Histoire, description et guide du chateau de Versailles |
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| Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts | |
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+5M. de Noisy NP Louis Alain Roger-Ravily + G.M. 9 participants | |
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G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12996 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts Mar 20 Juin 2017 - 6:35 | |
| Caroline Murat, reine de Naples Gérard François Pascal Simon, baron (1770-1837) Ajaccio, Palais Fesch, musée des Beaux-Arts © RMN-Grand Palais / Gérard Blot Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts
Palais Fesch, musée des Beaux-Arts, Ajaccio 30 juin 2017 - 2 octobre 2017D’un tempérament extrêmement complexe et difficile à cerner, Caroline séduit par sa beauté, sa culture et son esprit, mais aussi grâce à une profonde intelligence politique, reflet d'une ambition, celle d'une place qu’elle estime être à la hauteur de son rang et de sa personnalité. Napoléon affirma à cet égard : « De toute ma famille, c’est celle qui me ressemble le plus. » Et, si son habileté politique a beaucoup été décriée, sa vive intelligence, sa grande culture littéraire, son rapport avec la sphère artistique et ses talents de mécène et de collectionneuse ont quant à eux longtemps été occultés. Si cette exposition entend mettre à l'honneur la petite sœur de Napoléon, souvent considérée comme la « capricieuse », c'est avant tout pour offrir le panorama le plus large possible du goût d'une époque et pour redonner à Caroline Murat la place centrale qu'elle mérite, celle de souveraine d'un point de vue tout autant politique qu'artistique. En tant que princesse puis reine étincelante, malgré un destin presque tragique, elle incarne l'époque virevoltante où elle a vécu et qui lui a permis tout autant d'encourager la création que de jouer du luxe, du raffinement et des stratégies du pouvoir. Le parcours de l'exposition est divisé en cinq sections et sera jalonné par tous types d’œuvres et d’objets, provenant des collections du Palais Fesch et du Mobilier National, mais aussi de prêteurs français et étrangers, collectionneurs privés ou grandes institutions (musée du Louvre, museo nazionale di Capodimonte, musée national des Châteaux de Versailles et de Trianon, Polo museale della Campania, musée national du Château de Fontainebleau et musée Ingres de Montauban). Site : http://www.musee-fesch.com/index.php/musee_fesch _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Caroline Bonaparte Murat Laetitia Vigée Lebrun Mar 20 Juin 2017 - 6:36 | |
| Parmi les prêts du château de Versailles, nous retrouv(er)ons :Caroline Bonaparte et de sa fille ainée Laetitia Joséphine.Elisabeth Louise VIGEE-LE BRUN (1755-1842) Date de création : 1807 Dimensions : Hauteur 217 cm - Largeur 143 cm Technique et autres indications : Huile sur toile Lieu de Conservation : Musée national du Château de Versailles © RMN-GP (Château de Versailles) / © Franck Raux Historique : commandé par Napoléon Ier pour la galerie de Diane au palais des Tuileries, 1806 ; exécuté à Paris, 1807 ; collection Napoléon Ier ; mentionné au palais de l'Elysée ; entré à Versailles sous Louis-Philippe ; exposé en salle 171, vers 1965 ; restauration, 1969 Commentaire : De retour d’exil après la Révolution, Vigée Le Brun fut appelée en 1807 à peindre le portrait de Caroline Bonaparte (1782-1839) sœur cadette de Napoléon et épouse de Joachim Murat, futur roi de Naples par décret impérial à partir de 1808. L’empereur souhaitant constituer une galerie des princesses au palais des Tuileries et le peintre Gérard ne pouvant honorer toutes les commandes, Dominique Vivant Denon fit appel à Vigée Le