Histoire, description et guide du chateau de Versailles |
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| Exposition : Le roi est mort ! 26/10 2015 - 21/02 2016 | |
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+18SARPS4 Alexandre Vidame du Hayreu-Hersay Marphurius A-Marie chevalier de st georges duc de Dorset Lebrun Surintendant Pierre de Fontanieu Monsieur de Marigny valmont etienne_royez Louis Alain Roger-Ravily + G.M. M. de Noisy Anne-Charlotte 22 participants | |
Auteur | Message |
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G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12996 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Rituels d’exécration à la mort du souverain Henri Duranton Jeu 29 Déc 2016, 11:17 | |
| Prolongeant le sujet évoqué : Rituels d’exécration à la mort du souverain dans l’ancienne France (1642-1774)Henri Duranton, Paris, Cour de France.fr, Article inédit publié le 3 juin 2016. À la mort des rois, il semble que le peuple regarde ce moment comme celui de se venger de toutes les calamités qu’il a souffertes. Mémoires secrets pour servir à l’histoire de la République des Lettres, 3 juin 1774. Les épigrammes pleuvent sur le tombeau du feu roi et les vers d’éloges volent au pied du trône de son successeur. Suard, Correspondance littéraire, p. 667 (Lettre du 8 juin 1774) Composé par un inconnu au moment de la mort de Louis XIV, le manuscrit 1674 de la bibliothèque municipale de Lyon semble ne se distinguer en rien de tant d’autres recueils du même genre. Il collecte nombre de pièces suscitées par l’événement. Ce ne sont que Relation de ce qui s’est passé de plus considérable pendant la maladie du Roi et depuis sa mort, ou Mandement de Son Éminence Monseigneur l’archevêque de Paris pour ordonner des prières publiques pour le repos de l’âme du feu Roi, ou Oraison funèbre de très-haut, très-puissant et très-excellent prince Louis XIV, roi de France et de Navarre, prononcée en l’église de l’abbaye royale de Saint-Denis le 23ème jour d’octobre 1715 par Messire Honoré de Quiqueran de Beaujeu, évêque de Castres, etc. S’y distingue tout particulièrement une immense gravure, qu’il a fallu plier en quatre pour la mettre aux dimensions du recueil, intitulée L’apothéose de Louis XIV et les heureux prémices du règne de Louis XV, tableau allégorique où, sous le regard attendri de déesses figurant l’Abondance, l’Espérance, la Paix et l’Amour des peuples, l’on voit « dans le ciel Jupiter qui préside avec Junon son épouse et reçoit le Roi au nombre des Dieux » tandis que sont célébrées « les merveilleuses qualités du duc d’Orléans ». Or, de manière abrupte, sans transition, le dernier tiers du recueil est occupé par nombre de textes, presque tous très courts, qui, sous forme d’épitaphes s’ouvrant par la formule traditionnelle Ci-gît, sont autant de satires sanglantes du roi défunt. Le contraste est si frappant qu’il interpelle le chercheur en lui laissant entrevoir un double registre de réactions, violemment antagonistes, à la mort du souverain : celui, bien connu, des célébrations officielles, et un autre, souterrain, peu étudié à ce jour, qui s’inscrit en total contrepoint du premier. Pour explorer cette opposition terme à terme, il paraît opportun de commencer par un bref rappel de la version officielle contre laquelle l’autre viendra s’inscrire en faux ... Lien pour accéder à la totalité de l'article : http://cour-de-france.fr/article4322.html?lang=fr _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | A-Marie Duchesse, Duc et Pair de France
Nombre de messages : 1332 Localisation : Val de Galie Date d'inscription : 25/05/2013
| Sujet: Re: Exposition : Le roi est mort ! 26/10 2015 - 21/02 2016 Mar 12 Mar 2019, 17:13 | |
| Pour l'exposition, les Archives municipales de Versailles avaient prêté le registre de la paroisse où est inscrit le décès de Louis XIV, document qu'elles conservent. Il était ouvert à la page où la déclaration est portée avec beaucoup de retard entre le 17 et 18 octobre 1715. Ce registre comporte deux autres notifications qui concernent le décès du Roi : - Une note en marge est inscrite à la date de son décès le 1er septembre. - Sur une page de septembre ultérieure apparaissent les dates où ses entrailles, son cœur et son corps ont été placés respectivement à Notre Dame de Paris, St Louis des Jésuites à Paris et à l'abbaye royale de St Denis. | |
| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12996 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Conférence Itay Sapir mort corps royal LouisXIV HenriIV Jeu 03 Fév 2022, 10:18 | |
