Musée Lambinet : Exposition "Cent portraits pour un siècle"

Parce qu’il est riche de près de cinquante portraits peints et dessinés et qu’il est largement consacré à l’art de vivre au XVIIIe siècle, le musée Lambinet était le lieu idéal pour accueillir Cent portraits pour un siècle. De la cour à la ville sous les règnes de Louis XV et Louis XVI. Cette exposition rassemble une sélection d’oeuvres issues de l’exceptionnelle collection privée réunie par le « Conservatoire du portrait du XVIIIe siècle » (CPDHS).

Depuis plus de trente ans, le conservatoire du portrait du XVIIIe siècle s’efforce de réunir les effigies des contemporains de Louis XV et de Louis XVI. C’est une quête permanente afin d’identifier les modèles dont les noms ne sont pas toujours conservés ou dont les identités se révèlent erronées.
L’attrait marqué pour la famille royale a permis année après année de réunir pratiquement tous les visages des proches de Louis XV et de Louis XVI. Les noms des plus grands artistes, tels Louis-Michel Van Loo, Joseph-Siffrède Duplessis ou Elisabeth Vigée Le Brun, côtoient ceux de maîtres beaucoup moins célèbres, à l’exemple du Chevalier de Lorge ou d’Adelaïde Hubert. C’est là l’une des caractéristiques de cette galerie de portraits, car jamais l’artiste n’y a été privilégié par rapport au modèle.

Assurément, le XVIIIe siècle fut le siècle du portrait. Chacun désira avoir sa propre image afin de témoigner de son assise sociale, de sa réussite ou bien des sentiments qu’il développait pour le destinataire de l’effigie. C’est pourquoi le genre fut pratiqué par de si nombreux artistes.
Spécialistes, amateurs et grand public trouveront dans l’exposition et dans l’ouvrage qui l’accompagne une occasion unique de partir à la rencontre de ces cent personnages représentatifs de la cour de Louis XV et de Louis XVI, ainsi que de la vie d’une ville qui lui était alors étroitement associée.

Commissariat de l’exposition : Xavier SALMON, directeur du département des Arts graphiques - Musée du Louvre
Scénographie : Jérôme DUMOUX, Myartdesign
Catalogue : Cent portraits pour un siècle. De la cour à la ville sous les règnes de Louis XV et Louis XVI. Editions Snoeck, 25€.

Le communiqué de Presse

MUSÉE LAMBINET
54, boulevard de la Reine
78000 Versailles
Tél. 01 30 97 28 75
musee.lambinet@versailles.fr

Horaires d’ouverture
Ouvert du lundi au dimanche de 14h à 18h sauf le vendredi et les jours fériés.
Tarif de l’exposition
6€/4€
Gratuité sous conditions et le dernier dimanche du mois.

Des portraits de cette collection ont eut les honneurs de l'exposition Visiteurs à Versailles.
C'est une collection privée réunis par un amateur passionné par les personnages représentés qu'il identifie et documente.
Riche d’œuvres inédites, certaines sont d'ailleurs liées à l'intimité de la famille royale.
Je suis impatient de découvrir ce florilège issue de la collection d'un érudit.

A noter :

Dimanche 17 novembre à 15h
Visite-conférence "Cent portraits pour un siècle" sous la conduite du commissaire de l'exposition, Xavier SALMON, conservateur général du patrimoine et directeur du département des Arts graphiques du musée du Louvre.
Tarif : Droits d'entrée.

« Cent portraits pour un siècle » au Musée Lambinet
6 Novembre 2019. Versailles IMP. Publié par Corinne Martin-Rozès
http://www.versaillesinmypocket.com/2019/11/cent-portraits-pour-un-siecle-au-musee-lambinet.html

Le musée Lambinet présente cet hiver une attachante galerie de portraits du XVIIIème siècle. L’occasion de découvrir cent personnages représentatifs de la cour et de l’époque de Louis XV et de Louis XVI.

Assurément, le XVIIIe siècle fut celui du portrait : chacun désira avoir sa propre image afin de témoigner de son assise sociale, de sa réussite ou bien de ses sentiments. Le musée Lambinet de Versailles était donc l’endroit idéal pour accueillir, du 6 novembre 2019 au 1er mars 2020, une exposition intitulée Cent portraits pour un siècle : de la cour à la ville, sous les règnes de Louis XV et Louis XVI. Autant d’œuvres provenant exclusivement d’une collection privée, rassemblée depuis plusieurs décennies par un amateur éclairé et formalisée en un fonds unique, baptisé Conservatoire du Portrait du Dix-Huitième Siècle. S’il souhaite demeurer dans l’ombre, ce passionné a cependant accepté de sélectionner, en compagnie de Xavier Salmon, directeur du département des Arts graphiques au Musée du Louvre, une centaine d’œuvres parmi les quelque quatre cents qu’il a rassemblées.

