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 Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon

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MessageSujet: Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon   Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon Icon_minitimeMer 30 Aoû 2017 - 13:46

Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon Event_10

Hubert Robert et la fabrique des jardins

Exposition au château de La Roche-Guyon
du 9 septembre au 26 novembre 2017

« Ce n’est donc ni en architecte, ni en jardinier, c’est en poète et en peintre qu’il faut composer des paysages, afin d’intéresser tout à la fois l’œil et l’esprit. » Marquis de Girardin

Un regard inédit sur Hubert Robert

L'exposition entend à travers les oeuvres réunies au Château de La Roche-Guyon présenter un aspect largement inconnu de l'oeuvre du peintre paysagiste Hubert Robert (1733-1808), homme des Lumières et artiste visionnaire, son rôle dans la composition des paysages et l'invention des ruines, monuments et mémorials pour les jardins. C'est la première fois, qu'une exposition consacrée à Hubert Robert et les jardins est organisée. Elle rassemble environ 70 oeuvres, dont nombre n'ont jamais été exposées, issues de collections publiques et privées. Elles bénéficient de nouvelles identifications, révisions et interprétations.

Peintures, dessins, gravures ou bien encore maquettes sont mis en regard par le commissaire d'exposition Gabriel Wick, spécialiste de l'histoire des jardins, avec des recueils de gravures publiés au début du XIXème siècle. Des photographies vont permettre de faire le portrait actuel des fabriques et paysages liés à Hubert Robert. Le château de La Roche-Guyon, fief de la famille La Rochefoucauld, de leur fille et de son époux, le duc et la duchesse de Chabot, principaux mécènes du peintre, est le lieu idéal pour accueillir cette exposition.

Le paysage, une œuvre poétique et artistique

Durant la décennie 1770, la conception de jardins paysagers devint une pratique distinctive des aristocrates éclairés qui leur permettait d’exprimer une vision personnelle, reflétant leur sensibilité, leur raffinement et leur sophistication.
Célèbre peintre de ruines et de paysages, Hubert Robert, qui est à la fois conservateur du nouveau musée du Louvre et dessinateur des jardins du roi dès 1778, fait l’objet d’une ferveur par ces aristocrates qui semblent regarder la nature à travers l’imagination d’Hubert Robert. Ils recherchent ses conseils pour la mise en scène de leurs jardins ; au service du roi à Versailles et Rambouillet, à celui du duc et de la duchesse de Chabot à La Roche-Guyon, la princesse de Monaco à Betz, du prince de Beauvau à Saint-Germain-en-Laye ou encore du marquis de Laborde à Méréville.

Le « Jardin anglais » de La Roche-Guyon

Hubert Robert a fait bénéficier la duchesse d’Enville et les Chabot de ses précieux conseils pour embellir les alentours du Château. Il transforme le donjon du XIIème siècle qui domine – à quelque 70 mètres – la demeure des La Rochefoucauld, en ruine pittoresque.
Ce jardin paysager, dit le Jardin Anglais, est composé du donjon, d’une cascade artificielle de 22 mètres de hauteur et de nombreuses grottes incrustées de coquillages. Bien qu’il fût laissé à l’abandon pendant de longues années à la fin du XXème siècle, de nombreux vestiges importants demeurent et doivent être conservés.

Une visite guidée du « Jardin anglais » sera proposée au public à l’occasion de cette exposition tous les dimanches, de septembre à mi-novembre, ainsi qu’un cycle de visites des jardins présentés dans l’exposition. Enfin, un colloque en novembre approfondira le propos.

L’exposition Hubert Robert et la fabrique des jardins bénéficie de l’expertise de nombreux historiens de l’art spécialisés dans l’étude d’Hubert Robert (Sarah Catala, conseillère scientifique pour l’exposition), de l’histoire des jardins ou de l’architecture (Diederik Bakhüys, Augustin de Butler, Nicole Gouiric, Christophe Morin, Monique Mosser, Gabrielle Soullier-de-Roincé, Gabriel Wick), qui contribueront à la rédaction d’essais publiés dans le catalogue éponyme qui accompagne l’exposition (éditions Artlys).

