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Histoire, description et guide du chateau de Versailles
Jouer avec le feu. La pyrotechnie au service du pouvoir.
2 participants
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G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12981 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Jouer avec le feu. La pyrotechnie au service du pouvoir. Dim 14 Avr 2019 - 10:15
Jouer avec le feu. La pyrotechnie au service du pouvoir. Conférence : Gaëlle Lafage Paris, Centre André Chastel, 17 avril 2019
Parmi les spectacles donnés sous l’Ancien Régime, les feux d’artifice font partie des plus délicats à se représenter. Ils étaient associés à la plupart des réjouissances publiques, solennisant les grands événements des règnes. Cette tradition des feux d’artifice pour animer les fêtes s’est perpétuée jusqu’à nous, mais les techniques et les goûts se sont tant transformés que nos feux sont devenus de lointains descendants, à la physionomie bien distincte de celle de leurs ancêtres.
Les décors et les machines étaient indissociables de ces spectacles qui réunissaient les artificiers, les artistes et parfois également les gens de lettres. Les traités du XVIIe et du XVIIIe siècle insistaient sur l’importance de ces décors pensés pour servir l’événement célébré. Des théâtres, comme on les appelait alors, prenant la forme d’architectures ou de paysages peuplés de dieux, de monstres, et enrichis d’emblèmes ou de devises, étaient construits pour accueillir et dissimuler les pièces d’artifice qui, à la nuit tombée, venaient animer les décors. Presque toujours détruits à la fin des spectacles, ces structures éphémères faites de bois et de toiles ne laissèrent que des témoignages très partiels. Les descriptions ne permettent pas de visualiser leurs formes, quant aux dessins et aux gravures ils ne peuvent que figer un instant de ces tableaux de lumières mouvantes.
La volonté, à cette époque, de conserver la mémoire de ces ouvrages éphémères prouve l’importance qu’on leur accordait. Un grand soin était porté à leur élaboration et les sommes employées pour leur réalisation étaient considérables. Les feux d’artifice étaient considérés comme des sortes de messagers, qui, par leur bruit et leur éclat au milieu de la nuit, faisaient partager la joie d’un événement heureux (une victoire, une naissance, la paix ou un mariage) tout en manifestant, au plus grand nombre, la puissance de celui qu’on célébrait. La symbolique associée à l’un des plus redoutables éléments et l’origine en grande partie guerrière de ces feux artificiels avaient la capacité de faire naître ce sentiment ambivalent de crainte et d’émerveillement chez les spectateurs. Ainsi, ces divertissements singuliers, apparus en Europe principalement à partir du XVe siècle, rythmèrent la vie des villes et des cours, métamorphosant les lieux, tantôt en terribles champs de bataille, tantôt en pays enchantés tels qu’en décrivaient la fable ou les romans.
Encore très expérimental, cet art de la pyrotechnie que l’on cherchait toujours à enrichir de nouvelles techniques dépendait particulièrement du temps et de la justesse de son exécution. Les ratés, voire les accidents, n’étaient pas rares, bien que les images que l’on nous a transmises montrent au contraire la magnificence de l’événement. Les sources permettent de suivre une partie de ces spectacles, de leur élaboration à leur réalisation. Elles nous laissent tout à la fois entrevoir le désir du commanditaire et des concepteurs, ce que virent les participants, et l’image que l’on souhaita en donner.
À partir de l’étude de plusieurs feux d’artifice ordonnés par la cour de France au XVIIe et au XVIIIe siècle, nous présenterons les spécificités de ces spectacles. Au carrefour entre art et sciences, ces feux d’artifice nous font suivre un imaginaire associé au pouvoir, ainsi que les recherches des artistes et des artisans pour rendre sensible le merveilleux.