Une histoire derrière chaque oeuvre

Tous ces tableaux ont une histoire. Certains reviennent de très loin, des cinq continents où ils avaient été éparpillés au fil des siècles. Certains étaient présentés avec un titre erroné, ou bien attribués depuis des années à un artiste qui n’était pas le bon. Grâce au travail de documentation et de recoupement du Conservatoire du Portrait du Dix-Huitième Siècle, ils ont aujourd’hui retrouvé leur titre exact et leur auteur. Année après année, le Conservatoire a ainsi réuni pratiquement tous les visages des proches de Louis XV et de Louis XVI. Tout au long de cette exposition, les noms des plus grands artistes, tels Elisabeth Vigée Le Brun et Louis-Michel Van Loo, côtoient ceux de maîtres beaucoup moins célèbres, à l’exemple du Chevalier de Lorge ou d’Adelaïde Hubert. C’est là l’une des caractéristiques de cette galerie de portraits, dans laquelle jamais l’artiste n’a été privilégié par rapport au modèle.

Le dossier de presse :
https://www.versailles.fr/fileadmin/user_upload/Versailles-fr/Culture/Etablissements_culturels/Mus%C3%A9e_Lambinet/Expositions/DP_ExpositionCentPortraits_MuseeLambinet.pdf


Atelier de Louis-Michel VAN LOO (Toulon, 1707 – Paris,1771)
Louis XV (1710-1774), en armure 1760
Huile sur toile
La bordure d’encadrement porte les mentions, dans le cartouche supérieur : LOUIS XV / PAR / L.M.
VAN LOO / 1760, et en partie inférieure : DONNE PAR LE ROI A Mme de GRAMONT

Adélaïde HUBERT, active dans le dernier quart du XVIIIe siècle
Profil de Louis XV (1710-1774) 1790
Pierre noire, estompe, rehauts de craie blanche sur papier crème
Annoté à la plume et encre noire dans un cartouche sur le passe-partout :  PORTRAIT DE LOUIS XV./PRESENTÉ A MADAME ADELAÏDE/Par sa très humble très obéissante/et très respectueuse servante Adelaïde Hubert/et dessiné par elle en 1790.

Attribué à Jean GIRARDET (Lunéville, 1709 – Nancy, 1778)
Marie Leszczynska (1703 - 1768) en vestale
Huile sur toile

Jean Martial FRÉDOU (Fontenay- Saint-Père, 1710 – Versailles, 1795)
D’après Alexandre ROSLIN (Malmö, 1718–Paris, 1793)
Le Dauphin Louis de France (1729 –1765), fils de Louis XV
Huile sur toile
Au dos, sur le châssis, pièce de papier annotée à la plume et encre brune : 185A -/ Duc de Penthièvre.

Cabinet du roi d’après Jean Étienne LIOTARD (Genève, 1702 –Genève 1789)
Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767), dauphine de France
Huile sur toile
Autrefois sur le châssis ancien, pièce de papier portant une annotation à la plume et encre brune : Marie-Josèphe de Saxe/Dauphine de France/Fille de Frédéric-Auguste Electeur de/Saxe et Roi de Pologne, née à Dresde en 1731/mariée en 1747 à Louis Dauphin de France/fils de Louis XV – morte à Versailles en 1767./Mère de Louis XVI, de Louis XVIII et de Charles X.
- Madame Henriette (1727-1752), fille de Louis XV
Huile sur toile.
- Madame Adélaïde (1732-1800), fille de Louis XV
Huile sur toile

Joseph DUCREUX (Nancy, 1735 –Paris, 1802)
Marie-Adélaïde de France (1732 –1800), dite Madame Adélaïde, fille de Louis XV
Huile sur toile
Annoté sur la toile de rentoilage : MISS BURROWS / BY ALLAN RAMSAY

Attribué à Anne-Baptiste NIVELON, active de 1754 à 1771
Victoire-Louise-Marie-Thérèse de France (1733 –1799), fille de Louis XV, dite Madame Victoire, en vestale
Huile sur toile

Franz Bernhard FREY (Guebwiller, 1716 –Guebwiller, 1806 ou 1808)
- Louise-Marie de France (1737-1787), fille de Louis XV, dite Madame Louise
Pastel sur papier marouflé sur toile tendue sur châssis
- Sophie-Philippine-Élisabeth de France (1734 –1782), fille de Louis XV, dite Madame Sophie
Pastel sur papier marouflé sur toile tendue sur châssis
Sur le carton de protection arrière, étiquette ancienne avec la mention : COLLECTION / RAPHAEL / GARRETA, et cachet de cire rouge de la succession Garreta à l’Hôtel des ventes de Rouen

Attribué à Antoine François CALLET (Paris, 1741 –Paris, 1823)
Louis XVI (1754 –1793) en grand habit royal
Huile sur toile
Pièce de papier collée au verso de la toile avec annotation à la plume et encre noire : peint par / Callet Antoine François

Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN (Paris, 1755 –Paris, 1842)
Marie-Antoinette (1755 –1793), reine de France
Huile sur toile

Joseph-Siffrède DUPLESSIS (Carpentras, 1725 –Versailles, 1802)
Louis-Stanislas-Xavier de France (1755 –1824), comte de Provence, surnommé « Monsieur »
Huile sur toile
Sur le châssis, deux cachets fleurdelysés de cire noire

Lié Louis PÉRIN-SALBREUX (Reims, 1753 –Reims, 1817)
Marie-Joséphine-Louise de Savoie (1753 –1810), comtesse de Provence
Huile sur toile
Inscription sur latoile de rentoilage : Comtesse de Polignac

Katherine READ (Dundee, 1723 –morte en mer sur le  bateau qui la ramenait des Indes, 1778)
- Charles-Philippe de Bourbon, comte d’Artois (1757-1836)
Pastel sur papier marouflé sur toile tendue sur châssis
- Marie-Adélaïde- Clotilde-Xavière de Bourbon, dite Madame Clotilde (1759-1802)
Pastel sur papier marouflé sur toile tendue sur châssis