| Conférence du GRHAM : “Le roi est mort, vive le roi ? : Le corps royal à l’instant de son décès” par Itay Sapir (3 mars, Paris). Date et horaire : 3 mars 2021 à 19h. Lieu : Paris, Institut National d’Histoire de l’Art, salle Vasari. Pour tout renseignement : asso.grham@gmail.comLe paroxysme et la raison d’être du concept des deux corps du roi sont atteints à l’instant où le corps terrestre du souverain disparait pour ne laisser intact que le corps politique, voué à la continuation dynastique. Que le roi ait souffert d’une longue agonie ou qu’il soit mort subitement, que la cause du décès soit une violence extérieure ou la déchéance naturelle du corps, peu importe : c’est à l’instant de la mort que l’unité des deux corps se délie. La représentation visuelle du moment du décès à la première modernité est un sujet fascinant et peu étudié; dans la peinture, c’est vers 1600, notamment avec Caravage, qu’un nouvel intérêt pour l’instantanéité de la mort émerge, et que des outils picturaux sont développés pour montrer le devenir-cadavre d’un humain et la temporalité si complexe de l’événement/processus. Quand le mort est un roi, les enjeux ne sont que plus cruciaux encore. Comment figurer le corps physique vidé de son pouvoir et de sa vitalité tout en assurant par l’image l’évidence de la pérennité du corps souverain immortel? Comment s’insère l’image de la mort du roi dans la série des représentations du souverain vivant qui la précèdent? Lorsqu’il s’agit d’une mort royale, l’instant de la mort est-il souligné ou plutôt esquivé dans les images, et la charge symbolique prend-elle le pas sur la représentation naturaliste du décès? En quoi les images de la mort du roi se diffèrent-elles des images du décès d’autres personnes, contemporaines des artistes qui les ont représentées ou bien faisant partie d’un passé plus ou moins lointain? Petrus Paulus Rubens, L’Apothéose de Henri IV et la proclamation de la régence de la reine, le 14 mai 1610 ca. 1621-1625, huile sur toile, 394 x 727 cm Paris, musée du Louvre. Dans cette communication, après une présentation générale de mes recherches sur les représentations de l’instant de la mort à la première modernité, je m’interrogerai sur l’aspect politique de ce défi artistique, en analysant quelques images visuelles de la mort des rois en France, et ailleurs en Europe, durant le long XVIIe siècle, soit entre l’assassinat d’Henri IV et la mort de Louis XIV. Le regard se posera, entre autres, sur une peinture du cycle pour Marie de Médicis peint par Rubens, sur un tableau anonyme et des gravures représentant l’exécution de Charles 1er d’Angleterre et sur les images peu nombreuses du décès de Louis XIV à Versailles. En effet, il y aura lieu de s’interroger sur la relative rareté de ces images alors que les artistes du XIXe siècle, historiciste et romantique, se délecteront des possibilités dramatiques que leur offraient les rois mourants de l’Ancien Régime. La Chambre du trépas de Louis XIV roi de France décédé à Versailles le 1er septembre 1715 RMN – Grand Palais (château de Versailles) / Gérard Blot Itay Sapir est professeur d’histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), spécialiste de la première modernité (XVe-XVIIe siècles). Il est l’auteur de nombreuses publications sur des artistes tels que Caravage, Adam Elsheimer, Claude Lorrain et Jusepe de Ribera. Parmi ses plus récentes publications, signalons le recueil The Announcement : Annunciations and Beyond co-dirigé avec Alessandro Nova et Hana Gründler (De Gruyter 2020) et les articles “Baroque Science, Experimental Art? Jusepe de Ribera and other Neapolitan Skeptics” dans Berichte zur Wissenschaftsgeschichte (2020) et « Music, Painting, Cosmos, Chaos : Flaying and Playing in Titian’s Marsyas » dans Experiencing Music and Visual Cultures : Threshold, Intermediality, Synchresis (2021). Ancien boursier post-doctoral au Kunsthistorisches Institut de Florence et à la Italian Academy à l’Université Columbia, Itay a été, en 2018-2019, chercheur invité à la Freie Universität de Berlin avec une Fellowship de la Fondation Humboldt. Sa recherche sur les représentations de l’instant de la mort fait partie du projet « Before the “Great Divide”: The Shared Language(s) of Art and Science in the Early Modern Period » financé pour cinq ans par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Re: Exposition : Le roi est mort ! 26/10 2015 - 21/02 2016 | |
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| | | | Exposition : Le roi est mort ! 26/10 2015 - 21/02 2016 | |
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