Château de La Roche-Guyon
1, rue de l'Audience, 95780 La Roche-Guyon 33 (0)1 34 79 74 42

http://www.chateaudelarocheguyon.fr
Communiqué de Presse (ici)



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MessageSujet: Orangerie château Versailles Hubert Robert peinture   Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon Icon_minitimeMer 30 Aoû 2017 - 13:47

En complément.

Comme annoncé à l'époque de sa récente acquisition (sept. 2016),
L’Orangerie du château de Versailles sera présentée à cette exposition.

Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon Downlo14
© Château de Versailles, Dist. RMN / © Christophe Fouin

Nº d'inventaire: V.2016.21
Robert, Hubert (peintre)
Date de création : 1777-1798 (XVIIIe siècle)
Dimensions : œuvre: 46,1 x 37 cm cadre: 62,5 x 49,2 x 5 cm
Matière et technique : huile sur panneau, bois doré et sculpté
Personne représentée : Isis

Historique : ancienne collection Adrien Fauchier-Magnan, vente Sotheby’s, Londres, 4 décembre 1935 ; ancienne collection Paul-Louis Weiller, puis par descendance ; achat par préemption à la vente Christie’s, Paris, le 14 septembre 2016, lot 52

Lien connexe sur le forum ici.

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MessageSujet: Re: Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon   Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon Icon_minitimeMer 30 Aoû 2017 - 13:54

Espérons de cette exposition soit moins rachitique que les précédentes !!!

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MessageSujet: Sarah Catala Hubert Robert fabrique jardins exposition    Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon Icon_minitimeMer 30 Aoû 2017 - 14:21

Hubert Robert et la fabrique des jardins : du projet à la réalisation du catalogue

Par Sarah Catala, conseillère scientifique pour l’exposition. 1er août 2017
https://www.abecedarioandco.com/single-post/Hubert-Robert-et-la-fabrique-des-jardins-catalogue

Tout a commencé en juin 2015, quand j’ai reçu un email de Gabriel Wick souhaitant discuter d’un projet d’exposition sur l’activité d’Hubert Robert et les jardins. J’ai intégré le comité scientifique composé de Monique Mosser, Nicole Gouiric, Christophe Morin, Diederik Bakhuÿs et Gabrielle Soullier de Roincé, avant d’assurer la co-direction du catalogue. On a échangé des mois avec Gabriel et l’administration du château de La Roche-Guyon, alors dirigé par Yves Chevallier pour déterminer le sujet et le budget de l’exposition... Pas la même échelle que le Louvre en 2016 (voir mon post), mais la même volonté de continuer à mieux cerner l’oeuvre de l’artiste. Progressivement, on est passé de l’exposition idéale à celle réalisable. On aurait adoré emprunter des dizaines de peintures à l’étranger ou en mains privées. Cependant, vous verrez des dessins inédits ou correctement identifiés, et bien sûr des peintures connues mais situées dans un contexte précis.

Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon 4ee1d810
Hubert Robert, Vue du château de La Roche-Guyon, vers 1773-1775, pierre noire,
collection privée.
L'oeuvre sera exposée pour la première fois en 2017.

Pourquoi une exposition au château de La Roche-Guyon ?

Parce que ce lieu a été au coeur de l’activité des jardins de Robert. D'abord, le pittoresque du site ne pouvait manquer de séduire l’artiste qui s’était fait une spécialité des vues de ruines existantes, réinventées ou anticipées. Ensuite, dès le milieu du XVIIIe siècle, La Roche-Guyon est un espace de créations paysagères, d’innovations botaniques, d’échanges sur la “nouvelle mode” venue d’Angleterre… et il appartenait aux clients les plus fidèles de Robert : les familles La Rochefoucauld et Rohan-Chabot. Enfin, le lieu a survécu aux vicissitudes du temps et se visite toujours !

L’exposition Hubert Robert et la fabrique des jardins est la première consacrée au travail de l’artiste dans l’aménagement de parcs paysagers. Elle fait suite à l’ouvrage Un paysage des Lumières, le jardin anglais du château de la Roche-Guyon de Gabriel Wick, paru en 2014, qui évoquait la collaboration de l’artiste dans le domaine des La Rochefoucauld. Il nous a semblé intéressant de compléter le travail capital, publié par Jean de Cayeux en 1987, Hubert Robert et les jardins.