Joseph DUCREUX (Nancy, 1735 –Paris, 1802)
Marie-Adélaïde Clotilde Xavière de France, dite Madame Clotilde (1759 –1802), jouant de la guitare
Huile sur toile

Jean-Joseph ou Jacques DELORGE, dit le chevalier Delorge (Aix-en-provence, 1733–Dunkerque, après 1786)
Marie-Thérèse de Savoie (1756 –1805), comtesse d’Artois
Pastel sur papier marouflé sur toile tendue sur châssis
Signé et daté à gauche : Chev. Delorge / pictor Regine / 1781

Johann Heinrich SCHMIDT (Hildburghausen, 1749 –Dresde, 1829)
Marie-Caroline Antoinette Joséphine de Savoie (1764 –1782)
Huile sur toile

Jean-Étienne LIOTARD  (Genève, 1702–Genève, 1789) et collaborateur ou collaborateur de Jean-Etienne Liotard
Marie-Anne (1718–1744), duchesse de Lorraine, archiduchesse d’Autriche
Pastel sur vélin.
Porte un monogramme au pastel marron en bas à droite

Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN (Paris, 1755 –Paris, 1842)
Louis-Philippe, duc d’Orléans (1725 –1785), surnommé le « gros duc »
Huile sur toile

Attribué à Jean-Baptiste CHARPENTIER (Paris, 1728–Paris, 1806) ou entourage de François-Hubert DROUAIS (Paris, 1727–Paris, 1775)
Portrait présumé de Louise-Marie-Adelaïde de Bourbon-Penthièvre  (1753–1821), duchesse de Chartres, puis duchesse d’Orléans
Huile sur toile
Sur le châssis, étiquette manuscrite portant la mention « Renaud »

Atelier de Hugh Douglas HAMILTON (Dublin, 1740–Dublin, 1808)
Charles Edouard Stuart (1720-1788)
Huile sur bois
Annoté sur le verso du panneau de bois : Prince Charles Edward Stuart  /  (The  Pretender). Pièce de papier collée sur le verso du cadre portant la mention : M. Standich / 28 AOÛT 1885

LORENS PASCH LE JEUNE (Stockholm, 1733–Stockholm, 1805)
Gustave III, roi de Suède (1746-1792)
Huile sur toile




AN. DEMARE, prieure de Saint-Calais, avant 1752
Charles-Louis de Lorraine (1725 –1761), prince de Lambesc, comte de Brionne
Huile sur toile
Charles-Louis de Lorraine comptait au nombre des proches de Louis XV. En tant qu’écuyer de main, il
était toujours présent avec le marquis de Tourdonnet lorsque le roi montait à cheval.

Atelier d’Alexandre ROSLIN (Malmö, 1718 –Paris, 1793)
Le cardinal Charles-Antoine de La Roche-Aymon (1697 –1777)
Huile sur toile

Attribué à Jean-Baptiste DESPAX (Toulouse,  1710 –Toulouse,  1773)  et son atelier
Étienne-Charles de Loménie de Brienne (1727-1794). v. 1763
Huile sur toile
Sur le châssis, inscription à l’encre : ...archevêque de.../de Sens mort Subitement dans Son lit/...le/16 fév. 1794/.../âgé de 67 ans

ÉCOLE FRANÇAISE, vers 1770 -1780
Louis-François Armand de La Rochefoucauld de Roye, duc d’Estissac (1695 -1783)
Huile sur toile.

Josef Johann Melchior WYRSCH (Buochs, canton d’Unterwalden, 1732 –Buochs, 1798)
Le maréchal Guy Michel de Durfort, duc de Lorges et de Randan (1704 –1773), surnommé le maréchal de Randan
Huile sur toile

Johann Heinrich SCHMIDT (Hildburghausen,1749 –Dresde, 1829)
- Étienne François de Choiseul-Stainville (1719-1785), duc de Choiseul
Pastel sur vélin tendu sur châssis
- Louise-Honorine Crozat du Châtel (1735-1801), duchesse de Choiseul
Pastel sur vélin tendu sur châssis

Anna Dorothea THERBUSH, née Liesiewska (Berlin, 1721 –Berlin, 1782), surnommée en France Madame Therbouche
Louise Honorine Crozat du Châtel, duchesse de Choiseul (1735-1801)
Huile sur toile
Pièce de papier imprimée collée sur le châssis indiquant : « PORTRAIT DE LA DUCHESSE DE CHOISEUL/née Louise-Honorine Crozat du Châtel (1735-1802) ».

C. J BORGNIS (Craveggia ?, 1728 –après 1783)
Jules-Hercule Meriadec de Rohan–Guéméné, duc de Montbazon (1726–1788)
Huile sur toile
Annoté sur le châssis à l’encre bleue et au stylo : Ce PORTRAIT du Prince Jules-Hercule Mériadec de ROHAN / Duc de Montbazon Pair de France / a été reentoilé en Janvier – Février 1959 à Paris.
La toile portait au verso / en haut et à gauche la mention « DONNÉ par ordre / de Mgr le Prince de Rohan / à Monsieur Leleu père » et « J. HEINSIUS / pinxit / 1776 ».

