :(Fraysse. 14/10/2021. 59. Résultat : 40000 €) Jean-Baptiste Claude-Odiot (1763-1850) Milieu de surtout en argent, posant sur un socle ovale, les bordures à moulures de palmettes, le socle appliqué de masques de Bacchus dans une couronne de laurier et feuillage alternés de cornes d’abondance entrecroisées, supportant une torchère balustre et deux femmes drapées à l’antique, les bras levés, portant la corbeille ovale ajourée de filets plats et entrelacs de vannerie ; la coupe intérieure en métal argenté rapportée postérieurement, de la maison ODIOT, PREVOST et RECIPION (1894-1906). Gravé d’un monogramme sur le socle. Poinçon de l’orfèvre Jean-Baptiste-Claude Odiot, insculpation 1801 et marque en toutes lettres. Paris, 1819-1838. Hauteur : 53 cm – Dimensions de la coupe : 34 x 29 cm Poids brut : 6,553 Kg Bibliographie : FRANÇOIS, GAUBE DU GERS, Odiot, L’orfèvre, éd. Sous le vent, Paris, 1990, p. 66. un petit calque à la plume par Jean-Baptiste-Claude ODIOT, représentant un milieu de surtout similaire (Fig. 1). _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
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| Sujet: dessin coiffeuse table toilette Marie Louise Odiot Thomire Sam 30 Oct 2021 - 10:27 | |
| ADRIEN-LOUIS-MARIE CAVELIER (1785-1867) PIERRE PAUL PRUD’HON, D’APRES Coiffeuse avec miroir et tabouret de l’Impératrice Marie-Louise à l’occasion de son Mariage avec l’Empereur Napoléon Ier, dans la chapelle du Louvre.Plume et encre brune et lavis de couleurs et gouache, sur crayon, sur au moins douze feuilles jointes marouflées sur toile. (petit accident et usures) 2.10 x 1.83 m Cadre en bois doré 60 000/80 000 € Reprise en couleurs et en grandeur d’exécution d’après le dessin de Pierre Paul Prud’hon Provenance : - Maison Odiot, Paris. - Christie’s London, Old Master & Bristish drawings, 8 july 2015, n° 206. - Collection privée Paris. Historique : Ce dessin de taille monumentale provenant de la Collection Odiot est l’un des derniers témoignages encore existant du magnifique cadeau que la ville de Paris fit à Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine à l’occasion de son mariage avec l’empereur Napoléon Ier en 1810. Marie-Louise est représentée dans cette conception sous les traits de Flore, accompagnée par des puttis personnifiant les arts et les sciences. Les pieds de la table représentaient des cornes d’abondance reliées par un mascaron surmonté d’un vase à parfum. La table de toilette en vermeil et lapis sera réalisée par L’orfèvre Odiot et le bronzier Thomire, puis offerte à la ville de Paris le 15 août 1810.Elle sera fondue en 1832 sur ordre de Marie-Louise pour venir en aide aux victimes du Choléra. Expositions : - Paris, Palais des Beaux-Arts, Pierre Paul Prud’hon, 1922, n°. 283. (Réalisé par la Maison Odiot) - Chine, Napoleon The Eagle Over Europe, Four exhibitions in China, Hubei Provincial Museum, Tianjin Museum, Lianonig Provincial, Museum,Nanjing Museum, 2015. Littérature : - J. Guiffrey, L’Œuvre de Pierre Paul Prud’hon (Archives de l’art français), 1924, p. 366 ; - J.-M Pinçon & O. Gaube du Gers, Odiot, l’Orfèvre, Paris 1990, p. 105, reproduit - Jean-Pierre Samoyault, Mobilier Français Consulat et Empire, Ed. Gourcuff Gradenigo, p.229 reproduit. Œuvres en rapport : - Collection Comte Charles-André Colonna Walewski, Adrien-Louis-Marie Cavelier, Psyché de l’impératrice Marie-Louise, plume, aquarelle, lavis, vers 1810, 305 x 173,5cm. - The Metropolitan Museum of Art, projet d’une table, ancienne Collection Elisha Whittelsey, Fonds Elisha Whittelsey, 1960. - Vente Paris Drouot, La grande glace pour la chambre de l’Impératrice Marie-Louise à Fontainebleau, 25 janvier 2013, n°32. OF 09/11/2021. 213. Est. : 60 000 - 80 000 € _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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