Expo Alexandre-Evariste Fragonard, Angouleme, 2020

Le Musée d’Angoulême consacre, du 18 septembre 2020 au 3 janvier 2021, une exposition monographique à Alexandre-Évariste Fragonard (1780-1850).
Peintre d’histoire à ses débuts, nourri des événements mouvementés de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, il fait preuve d’une insatiable curiosité qui le conduit à explorer d’autres genres, puis d’autres supports.
Peinture, sculpture, dessin, arts décoratifs : plongez dans l’œuvre considérable du « fils prodige ».

L’exposition Alexandre-Évariste Fragonard, le fils prodige bénéficie du soutien exceptionnel du musée du Louvre, du Musée des Arts Décoratifs, de la Cité de la Céramique – Sèvres et Limoges, du Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, de la Bibliothèque nationale de France, de la bibliothèque-musée de la Comédie française, du Musée national et domaine du château de Pau et de nombreux musées de France et collections privées.

Né à Grasse en 1780, Alexandre-Évariste Fragonard reçoit une formation classique auprès de son père, Jean-Honoré Fragonard, et du peintre David.
Peintre d’histoire avant tout, Alexandre-Évariste se révèle, au fil des années, touche-à-tout de génie.
Nourrie de sa fascination pour l’univers du théâtre et pour les vies d’artistes, sa production s’intensifie en même temps qu’elle se diversifie.
Alexandre-Évariste s’illustre ainsi dans la production de décors pour la Manufacture de Sèvres (1804-1839), dans la conception de maquettes de costumes pour l’Opéra de Paris (1824), s’essaie aux dessins gravés et lithographiés, réalise des modèles de tapisseries pour les Gobelins, oeuvre comme décorateur pour Lucien Bonaparte et sur le chantier du Palais Bourbon.
En peinture, enfin, il apparaît comme l’un des derniers tenants du genre « troubadour », qu’il anime d’un dernier souffle dans les années 1820.

source : https://maam.angouleme.fr/evenement/alexandre-evariste-fragonard-le-fils-prodige/

Parmi les œuvres exposées, provenant du château de Versailles :

Historique
Livré en 1821 au palais de Saint-Cloud pour le service du Mobilier de la Couronne ; mentionné dans l'appartement des Enfants de France à Saint-Cloud en 1824 ; envoyé au Garde-Meuble de la Couronne en 1832 ; placé au Grand Trianon, le 9 avril 1851, puis au Petit Trianon, dans l'antichambre des valets de chambre ; mentionné en 1894 dans le salon des Glaces au Grand Trianon et en 1956 au château de Versailles. Exposition : Manufacture de Sèvres, 1821, n° 6. "Un âge d'or des arts décoratifs, 1811-1848", Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 1991, n° 28, p. 112, repr., notice de P. Ennès.

Répétition réduite d'un plafond peint en 1819 par Fragonard pour la 6e salle de l'Ecole française du Louvre, commandée pour 900 francs, 30 avril 1837 ; payée 900 francs, 2 août 1837 ; mentionné Aile du nord, rez-de-chaussée, salle n°8 dans le guide de 1837 ; mentionné dans la salle n°5 de l'aile du nord, rez-de-chaussée, dans l'inventaire de 1850 ; mentionné en réserves, 16 février 1963. Déposé au musée de Meaux du Musée Bossuet du 9 octobre 1991 au 5 novembre 1996 ; mentionné en réserves, 7 novembre 1996 ; mentionné en salle 66, 18 juillet 1997.

Commandé pour 1500 francs pour la Grande salle des Croisades à Versailles, 6 juillet 1838 ; mentionné Partie centrale, premier étage, salle des Croisades, n°128, dans le guide de 1837 [sic] ; payé 1500 francs, 4 novembre 1839 ; collection Louis-Philippe ; envoyé à Versailles, 2 mai 1840 ; mentionné dans la salle n°19 bis, 5ème salle, Grande des Croisades, aile du nord, rez-de-chaussée, dans l'inventaire de 1850 ; toujours en place, mai 1964.