Jean-François GILLES dit COLSON FILS (Dijon, 1733 –Paris, 1803)
Godefroid Charles Henri de La Tour d’Auvergne (1728 –1792), duc de Bouillon
Huile sur toile
Signé et daté à gauche : colson / 1767 ( ?)

Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN (Paris, 1755 –Paris, 1842)
Alexandre Marie Léonor de Saint-Maurice, prince de Montbarrey (1732 –1796)
Huile sur toile

Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN (Paris, 1755 –Paris, 1842)
Louis Hercule Timoléon, duc de Cossé (1734-1792)
Huile sur toile

François-Hubert DROUAIS (Paris, 1727–Paris, 1775)
Jeanne Bécu, comtesse Du Barry (1743 –1793)
Huile sur toile

Attribué à Aleksander KUCHARSKI (Varsovie, 1741 –Paris, 1819)
Charlotte Antoinette Marie Septimanie O’Brien de Thomond (1759 –1808), duchesse de Praslin
Pastel sur papier marouflé sur toile tendue sur châssis
Annoté au verso sur le carton de protection : « Mme. la Dsse. de Praslin.née O’Brien / de Thomond /
1808. ».
Sur une pièce de papier collée en bas au milieu, à la plume et encre  brune  :  Charlotte  Antoinette Septimanie / O’Brien de Thomond, née 1 février 1759 / baptisée 26 février 1759, mariée 22 aout 1775 / à Antoine Cesar Duc de Choiseul Praslin morte / le 2 mai 1808, laissant un fils Charles Raynard / Laure Félix, Duc de Choiseul Praslin, une fille Lucie / Virginie mariée à Charles Just, Prince de Beauvau.

Pietro Antonio ROTARI (Vérone, 1707 –Saint-Pétersbourg, 1762)
Yekaterina Romanovna Vorontsova (1743 –1810), future princesse Dachkova
Huile sur toile
Inscription au dos de la toile : This portrait of the princess Daschkoff was done before her mariage when she was Katherine Worontzof / her age at the time was not 15. It was given by herself to Martha Wilmot at Moscou. / Given to my daughter Blanche Elizabeth Bradford / Torgton (?) 1856  M. BRADFORD.

MILLOT, actif dans les années 1770 –1780
Amédée Bretagne Malo de Durfort-Duras (1771–1838) en uniforme Artois Cavalerie
Huile sur panneau de bois
Annoté au verso à la plume et encre noire : Amédée, Bretagne. Malo / Durfort Duras / ne le 5 Avril 1781 / à Paris

Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN (Paris, 1755 –Paris, 1842)
Joseph Hyacinthe François de Paule de Rigaud, comte de Vaudreuil (1740 –1817)
Huile sur toile

Jean-François LASSAVE (Toulouse, vers 1750 –?, après 1813)
Pierre-Louis de Chastenet de Puységur (1727 -1807)
Huile sur toile.

Attribué à Jean-Baptiste GILLES, dit COLSON (Verdun, 1686 – Paris, 1762)
Jean-Ignace de La Ville (1702 –1744), abbé de Noailles et de Saint-Quentin-les-Beauvais
Pastel sur papier marouflé sur toile tendue sur châssis
Annoté à la plume et encre noire sur le carton de protection arrière : Jean Ignace de la Ville de Mirmont, Abbé de St Quentin lès-Beauvais / Evêque titulaire de Tricomie / membre de l’Académie française / mort à Versailles en 1774, le 14 avril / quatre jours après son sacre.

Louis-Michel VAN LOO (Toulon, 1707 –Paris, 1771)
Élisabeth Théodose Le Tonnelier de Breteuil (1712 –1781), surnommé l’abbé de Breteuil
Huile sur toile
Annotation au dos de la toile : Mr l’abbé Duprat

Atelier d’Antoine François CALLET (Paris, 1741 –Paris, 1823)
Jules David Cromot du Bourg (1725 -1786)
Huile sur toile

Attribué à Antoine-François CALLET (Paris, 1741 –Paris, 1823)
Capitaine de l’un des régiments des Gardes du corps, peut-être Anne-Paul Emmanuel Sigismond de Montmorency (1742 -1789), prince de Luxembourg
Huile sur toile

Antoine VESTIER (Avallon, 1740 –Paris, 1824)
Portrait d’un garde du corps, dit Armand Louis de Gontaut, duc de Lauzun puis de Biron
Huile sur toile.
Sur le châssis, deux découpures de catalogues de vente ; l’une indiquant : VESTIER / (ANTOINE) / Avallon, 1740-1824. / -Portrait, en buste, d’un officier en habit bleu, portant / la perruque à marteau. / Ecole francaise, XVIIIe siècle ; l’autre : XVIIIe SIECLE / -Portrait du duc de Lauzun. / Cadre en bois sculpté / Toile. Haut.