A l'occasion de l'exposition Hubert Robert à Washington, nous avons été invité à communiquer en septembre 2016, dans le cadre de deux journées d'études intitulées Hubert Robert and French culture garden, organisées à Dumbarton Oaks (voir mon post), par le Garden and Landscape Studies Center et le Casva.

Avec Gabriel, nous avons dirigé le catalogue de l’exposition afin de préciser les collaborations de Robert dans les jardins du roi mais aussi et surtout d’amateurs, tout en ouvrant de nouvelles pistes de réflexions, notamment sur la sociabilité, le statut des oeuvres (modello ? portrait de jardin ? ricordo ?) et l’auctorialité d’un jardin… quoiqu’il en soit, Hubert Robert est définitivement un peintre visionnaire !

Mais c’est surtout l’image d’un Robert prolifique et aux activités diverses (peintre, professeur de dessin, concepteur de jardins et conservateur) mais inséparables que nous avons souhaité dresser. Il semble avoir agi comme un directeur artistique, oeuvrant à l’aménagement des jardins en dépassant les frontières de son métier initial de peintre d’architectures.

Que lira-t-on dans le catalogue d’exposition ?

Dans mon essai, je me suis intéressée à la sociabilité de Robert, en particulier à la manière dont elle agit dans l’enseignement du dessin de paysages, lors des réunions qu’organisaient les Chabot, mais aussi à travers la commande du cycle exceptionnel peint pour l’archevêque de Rouen, cousin des La Rochefoucauld, que j’ai étudiée avec Diederik Bakhuÿs, conservateur au musée des beaux-arts de Rouen où sont conservées cinq peintures autrefois à l’archevêché.

Gabriel s’est penché sur la mise en scène d’une identité aristocratique par Robert dans les jardins, dans un essai qui conclut ce vaste champs d’investigation qu’est l’étude des pratiques artistiques et des relations sociales au XVIIIe siècle. Dans le cas de Robert, les figures d’artistes, de clients et d’amateurs qui pratiquent le dessin de paysage tout en s’impliquant dans l’aménagement de jardins s'entremêlent. Cette relation ambiguë, souple et par conséquent, peu documentée par les archives, est évoquée dans l’étude de Christophe Morin sur la création de la cascade du château de La Roche-Guyon, ainsi que dans les essais consacrés à l'aménagement des jardins royaux par Gabrielle de Roincée, au parc de Méréville imaginé par le financier La Borde par Nicole Gouiric. Enfin, dans un dernier essai, Gabriel a mis en perspective l’activité liée aux jardins de Robert avec son travail sur la fabrique, en particulier l’artefact, qui est une composante de la notion de pittoresque, si présente dans l’oeuvre de Robert et qu’a analysé Monique Mosser.

Nous avons conclu l’ouvrage par une courte chronologie de la vie de Robert, une liste alphabétique récapitulant les jardins pour lesquels son implication est avérée, puis une liste des oeuvres exposées au château (la majorité est illustrée).
Par ailleurs, vous verrez des plans des laiteries dessinés par Gabriel !

Quelles sont les nouveautés ?

Nous avons souhaité présenter des oeuvres inédites, comme les dessins issus de collections privées qu’Hubert Robert fournissait à ses clients et élèves, ainsi que leurs copies. Ce modeste ensemble constitue l’un des rares exemples connus à ce jour d'enseignement du dessin de paysage prodigué aux amateurs du XVIIIe siècle en France. Un second ensemble de dessins inédits témoigne de l’implication de Robert dans la rénovation de la Tour de Guy qui domine encore le domaine de La Roche-Guyon.

Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon 4ee1d811
"Léger moins rouge" ou "renforcer jaune" ?
Corrections de la chromie des images du catalogue
avec Isabelle Loric dans les locaux de la RMN - photo Sarah Catala 2017

Nous avons intégré ces oeuvres à celles - dessins comme peintures - plus connues mais pas toujours correctement identifiées ou datées. Gabriel, qui a une passion pour les maquettes en liège de monuments antiques a eu raison de me convaincre de les publier et les exposer, car d’une part elles proviennent de la collection du duc de Chabot et d’autre part, elles témoignent parfaitement des “folies” du Grand Tour.