Informations pratiques 17 Avril 2019 de 18 h 30 à 20 h Centre André Chastel, Galerie Colbert, 2 rue Vivienne, 75002 Paris, salle Ingres (2e étage) Entrée libre
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12981 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: artifice feux 1771 mariage comte Provence Jeu 18 Avr 2019 - 14:14
Autres images du Projet du feu d'artifice tiré à Versailles en présence de sa majesté Louis XV, le 15 mai 1771, à l'occasion du mariage de Monseigneur le comte de Provence et de Marie-Joséphine de Savoie, recueil relié conservé à la bibliothèque de Versailles :
Photos communiquées par C.E. Vial
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12981 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Victor Hundsbuckler album artifice Provence 1771 Louvre Jeu 17 Déc 2020 - 12:04
En complément, la conférence par Victor Hundsbuckler, diffusée en direct de l'Auditorium du Louvre le 11/12/2020 :
« Petits théâtres du sublime : les dessins du feu d’artifice tiré pour le mariage du comte de Provence, à Versailles le 15 mai 1771 »
Du feu tiré pour le mariage du comte de Provence en 1771, le musée du Louvre conserve un exceptionnel témoignage : un album de dessins exécutés sous la conduite de Morel, Torré et Seguin, artificiers en charge du feu. S’y trouve décrit un spectacle pyrotechnique décliné en chacun de ses tableaux, représentés dans l’intégralité de leurs effets et figures ; un spectacle à l’occasion duquel les artificiers ont surpassé les peintres.
Victor Hundsbuckler est conservateur au département des Arts graphiques du musée du Louvre où il est en charge des dessins français, italiens et espagnols du XVIIe siècle ; il a été commissaire de l’exposition consacrée aux Dessins italiens de la collection Mariette (Louvre, 2019), il enseigne l’histoire du dessin à l’École du Louvre et vient de publier le fac-similé du Projet de Feu d’Artifice tiré à Versailles, le 15 mai 1771 dans la collection « Carnets et album. Dessins du musée du Louvre » (Louvre Éditions, 2020).
Projet de feu d'artifice tiré à Versailles, le 15 mai 1771 Auteur(s) : Victor Hundsbuckler 48.00 € TTC
De Jacopo Bellini à Eugène Delacroix, six cents carnets d'artistes et albums de collectionneurs, conservés au musée du Louvre, permettent de mieux comprendre le processus créatif des maîtres qui les ont exécutés et d'apprécier le goût des amateurs qui se sont attachés à les constituer. Ces œuvres précieuses et fragiles demeurent pour la plupart méconnues.
Certaines d'entre elles, reproduites pour la première fois dans leurs dimensions d'origine, accompagnées d'une étude inédite, invitent désormais le public le plus large possible au plaisir de la découverte.
Illuminations et feux d'artifice ont toujours accompagné la vie de la Cour et les grands évènements, s'inscrivant parmi les dépenses les plus élevées de l'Ancien Régime. Trois fastueux mariages, célébrés à Versailles en 1770, 1771 et 1773, vont marquer un moment d'apogée de cet art éphémère où achèvement et destruction ne font qu'un. Celui du Dauphin, futur roi Louis XVI, ceux de ses frères, le comte de Provence et le comte d'Artois.
Du feu tiré pour le mariage du comte de Provence en 1771, le musée du Louvre conserve un exceptionnel témoignage : un album de dessins exécutés sous la conduite de Morel, Torré pour les pièces d'artifice et Seguin pour les illuminations.
S'y trouve décrit un spectacle pyrotechnique féérique à l'occasion duquel les artificiers se surpassèrent, pour le plus grand bonheur des spectateurs de l'époque et des lecteurs d'aujourd'hui.
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24427 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
Sujet: COCHIN PEROT BONNEVAL mariage louise-Elisabeth fete 1739 Mar 30 Nov 2021 - 19:50
COCHIN Charles Nicolas, Fils (Paris 1715 1790), (d'après) Veüe perspective de la Décoration élevée sur la terrasse du Château de VERSAILLES pour l'Illumination et le Feu d'artifice qui a été tiré à l'occasion du mariage de Mme Louise-Elisabeth de France avec Don Philippe second Infant d'Espagne le XXVI Aoust MDCCXXXIX (1739), peint par PEROT, réduit et gravé par C.N. Cochin Fils. Grande gravure à l'eau-forte et au burin d'après de BONNEVAL.
_________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24427 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
Sujet: COCHIN MARVIE OUVRIER fete naissance dauphin 1751 Mar 30 Nov 2021 - 19:54
COCHIN Charles Nicolas, Fils (Paris 1715-1790) (d'après) Vue perspective de la décoration élevée sur la terrasse du Château de Versailles pour l'illumination et le feu d'artifice qui a été tiré à l'occasion de la naissance de Monseigneur le Duc de Bourgogne le 30 Décembre 1751" Grande gravure en noir et blanc gravée par MARVIE (eau forte) et OUVRIER (burin).
_________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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Sujet: Re: Jouer avec le feu. La pyrotechnie au service du pouvoir.
Jouer avec le feu. La pyrotechnie au service du pouvoir.