Joseph (?) VALLIÈRE (actif de 1778 à 1797 à Besançon et à Paris)
- Pierre Joseph Richard de Lédans (1736 –1816), chevalier de Saint-Louis. 1777 ?
Pierre noire et rehauts d’aquarelle sur papier crème
Annoté sur le carton de protection arrière à la plume et encre noire sur une inscription à la plume et
encre brune : p.j Richard Ledan Lieut. Colonel / d’inftie. gouverneur des pages de / Madame belle sœur du roy. Dessiné / En 1777 à Versailles par Vallière / p. (?) 122 (?)
- Henri Galtier d’Auriac (1756 –1845), officier de cavalerie au régiment, Commissaire général
Pierre noire et rehauts de gouache et d’or sur papier crème
Vers 1788
Annoté au stylo sur des pièces de papier collées sur le carton de protection arrière : ...ri Galtier d’Auriac 1756–1845 et Henri Galtier d’Auriac / 1776 –1845

ÉCOLE FRANÇAISE, vers 1780
Louise Gabrielle Hersemulle de La Roche, née de La Guêpière (1734 –1811)
Huile sur toile
Annoté à la plume et encre brune sur une pièce de papier collée au verso de la toile : Portrait de Louise Gabrielle / Hersemule de la Roche / née de la Guêpière / Femme de chambre de la / Princesse Adelaïde fille de / Louis XV / mère de Made Poussielgue / ... de Made de la Moriniere / bisaïeule de Made Lefevre

Rosalba CARRIERA (Venise, 1673 –Venise, 1757)
L’apothicaire Antoine-René Poullain (1698-1779)
Pastel sur papier marouflé sur toile tendue sur châssis
Annotation à la plume et encre brune complétée à l’encre noire sur une pièce de papier collée sur les planches de protection du châssis : « Antoine René/Mr Poullain père de Madde/Fçois Lepic et de Mme Pierre Charles/Lasserre/né à Paris en 1698/mort en 1779 »

Jean-Étienne LIOTARD (Genève, 1702 –Genève, 1789)
Portrait dit de Madame Nettine (1706 –1775), née Barbe Louise Josèphe Stoupy
Huile sur toile

Attribué à Pierre Paul MÉRELLE dit MÉRELLE PÈRE (Paris, 1685 –Paris, 1773)
Jeune femme en mantelet blanc bordé de fourrure
Huile sur toile

Jacques-Charles ALLAIS (Paris, 1705 –Paris, 1760)
Dame âgée au mantelet de satin bordé de fourrure
Huile sur toile

D’après Louis MARTEAU (Paris, v. 1710–Varsovie, 1804) et Simon Charles MIGER (Nemours, 1736–Paris, 1820)
Marie-Thérèse Geoffrin, née Rodet (1699-1777). Circa 1777
Huile sur toile
Sur le châssis, annoté à la plume et encre noire : « Mme Geofrin » et « Mme  Geoffrin/amie de Gd mère/Boulaire 1820 ».
Sur le cadre, inscription : SON ELOGE EST DANS LE CŒUR DE TOUS CEUX QUI L’ONT CONNUE.

Michel HUBERT-DESCOURS (Bernay, 1707 –Bernay, 1775)
Monsieur Bourgade, conseiller des finances
Huile sur toile

Jean-Baptiste GARAND (Paris ?, vers 1719 –Paris, vers 1780)
Joseph d’Hémery (1722-1806), inspecteur de la Librairie et censeur royal. 1762
Pierre noire sur papier crème
Annoté, signé et daté, à la pierre noire sur le cartouche sous les armes  du  modèle :  JOSEPH DHEMERY PENSIONNAIRE/du Roi Inspecteur de La Librairie/Et Censeur Royal/dessiné par J. B. Garand en l’année 1762.

René-Remi-Fursy DESCARSIN (Chauny, 1746 ou 1747–Nantes, 1793)
Charles René Fourcroy de Ramecourt (1715-1791)
Huile sur toile
Signé et daté en bas à gauche : Descarsin ft / 1781

Étienne AUBRY (Versailles, 1745–Versailles, 1781)
Suzanne Necker, née Curchod (1737-1794)
Huile sur toile

Attribué à Catherine LUSURIER (Paris, 1752 –Paris, 1781)
- Portrait d’homme tenant un compas, peut-être un géographe
Huile sur toile
- Portrait d’homme
Huile sur toile

Attribué à Alexandre ROSLIN (Malmö, 1718 -Paris, 1793)
Allégorie de la Poésie
Huile sur toile

Jean-François Marie BELLIER (Paris, 1745 –Paris, 1836)
Jeune femme en rose
Huile sur toile
Signé et daté en bas à droite : Bellier / 1777

André PUJOS (Toulouse, 1738 –Paris, 1788)
- Angélique Louise Joséphine Dubertrand(1748-1811), épouse de Jean-Alexandre Martin
(1738-1781), vernisseur du roi 1773
Pierre noire sur papier crème
Annoté à la pierre noire sur le cartouche : A. L. JOSEPHINE DU/BERTRAND E. MARTIN.
Signé et daté à la pierre noire en bas à gauche sous le cartouche : A Pujos Del. 1773.
- Religieux 1775
Pierre noire, estompe, et sanguine sur une feuille de papier crème collée en plein sur une autre feuille.
Signé et daté à la pierre noire sous le cartouche : A. Pujos Del. en 1775.
Étiquette d’encadreur sur le carton de protection arrière : MAURICE HAUET/SCULPTEUR, DOREUR, ENCADREUR, /Tient Magasin de Cadres Anciens et/Modernes, monte les Estampes et les/Dessins en passe-partout, et fait tout/ce qui concerne son état. Place de Laborde, No. 2,/A PARIS.
- Madame Laperière ou Laperrière. 1778
Pierre noire sur une feuille de papier crème collée en plein sur une autre feuille.
Signé et daté à la plume et encre grise sous le cartouche. Dessiné d’après nature par A. Pujos en 1778.
Annoté sur le cartouche à la plume et encre brune : Joindre le bon ésprit, aux qualités du Cœur,/de l’amour des beaux arts, toujours être enflammée  ;/deSa  fille, et des Siens, S’occuper du bonheur,/Voilà, Laperière, au vrai, représentée./Par Mr Paulmier.