Puis vient le temps de la nature photographié par Catherine Pachowski. Ou plutôt, comment la nature envahit les jardins abandonnés, vendus, démantelés des fabriques peintes ou imaginées par Robert. Certaines sont à découvrir ici.

Merci !

Le catalogue est publié aux éditions de la RMN, grâce au soutien de Séverine Cuzin-Shulte et  de la patiente mais dynamique Emmanuelle Maffesoli.
Avec Gabriel, on ne remerciera jamais assez Yves Chevallier pour sa confiance et Marie-Laure Atger, qui lui a succédé à la direction du château de La Roche-Guyon. Puis, il y a les auteurs, les prêteurs et collègues sans qui rien n’aurait été possible.

Personnellement, c’est Anne Leclair, une des historiennes les plus passionnées et courageuses (on attend tous son “Suvée” avec impatience…) que je connaisse, que je souhaite remercier du fond du coeur. En sa délicieuse compagnie, ainsi que celle de son mari, j’ai pu découvrir des feuilles absolument inédites et uniques : des copies d’après Hubert Robert signées par Elisabeth-Louise de Chabot, amateur le plus important du cercle de l’artiste ! Mais je vous laisse découvrir pourquoi dans le catalogue qui sort en septembre.

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MessageSujet: chateau roche guyon hubert robert   Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon Icon_minitimeDim 24 Sep 2017 - 11:15

Le Monde

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Sur ce tabeau d’Hubert Robert, « Vue du chateau de Madame d’Enville », peint en 1773, la tour de La Roche-Guyon est encore intacte.
C. LANCIEN, C. LOISEL/REUNION DES MUSEES METROPOLITAINS ROUEN NORMANDIE

Doit-on encore présenter La Roche-Guyon, l’un des plus beaux châteaux d’Ile-de-France ? Partiellement troglodytique, la bâtisse semble lovée dans la grande falaise de craie blanche qui la surplombe, sur la rive droite de la Seine. Les boucles du fleuve serpentent devant son exceptionnel potager, et sa tour domine l’ensemble.

C’est d’elle qu’il faudrait partir, d’ailleurs, pour entrer dans l’univers passionnant du peintre Hubert Robert (1733-1808), auquel le château consacre une exposition. C’est un aspect largement inconnu de l’œuvre d’Hubert Robert qui est mis en lumière : son rôle dans la composition des paysages et « l’invention » des ruines, monuments et mémoriaux comme éléments de décor pour les jardins. La tour de La Roche-Guyon, dont Hubert Robert fit une « fausse » ruine, est justement l’un des exemples du travail d’architecte paysagiste de l’artiste.

A travers 70 œuvres, souvent exposées pour la première fois, le commissaire de l’exposition, Gabriel Wick, fait revivre les paysages – aujourd’hui disparus – conçus par Hubert Robert. Des photographies livrent le portrait actuel des fabriques et paysages liés au peintre, à qui le Louvre avait consacré une grande exposition en 2016. « Ce n’est ni en architecte ni en jardinier, c’est en poète et en peintre qu’il faut composer des paysages, disait le marquis de Girardin, afin d’intéresser tout à la fois l’œil et l’esprit. » C’est exactement ce à quoi parvient la merveilleuse exposition « Hubert Robert et la fabrique des jardins ».

La visite de l’exposition « Hubert Robert et la fabrique des jardins » (jusqu’au 26 novembre) est comprise dans le droit d’entrée du château. Château de La Roche-Guyon, 1, rue de l’Audience, 95780 La Roche-Guyon. Aux confins du Val-d’Oise, à une heure de Paris. Tél. : 01-34-79-74-42. Chateaudelarocheguyon.fr

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MessageSujet: Re: Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon   Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon Icon_minitimeDim 24 Sep 2017 - 12:18

Quelques tableaux ont déjà été présentés dans le cadre de l’exposition “Jardins” au Grand Palais :

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MessageSujet: Re: Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon   Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon Icon_minitimeSam 4 Nov 2017 - 12:21

Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon 21273510
©THOMAS GARNIER

Dans les pas d'Hubert Robert

On le connaît comme peintre mais on lui doit aussi les plus beaux jardins pittoresques du xviii e siècle. Promenade au fil des parcs et fabriques réalisés par Hubert Robert, alors qu'une exposition lui est consacrée au château de La Roche-Guyon.


