Histoire, description et guide du chateau de Versailles |
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| Exposition Bon Boullogne dit l'Ainé (1649-1717) Musée Magnin, Dijon | |
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G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12996 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Exposition Bon Boullogne dit l'Ainé (1649-1717) Musée Magnin, Dijon Jeu 27 Nov 2014, 10:40 | |
| La Naissance de Vénus (détail) Dijon, Musée Magnin RMN-Grand Palais (musée Magnin) / Stéphane Maréchalle Bon Boullogne (1649-1717). Un chef d’école au Grand Siècle
05 Décembre 2014 - 05 Mars 2015 Musée Magnin, Dijon Organisée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais et le musée Magnin, cette rétrospective a pour vocation de faire redécouvrir l’œuvre de Bon Boullogne qui, avec Charles de La Fosse, Jean Jouvenet, Antoine Coypel et Louis de Boullogne, fut l’un des cinq plus célèbres peintres d’histoire de la fin du règne de Louis XIV. Lors des expositions Les Peintres du Roi-Soleil (1968), Les Amours des Dieux (1990), La Peinture française au Grand Siècle (1994), aucune peinture de Bon Boullogne n’était présentée. La production de Jouvenet, La Fosse et celle de Coypel nous est connue par de nombreux travaux; le cabinet des arts graphiques du Musée du Louvre a consacré une exposition aux dessins de Louis de Boullogne en 2010. Bon Boullogne n’a quant à lui jamais été l’objet d’un travail de fond, ce qui tient sans doute à la difficulté à reconstituer son œuvre. De fait, dès 1745, Dézallier d’Argenville avait remarqué le caractère protéiforme de la production de Bon Boullogne. Et s’il est vrai que son œuvre tend à échapper aux méthodes de classement, il adopta néanmoins une manière relativement constante : passées les années 1690, un véritable répertoire formel commença à voir le jour. C’est ainsi qu’une trentaine d’œuvres de sa main ont pu être identifiées dans les musées de France et collections privées. L’œuvre de Bon Boullogne est diversifié, tant du point de vue des genres que des techniques. Tantôt imite-t-il les grands Bolonais, tantôt réalise-t-il des pastiches des petits maîtres hollandais du Siècle d’or. Cette dimension insolite apparaîtra dans l’exposition, de même que le rôle considérable que Boullogne joua sur le plan de l’enseignement. Non seulement la plupart des peintres français actifs au tournant du siècle furent formés dans son atelier, mais en multipliant les sujets mythologiques peuplés de nudités, Boullogne posa également les bases du goût qui allait prévaloir dans la première moitié du XVIIIe siècle. L’exposition permettra d’enrichir notre perception de l’histoire de l’art, au nom de laquelle une rupture aurait eu lieu à partir de la Régence. Dès les années 1690, les tableaux de Bon Boullogne montrent que la transformation était déjà en cours. commissariat général : Rémi Cariel, conservateur en chef, directeur du musée national Magnin commissariat scientifique : François Marandet, historien de l’art, spécialiste de Bon Boullogne ouverture : tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h, sauf le lundi. Musée Magnin 4 rue des Bons Enfants 21 000 Dijon Informations : www.musee-magnin.frpublication aux éditions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris 2014 : • catalogue de l’exposition 22 x 28 cm, 144 pages, 125 illustrations, 35 € _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
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| Sujet: Bon Boullogne ainé Junon Flore Grand Trianon antichambre empereur Jeu 27 Nov 2014, 11:12 | |
| Outre les peintures (apôtres et anges) commandées par Louis XIV entre 1699 et 1710 pour les plafonds des tribunes de la chapelle royale de Versailles, nous trouvons plusieurs huiles sur toile exécutées par Bon Boullogne dans les collections du château. Deux d'entre elles font partie des oeuvres exposées à Dijon : Junon et Flore MV 8265 Date de création : 1702 Dimensions : oeuvre: 145,7 x 124,7 cm cadre: 157,2 x 134 x 5 cm Matière et technique : huile sur toile RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot Historique : commande de Louis XIV pour l'Antichambre des Jeux, 1688 ; exécution, 1702 ; collection Louis XIV ; musée du Louvre ; rentré à Trianon, 1964 ; restauration, 1964 ; Trianon Antichambre des fleurs ; accroché au Grand Trianon, Petit Appartement, Antichambre de l'Empereur, 1966 _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
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| Sujet: Bon Boullogne ainé Vénus toilette Grand Trianon salon famille Jeu 27 Nov 2014, 14:35 | |
| Ainsi que : Vénus à sa toilette MV 7559 Dimensions : œuvre : 289 x 176 cm RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot Historique : commandé en 1688 pour le salon des Jeux à Trianon où il fut installé au-dessus de la cheminée, 1688 ; collection Louis XIV ; retiré sous l'Empire ; agrandi, 1837 ; reinstallé sous Louis-Philippe lors de l'aménagement du grand salon de famille, 1852 ; inscrit sur les inventaires en 1950 ; restauration, 1964; mentionné au Grand Trianon, aile droite, Grand salon de Louis-Philippe, 1968 ; restauration, 2011 _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24808 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: Re: Exposition Bon Boullogne dit l'Ainé (1649-1717) Musée Magnin, Dijon Ven 28 Nov 2014, 19:40 | |