François-Louis GOUNOD (Paris, 1758 –Paris, 1823)
Abbé de profil, tourné vers la gauche
Pierre noire  et  rehauts de lavis gris sur papier crème.
Ovale inscrit dans un filet à la plume et encre brune
Signé et daté au crayon noir à droite : Gounod f.t/8.bre 1786.
Au dos sur l’ancien carton de protection, pièce de papier annotée au feutre noire : Un Cardinal Espagnol/Coté famille de Larios/qui à l’époque préssenti/pour devenir Pape fut/refusé à ce Rang
étant/d’origine Espagnole.

Pierre DAVESNE (La Neuville, 1709–Paris, 1793 ?)
Portrait de femme
Huile sur toile
Signé et daté au dos de la toile : Davesne / px 1790

Artiste actif à Paris vers 1780 -1785
Marie-Anne Chalumeau (1733 –1805)
Huile sur toile
Sur une pièce de papier collée sur la toile à l’arrière, annotation à la plume et encre brune : Madame
Marie Anne Chalumeau / mariée en première noce à Monsieur Payin en / seconde noce à Monsieur Comte

Louis PETIT, actif à Paris entre 1774 et 1800
- Médecin avec l’habit
Huile sur toile
Signé et daté à droite : L. Petit / 1779
- Dame en bleu
Huile sur toile
Signé et daté au milieu à gauche : L. Petit 178[6].

Antoine VESTIER (Avallon, 1740 –Paris, 1824)
Religieuse bénédictine, peut-être Mademoiselle de Lisle ou de l’Isle
Huile sur toile
Signé et daté à gauche au milieu : Vestier Fecit / 1782
Annoté au verso du cadre sur le montant supérieur : De Lisle

Franz Peter Joseph KYMLI (Mannheim, 1748 –Paris, 1813)
Jeune femme jouant de la mandoline
Huile sur cuivre, ancienne matrice de burin avec motif de caducée.
Signé et daté en bas à droite : FKym li f. 17...

Henri-Pierre DANLOUX (Paris, 1753 –Paris, 1809)
- Antoine Jean François Mégret de Sérilly (1746 -1794)
Huile sur toile
- Antoine Jean Marie Mégret d’Étigny (1748 -1794)
Huile sur toile

Martin DRÖLLING (Oberbergheim, 1752 –Paris, 1817)
Maria Antonia Galabert y Casanova, comtesse de Cabarrus (1755 –1827)
Huile sur toile

Guillaume VOIRIOT (Paris, 1712 –Paris, 1799)
Jeune homme anonyme
Huile sur toile

Attribué à Jacques-André-Joseph AVED (Douai, 1702 –Paris, 1766)
Anne Charlotte Julie Destouches, née Beausire, veuve de l’architecte Laurent Destouches
Huile sur toile
Sur le châssis, étiquette portant la mention à la plume et encre brune : Lefuel
Annotation à la plume et encre rouge : Mme de Beausire et au stylo : Anne-Charlotte / Julie / Beausire

Attribué à Hubert DROUAIS LE PÈRE (La Rocque, près de Pont-Audemer, 1699 –Paris, 1767)
Portrait présumé de Zannetta Rosa Guionna Balletti (1701 –1758), surnommée Mademoiselle Silvia
Huile sur toile.
Au dos, maintenu par le châssis, carton d’invitation à l’inauguration de l’exposition Balthus le 12 mai par 1966 au musée des arts décoratifs à Paris portant le texte suivant : Portrait présumé de / « Giannetta Rosa Benozzi » / née en 1700  à Toulouse / celebre comédienne italienne connue sous le nom de « Silvia » / et qui fut amie et interprète de Marivaux./ en 1722 dans « La surprise de l’amour » / et « La Double inconstance » etc... / Peinture attribuée à Nattier ou Vestier.

Louis-Michel VAN LOO (Toulon, 1707 –Paris, 1771)
François Louis Colins (1699 –1760), chargé de l’entretien des tableaux du roi
Huile sur toile

Claude POUGIN de Saint-Aubin (Paris, ca. 1721 –Paris, 1783)
Autoportrait
Pastel sur vélin tendu sur châssis

Charles-Amédée VAN LOO (Rivoli, 1719 –Paris, 1795)
Autoportrait
Huile sur toile

Etienne THÉOLON (Aigues-Mortes, 1739 –Paris, 1780)
Portrait dit de la mère de l’artiste
Huile sur toile collée en plein sur carton

Elisabeth Louise VIGÉE LE BRUN (Paris, 1755 –Paris, 1842)
Louis Jean-Baptiste Etienne Vigée (1758 –1820), frère de l’artiste
Huile sur toile

Johann Friedrich August TISCHBEIN, dit LEIPZIGER TISCHBEIN (Maastricht, 1750 –Heidelberg, 1812)
Johann Gotthard Müller (1747 -1830)
Huile sur toile