04/11/2017. M. Niermans
https://www.lesechos.fr/week-end/voyages/voyages/030817429993-dans-les-pas-dhubert-robert-2127358.php

C'est un rêve éveillé du xviiie siècle transcrit dans la réalité. Artiste consacré, membre de l'Académie royale de peinture, Hubert Robert construit pour les autres des univers rêvés, les plus beaux de son temps. Sa parfaite connaissance de l'antique et son goût affiné de la mise en scène le portent à concevoir des paysages oniriques inspirés du passé. De ses peintures, il fait des jardins, crée des temples, des tombeaux, des ponts ruinés que font élever dans leurs parcs ses clients et mécènes à qui parfois il montre à dessiner...

Au château de La Roche-Guyon, Elisabeth-Louise et Louis-Antoine Auguste de Chabot sont de ces amateurs de paysage. Ainsi, vers 1770, à leur demande, Hubert Robert métamorphose la tour de Guy qui domine leur demeure en une ruine pittoresque. « Les deux colonnes doriques surmontées d'un fronton qu'il dessine laissent entendre un passé immémorial, note Gabriel Wick, le commissaire de l'exposition. Franchie l'ouverture, un escalier conduit dans les entrailles du donjon médiéval jusqu'à la crypte seigneuriale. » Tel est le terme de la « promenade dans la montagne » du jardin anglais tracé à flanc de coteau quelques années plus tôt pour la duchesse d'Enville, la mère d'Elisabeth-Louise. Semé de cavernes incrustées de coquillages, de grottes creusées à même la falaise, ce parcours sinueux où jadis des cascades fracassantes finissaient leur course dans les douves du château offre aujourd'hui une vision endormie. Robert en est-il l'instigateur ? Difficile de l'affirmer.

Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon 21273511
Dessin à la sanguine de la tour de Guy, pour le château de la Roche-Guyon ©Vicomte de Rohan

Ni jardinier ni architecte, ni botaniste ni ingénieur, mais peintre scénographe sans compétence technique, Hubert Robert dessine, suggère, propose, conseille, invente des architectures. Ses tableaux sont ses projets, des invitations d'ailleurs, des leurres du temps. Ainsi, en 1777, est-il appelé par le comte d'Angiviller, surintendant des Bâtiments du roi à Versailles pour mettre au « goût du jour » le bosquet des Bains d'Apollon. L'installation de Jules Hardouin-Mansart de 1705 du groupe de sculptures « d'Apollon servi par les nymphes et des chevaux du soleil » provenant de la grotte de Téthys est passée de mode. La tendance est au jardin de « l'homme sensible », naturel, affranchi des diktats classiques.

Prenant en compte le dénivelé du terrain, Hubert Robert dessine un jardin-tableau, au centre duquel il place un gigantesque rocher abritant une grotte laissant entrevoir un palais obscur. Scène inaccessible sur laquelle il installe les blocs de sculptures qu'il sépare les uns des autres. « L'effet est théâtral. Il met en place les personnages. L'impression de mouvement, de vie est totale, précise Raphaël Masson, conservateur en chef du patrimoine au château de Versailles. On se trouve face à un instantané dans un paysage dont le naturel est renforcé par la présence de l'eau qui jaillit de toutes parts. La vision de l'oeuvre s'en trouve changée. » Et l'effet de surprise total, ménagé par des petites allées sombres et sinueuses bordées de buis vertigineux qui mènent à la découverte de la scène qu'un lac tient à distance.
(Cf. Du Bosquet du marais au bosquet d’Apollon)

Un scénographe très demandé

Sept ans plus tard, en 1784, Hubert Robert est nommé dessinateur du roi. Les commandes royales affluent, telle celle de la laiterie de Rambouillet que Louis XVI fait édifier pour Marie-Antoinette dans l'espoir que la reine trouve quelque intérêt au domaine qu'il vient d'acquérir. Bijou d'architecture pastorale à l'antique signé de l'architecte-entrepreneur Thévenin, ce temple du lait accueille un amas de rochers - où l'on retrouve la main du peintre - servant d'écrin à la blanche statue d'Amalthée de Pierre Julien. Préférant d'autres retraites champêtres, Marie-Antoinette n'y vint qu'une seule fois, le 26 juin 1787. Difficile de se glisser dans les rêves des autres...