| _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12996 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Re: Exposition Bon Boullogne dit l'Ainé (1649-1717) Musée Magnin, Dijon Jeu 05 Fév 2015, 11:49 | |
| - Article publié dans La Tribune de l'Art, en date du 4 février 2015 : Bon Boullogne 1649-1717. Un chef d’école au grand siècle
- Autre article, publié dans Le Bien Public (14/12/2014) : A la découverte du peintre Bon Boullogne au musée Magnin Presque trois siècles après sa mort en 1717, Bon Boullogne suscite un regain d’intérêt : en témoigne l’exposition monographique que lui consacre le musée Magnin, en collaboration avec la Réunion des musées nationaux. Son commissariat général est assuré par Rémi Cariel, directeur du musée, et le commissariat scientifique par François Marandet, historien de l’art spécialiste du peintre. Peintre d’histoire admiré en son temps, aux côtés de ses contemporains Charles de La Fosse, Jean Jouvenet, Antoine Coypel et Louis de Boullogne, Bon Boullogne a peu à peu sombré dans l’oubli en raison d’une fâcheuse habitude : il ne signait pas ses toiles. Aujourd’hui, une trentaine de ses œuvres ont été formellement reconnues et identifiées. Deux sont conservées au musée Magnin. Huit sallesPour cette exposition, ce ne sont pas moins de 63 tableaux qui sont accrochés : huiles sur toile, gravures au burin, dessins à la craie noire, témoignent de la diversité des genres et des techniques de l’œuvre de l’artiste ; ils sont attribués pour partie à Bon Boullogne, et pour partie à ses disciples issus de son atelier. Huit salles du musée déroulent un parcours séquencé en quatre grandes périodes, qui recouvrent la vie du peintre, de la formation à ses disciples, en passant par ses métamorphoses et l’époque de la prospérité. L’artiste s’est particulièrement distingué dans son illustration des sujets mythologiques et bibliques. Appelé à décorer des résidences royales — le château de Versailles, le château de Rambouillet — et des édifices religieux, comme l’église royale des Invalides à Paris, il a également à son actif des portraits et des tableaux de chevalet. Si ses œuvres furent difficiles à trouver et à identifier, c’est en raison de son manque de signature, bien sûr, mais également parce qu’« à l’époque, les peintres d’histoire étaient de grands décorateurs et presque toutes les fresques ont disparu », explique François Marandet. L’exposition ouvre sur Hercule combattant les centaures , son tableau de réception en 1675 à l’Académie royale de peinture et de sculpture, dont son père fut cofondateur en 1648, soit un an avant sa naissance. Dans cette famille d’artistes, Bon Boullogne travailla assez tôt avec son père et se fit remarquer par son Saint Jean-Baptiste peint pour le décor de la grande galerie du Louvre, qui lui valut d’être nommé pensionnaire à l’Académie de France à Rome en 1669, où il s’imprègne du Corrège. Influences bolonaises et flamandesOutre les commandes royales — dont un décor pour le Grand Trianon, Vénus à sa toilette et Mercure —, Bon Boullogne s’essaie dans les tableaux de collection. Là, le visiteur pourra admirer La Naissance de Jupiter , aux traits plus sensuels, qui trouve son origine dans les peintres bolonais. Puis les commandes royales cessent, un temps. A partir de 1689, « Bon Boullogne travaille avec un atelier et ça se voit, particulièrement dans Achille à la cour de Lycomède et son pendant L’Enlèvement d’Hélène , dont Watteau semble s’être inspiré dans son Embarquement pour Cythère », développe François Marandet. Des références à la peinture flamande se lisent également dans de nouveaux tableaux, dont le remarquable Retour de Jephté ou encore Tobie soignant son père. La décennie suivante signe les années de prospérité : le tout nouveau surintendant des Bâtiments du roi Jules Hardouin-Mansart, nommé en 1699, reprend les commandes royales en main. Ainsi des décors des chapelles Saint-Ambroise et Saint-Jérôme aux Invalides, dont « les esquisses préparatoires permettent de se rendre compte des décors aujourd’hui très abîmés », ou du dernier tableau commandé pour le Grand Trianon, Junon et Flore , pour les appartements de Madame de Montespan. Plus tardivement, la peinture de Bon Boullogne se fait plus sombre, le modelé plus simple, comme dans Acis et Galatée ou Io et Jupiter. Enfin, une dernière salle, située à l’étage, est consacrée aux disciples de Bon Boullogne, qui reflètent l’éclectisme du maître, tant dans le sujet que dans la manière. Une exposition à découvrir à bien des titres, ne serait-ce que par le changement de style qu’elle montre dans le déroulement de l’histoire de l’art. Exposition jusqu’au 5 mars, musée Magnin, 4, rue des Bons-Enfants à Dijon. Du mardi au dimanche de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures. 4,50 et 5,50 €. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Re: Exposition Bon Boullogne dit l'Ainé (1649-1717) Musée Magnin, Dijon | |
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