Jean-Baptiste PERRONNEAU (Paris, 1715 ou 1716–Amsterdam, 1783)
Jeune élégante à la robe aux nœuds bleu
Huile sur toile

Antoine RASPAL (Arles, 1738 –Arles, 1811)
Portrait présumé du médecin Jean-Antoine Pomme (1751 –1830)
Huile sur toile
Signé à droite : Raspal f.t

Louis-Roland TRINQUESSE (né vers 1745 / 1746 –Paris, 1799)
Portrait présumé de Monsieur Du Saulcy
Huile sur toile
Annoté à l’encre brune sur une des traverses du châssis : [M] DU SAULCY

Simon PINSON, documenté de 1758 à 1787, reçu à l’Académie de Saint-Luc le 29 octobre 1764.
- Homme à la veste grise
Huile sur toile
Signé et daté à droite : Pinson / pinxit / 1779.
- Femme à la robe bleue bordée de fourrure, épouse du précédent
Huile sur toile
Signé et daté à droite : Pinson / 1779
- Homme au gilet fleuri
Huile sur toile
Signé et daté à droite : Pinson / 1787

Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN (Paris, 1755 –Paris, 1842)
Adrienne Godard d’Aucour de Plancy, née Choart de Magny Saint-Loup (1754-1782)
Huile sur toile dans son cadre d’origine estampillé  H.  LETONNE

Josef Johann Melchior WYRSCH (Buochs, canton d’Unterwalden, 1732–Buochs, 1798)
- Jean-François Baulard d’Angirey (1740 –1808)
Huile sur toile
Annotation à la plume et encre noire au verso sur une pièce de papier bleu : Jean François Baulart / d’Angirey chevalier de St -/ Louis Capitaine au Regiment de / Bresse, né le 13 Xbre 1740, mort / le 13 Avril 1808.
- Le prêtre Joseph Henry (né en 1717)
Huile sur toile
Inscription, signature et datation au dos sur la toile originale : Joseph Henry, / né  le 15 janv. 1717 / pretre en 1740 / Pensioné du Roi Louis / XV. Le 24 juin1772 / Wyrsch pinxit / 1784.
- Jean-Antoine Marchand (1676 ? -1782)
Huile sur toile
Inscription sur la table à gauche : « Jean Ant.e Marchand, Vigneron / de Velote, peint a l’âge de 106 ans / par Wyrsch a Besançon 1782 ».

Georges-Nicolas Toussaint AUGUSTIN dit DUBOURG (Saint-Dié, 1750 –après 1800)
Anne-Louise Pierrette Joséphine Sallier de Champolle (1761 –1829)
Pastel sur papier marouflé sur toile
Sur le carton de  protection arrière, annotation à la plume et encre noire : (P)ortrait / de Madame  / anne, Louise, Pierrette,  Joséphine. / Sallier, De  Champolle / Epouse de Monsieur De euverand  / Seigneur / De Laloyere / Peinte en 1781, Par Dubourg / T. n° 11 / T. Beuverand. n° 11.

Jean-Baptiste Claude ROBIN (Paris, 1734–Chouzy-sur-Cisse, 1818)
Homme d’église
Signé et daté en bas à droite : Robin / 1788

François-Louis LONSING (Bruxelles, 1739–Léognan, 1799)
Madame Mendès
Huile sur toile

Louis HERSENT (Paris, 1777–Paris, 1860)
Le cardinal Anne-Antoine-Jules de Clermont-Tonnerre (1749 –1830)
Huile sur toile

Bonsoir,

Photos d'ensemble de l'exposition.

Salle 1 (rez-de-chaussée) La Ville, Paris :


Salle 2 (rez-de-chaussée) La Ville, Paris :


Salle 3 (rez-de-chaussée) La Ville, Paris - Les artistes :


Salle 4 (rez-de-chaussée) Les provinces de France :


Salle 5 (premier étage) La Famille Royale :


Salle 6 (premier étage) La Cour :


Salle 7 (premier étage) La Cour :


Salle 8 (premier étage) La Cour et le dernier témoin :


Cordialement,

merci Louis,
exposition intéressante par la variété des peintres représentés, avec des qualités variables certes, mais des visages quasiment tous identifiées qui pourraient être utiles à certaines notes biographiques !!!

Le gracieux portrait de Marie Leszczinska en vestale attribué à Girardet, a son modèle ou sa copie (?) au musée historique de Nancy, œuvre de son auguste père.

L'art du portrait célébré au Musée Lambinet de Versailles
Ville de Versailles (25 nov. 2019)

Véritable symbole de l'art de vivre au XVIIIe siècle et riche d'une collection de près de 50 portraits, le Musée Lambinet Versailles était le lieu idéal pour accueillir « Cent portraits pour un siècle : de la cour à la ville, sous les règnes de Louis XV et Louis XVI ».

Cette exposition rassemble une sélection inédite d’œuvres issues d'une part de la collection privée réunie par le Conservatoire du portrait du XVIIIe siècle (CPDHS) et d'autre part des collections municipales.

Spécialistes et amateurs trouveront dans cette rétrospective l'occasion de partir à la rencontre des contemporains de Louis XV et de Louis XVI.