Ceux du marquis Jean-Joseph de Laborde, self-made-man, banquier de la cour, grand amateur de pittoresque sont tous autres. Au faîte sa carrière, cet homme immensément riche - le plus riche du royaume murmure-t-on - se voit contraint par la volonté royale de céder au duc de Penthièvre sa propriété de La Ferté-Vidame, où il s'est adonné à l'art géométrique et grandiose des jardins à la française... Acquis en 1784 son nouveau domaine, Méréville, avec son parc de 90 hectares, sera une flânerie où, tout au long du parcours tracé par Bélanger, l'architecte de la Folie du comte d'Artois à Bagatelle, Hubert Robert sème de remarquables petits édifices répondant aux aspirations du marquis qui « entend rester dans la postérité en tant que fondateur d'une dynastie », souligne Gabriel Wick. Ainsi, une admirable « laiterie de propreté » est construite pour célébrer le mariage de sa fille Nathalie de Laborde avec le futur duc de Mouchy. Ainsi, le Temple de la piété filiale inspiré de celui de la Sibylle à Tivoli, est érigé pour abriter une statue de Nathalie rendant grâce à son père. Ainsi, la colonne rostrale élevée à la gloire de l'expédition de La Pérouse évoque la mémoire de ses deux fils naufragés en Alaska en 1786. Tandis que le chemin égrène une multitude de ponts, de pavillons de bois, de grottes aux eaux écumantes, un moulin, le cénotaphe du navigateur Cook...

Extraordinaire rêverie rousseauiste, le projet touche au sublime et le charme du lieu est tel qu'on peine à imaginer l'ampleur des travaux qui bouleversèrent le paysage. Pendant dix ans, 400 ouvriers s'employèrent quotidiennement à la tâche. Les dépenses dépassèrent la mesure... Mais qu'importe ! Méréville se doit d'être le chef-d'oeuvre du genre. Puis le couperet de la Révolution emportera le marquis de Laborde en 1794. Et le temps passa. Le domaine changea de main. En 1890, sauvées in extremis de la destruction par le comte de Saint-Léon, les fabriques prirent le chemin du parc de Jeurre tout proche, où elles demeurent toujours dans un paysage acadien. Privé de ses joyaux, Méréville tomba dans l'oubli. Racheté en 2000 après des années d'errance par le Conseil départemental de l'Essonne, le jardin retrouva vie. Reste un paysage admirable. Une délicieuse promenade hors du temps, telle celle d'Ermenonville où, à la demande du marquis de Girardin, le peintre dessina le tombeau de Jean-Jacques Rousseau sur lequel veillent des peupliers. Une sorte de voyage où « sous la vaste étendue du ciel, l'homme sensible goûte les joies de la vie champêtre et se régénère par le spectacle de la nature ».

Hubert Robert en 5 points

01. Un talent précoce

Au collège, un de ses professeurs repère les talents du jeune Hubert en découvrant un dessin de mousquetaire au dos... d'une version de grec.

02. Un pro des ruines

Suivant son mécène, le futur duc de Choiseul, il part en Italie à 21 ans, en 1754, et ne rentre à Paris qu'en 1765. Il multiplie les dessins et croquis de paysages ruinés, d'où son surnom de « Robert des ruines ». Pensionnaire de l'Académie de France à Rome, il y fait la connaissance de Jean-Honoré Fragonard. Les deux peintres deviendront amis.

03. Un caprice à l'Académie

Le 26 juillet 1766, il présente Le Port de Ripetta à Rome, à l'Académie royale de peinture. Grâce à ce « caprice » (terme désignant une peinture de paysage imaginaire avec ruines) il est reçu et obtient le droit d'exposer au Salon.