Dans le catalogue de l'expo :


On trouve cette phrase dans l'introduction faite par Xavier Salmon :

juste pour ça, je vais acheter le catalogue !!!

la discussion en question :
https://www.connaissancesdeversailles.org/t8083-le-conservatoire-du-portrait-du-dix-huitieme-siecle?highlight=conservatoire

Dimanche 9 février à 15h
La mode au siècle des Lumières
Conférence de Jean-Noël VIGOUREUX-LORIDON
Historien du costume, de la mode et du textile. Historien de l'Art

Discipline d'un intérêt majeur, l'histoire du costume puise à de multiples sources. A côté des documents manuscrits et imprimés, il s'agit de vestiges authentiques - rares jusqu'au début du XIXe. -, de témoignages archéologiques, de sculptures et d'une très riche iconographie gravée, dessinée ou peinte. Parmi cette dernière, le portrait occupe la place d'honneur. Ne présente-t-il pas, sur une surface plus ou moins conséquente, un vêtement, une coiffure et le modèle pour qui ils furent composés ?

Même si la valeur documentaire du tableau dépend en grande partie du talent de son auteur, il ne fait aucun doute qu'elle est bien réelle. Aussi l'historien de la mode ne peut-il que se réjouir lorsque l'occasion lui est donnée d'en observer une centaine rassemblée dans une exposition spécifique.

En illustration :

Yvelines | Le 18ème siècle retracé à travers des portraits au musée Lambinet
TV78 - La chaîne des Yvelines. 14 janv. 2020

Retracer l'histoire du 18ème siècle à travers une galerie de portraits...Grâce à une collection privée, le musée Lambinet à Versailles accueille jusqu'au 1er mars 100 portraits de personnages ayant vécus sous les règnes de Louis XV et Louis XVI.
Présentation par Emilie Maisonneuve, directrice du musée.

pour ceux qui ne l'aura pas vu, cette exposition est reprise à Nice jusqu’au 20 juin 2021, sous un angle original mêlant musique et arts décoratifs en regard des portraits exposés :


Présentation de l'exposition

Au XVIIIe siècle, l’Académie royale de peinture et de sculpture établit la hiérarchie des genres et place le portrait, très en vogue alors, juste après le sujet d’histoire. Des artistes officiels réalisent les effigies des rois régnant, Louis XV, Louis XVI, et de la famille royale, tandis que divers personnages de la cour, de la ville ou de province, en quête de reconnaissance sociale, s’adressent à des portraitistes plus accessibles.

Les tableaux des fameux Van Loo, Elisabeth Vigée Le Brun, Duplessis, Ducreux et des nombreux autres artistes que présente le Palais Lascaris, cent au total, tous prêtés par le Conservatoire du Portrait du Dix-Huitième Siècle, dépeignent ainsi la société d’un siècle et viennent offrir au public niçois une superbe démonstration de peinture et de l’art du portrait.

L’exposition précédemment présentée au Musée Lambinet de Versailles prend une saveur particulière au sein de ce précieux palais baroque.
Le Palais Lascaris a en effet été érigé au XVIIe siècle par la volonté de Jean-Paul Lascaris, Grand Maître de l’Ordre de Malte, pour son neveu Jean Baptiste Lascaris, et a constitué, du milieu du XVIIe siècle à la fin du XVIIIe siècle, la demeure privée de l’aristocratique famille Lascaris Vintimille.
Situé au cœur de la ville, entre palais ducal et palais communal, le Palais Lascaris fut le témoin de fastueux épisodes liés à l’histoire du Comté de Nice.

Un dialogue entre les œuvres empruntées et la collection permanente

Les œuvres empruntées viennent discuter avec celles de la collection permanente : effigies des ducs de Savoie et des Lascaris, portraits de la Clementina, peintre de la cour de Turin, objets d’art, tels ceux qui garnissaient les nobles demeures de l’époque, et instruments de musique.
Parmi ceux que le musée conserve depuis plusieurs années, sont mis en évidence dans l’exposition les instruments joués par les membres de la famille royale, la reine Marie Lesczynska, Madame Henriette, Madame Adélaïde, Madame Victoire, la reine Marie-Antoinette : vielles à roue, de Lambert (inv. C378) ou de Louvet (Dépôt collection-Fondation Gisèle Tissier Grandpierre), basse de viole (inv. C35), violons, guitares baroques, mandolines, ainsi que, face au portrait de Marie-Antoinette, une harpe Naderman, son instrument fétiche ; le musée est riche de plusieurs exemplaires de harpes du facteur Naderman (harpe inv. PL 2007.9.1 et harpes de la collection-Fondation Gisèle Tissier Grandpierre de l’Institut de France).

Focus


« Il fallut cependant attendre 1778 pour que la reine soit enfin totalement satisfaite de son portrait. L’œuvre avait été peinte par Madame Vigée Le Brun. Avec talent, l’artiste avait su adoucir les traits de Marie-Antoinette, mais sans perdre la ressemblance. Le nez et les lèvres demeuraient assurément Habsbourg »

La présentation au Palais Lascaris à Nice, de l'exposition “Cent portraits pour un siècle”.

Jusqu'au 22 novembre 2021.
https://www.nice.fr/fr/l-agenda/cent-portraits-pour-un-siecle?type=events

Comme annoncé dans la rubrique des ventes aux enchères 2022,
tout ou partie de la collection passe en vente le 15 février.
en voici le lien vers le catalogue.

https://drouot.com/v/122389-cent-portraits-pour-un-siecle?offset=&max=#dsi-row-lot-17210027