04. Il fait de la prison

Déclaré « suspect » par le Comité de surveillance révolutionnaire, pour sa proximité avec l'aristocratie, Hubert Robert est emprisonné du 29 octobre 1793 au 4 août 1794, après la chute de Robespierre. Il en tirera des peintures sur assiettes et des dessins témoignant de la vie carcérale.

05. Le Louvre est sa maison

À partir de 1779 et jusqu'en 1806, il dispose d'un appartement sous la Grande Galerie du Louvre et d'un atelier donnant sur la Cour carrée. Conservateur du « Muséum national des arts » (futur musée du Louvre), il participe à l'aménagement du musée tel que nous le connaissons.


Carnet de promenade

Bosquet des bains d'Apollon  : ouvert tous les jours sauf le lundi et gratuit à partir du 1er novembre.
Parc de Versailles, place d'Armes, 78000 Versailles. www.chateauversailles.fr.

Laiterie de la Reine  : ouvert tous les jours sauf le mardi, de 9 h 50 à 12 h 00 et de 13 h 50 à 17 h 00 (horaires d'hiver). Entrée : 9 EUR, avec la visite commentée.
Parc du château de Rambouillet, domaine national de Rambouillet, 78120 Rambouillet. www.château-rambouillet. fr

Domaine de Méréville  : ouvert jusqu'à fin octobre. Visites sur demande.
Rue Voltaire, 91660 Méréville. www.essonne.fr. Tous renseignements : office du tourisme d'Etampes (Tél. : 01 69 92 69 00. tourisme@caese.fr).

Parc de Jeurre  : ouvert du 1er juin au 31 août et toute l'année sur demande pour les groupes de plus de 12 personnes. Entrée : 8 EUR.
91150 Morigny-Champigny. Tél. : 01 64 94 57 43. www.parcdejeurre.fr

Parc Jean-Jacques Rousseau  : ouvert du mardi au dimanche, de 11 h à 17 h 30 (horaires d'hiver). Entrée 5 EUR.
1, rue René de Girardin, 60950 Ermenonville. Tél : 03 44 10 45 75. www.parc-rousseau.fr.

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Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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MessageSujet: colloque Hubert Robert Roche Guyon 2017   Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon Icon_minitimeLun 6 Nov 2017 - 16:07

Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon Colloq12

Colloque Hubert Robert
château de La Roche-Guyon
18 novembre 2017

Ce colloque rassemblera diverses perspectives sur l’œuvre peinte et construite d’Hubert Robert.
Des historiennes évoqueront leurs dernières recherches sur la vie et la carrière de ce peintre et concepteur des jardins.
Des Architectes en Chef des Monuments Historiques, qui sont intervenus dans la restauration de ses paysages et bâtiments, parleront de leurs expériences et de leurs connaissances de l’artiste.
Des propriétaires et responsables de jardins et de structures relateront, quant à eux, le défi de conservation et de mise en valeur de ces compositions délicates et richement nuancées.

Toutes ces approches ont pour but de fournir des orientations, stratégies et approches aux projets de restauration et mise en valeur du jardin anglais du château de La Roche-Guyon, de la pyramide de Mauperthuis ou du parc de Méréville.

Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon Colloq13

La participation à ce colloque est gratuite, cependant il est nécessaire de s’inscrire
par email à service.accueil@chateaudelarocheguyon.fr
par tel au 01 34 79 74 42
ou par courrier à l’adresse : Établissement public du château de La Roche-Guyon 1, rue de l’Audience. 95780 La Roche-Guyon

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MessageSujet: Hubert ROBERT au musée Calvet d'Avignon   Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon Icon_minitimeLun 6 Nov 2017 - 20:15

J'ai repéré trois tableaux d'Hubert ROBERT (1733-1808) au musée Calvet d'Avignon :

Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon 20170912
Passage d'un troupeau devant le Colisée et l'Arc de Constantin à Rome (1770) et L'Abreuvoir dans une galerie antique en ruines (1770)

Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon 20170913
Le Printemps (1803)

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MessageSujet: Re: Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon   Hubert Robert et la fabrique des jardins à La Roche-Guyon Icon_minitime

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