Brun, l’ancienne portraitiste de Marie-Antoinette, malgré les réticences des Bonaparte qui s’inquiétaient des liens qu’elle avait entretenus avec les Bourbon. L’élaboration de ce tableau fut marquée par des relations tendues entre les deux femmes. Dans sa correspondance, Vigée Le Brun raconte comment Caroline Bonaparte se faisait attendre lors des séances de pose, ou comment elle l’obligea à modifier à maintes reprises le tableau. En présence de Caroline, Vigée Le Brun confia à Denon : « J’ai peint de véritables princesses qui ne m’ont jamais tourmentée et ne m’ont jamais fait attendre. » Caroline et son mari partageaient un certain goût pour le faste, perceptible dans ce portrait. La princesse est représentée en grande duchesse de Clèves et de Berg, titres qu’elle reçut en 1806 après la campagne victorieuse de son mari en Allemagne. Son attitude contraste avec le naturel touchant de sa fille Laetitia. (Sources EPV) Voir également : http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=1381&li=1Sujet connexe : Exposition Vigée-Lebrun Grand-Palais 2015-2016 _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Caroline Murat palais Elysée Gérard 1810 Mar 20 Juin 2017 - 6:38 | |
| Marie-Annuciade-Caroline Bonaparte, reine de Naples, au palais de l'Elysée (1782-1839)Nº d'inventaire: MV 4886 Gérard, François (peintre) Date de création : vers 1810 (XIXe siècle) Dimensions : cadre (MV 4886 - MV 4904 - MV 4877): 56,2 x 106,2 x 7 cm 32,6 x 22 cm Matière et technique : huile sur toile © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Droits réservés Historiqueacheté à la veuve du peintre lors de la vente posthume du baron Gérard avec 83 autres esquisses pour 11050 francs, avril 1837 ; payé 10000 francs, 20 nov. 1837 ; collection Louis-Philippe ; envoyé à Versailles "Midi", 9 mars 1840 Représentée sur le repos de l'escalier Murat, construit en 1806 par les architectes Barthélémy Vignon et Jean-Thomas Thibault. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Caroline Murat Château Neuilly François baron Gérard Mar 20 Juin 2017 - 6:39 | |
| Marie-Annuciade-Caroline Murat, au château de Neuilly (1782-1839)Nº d'inventaire: MV 4881 Gérard, François (peintre) Date de création : 1801-1825 Dimensions : 33,6 x 24 cm © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot Historiqueréduction du tableau exécuté en août 1807 et offert par Caroline Murat à sa soeur Elisa, gande duchesse de Toscane ; acheté à la veuve du peintre lors de la vente posthume du baron Gérard avec 83 autres esquisses pour 11050 francs, avril 1837 ; payé 10000 francs, 20 nov. 1837 ; collection Louis-Philippe ; envoyé à Versailles "Midi", 9 mars 1840. EPV _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Joachim Murat baron Gérard 1801 page mamelouk Mar 20 Juin 2017 - 6:41 | |
| Joachim Murat (1767-1815)Nº d'inventaire: MV 1114 Gérard, François (peintre) Date de création : 1801 Dimensions : 213,5 x 131,5 cm sans le cadre © RMN-GP (Château de Versailles) / © Franck Raux Historiqueexécution, 1801 ; Salon de 1802, n°905 ; acquis pour 4000 francs de M. Lebel, 10 février 1851 ; entré à Versailles, 28 août 1851 ; envoyé à la Préfecture de Cahors "pour décorer la préfecture lors du voyage du gal de Gaulle", 14 mai 1962 CommentaireLe portrait magistral de Gérard est la première image officielle de Joachim Murat, valeureux général, marié depuis peu (20 février 1800) à Caroline, la sœur de son compagnon d'armes, et à présent Premier Consul, Napoléon Bonaparte. La campagne d'Italie, contre l'Autriche, marque le début d'une brillante carrière, la cavalerie étant concentrée entre ses seules mains. Successivement lieutenant du général en chef de l'armée de réserve et commandant de la cavalerie, commandant de l'armée de réserve, commandant de l'armée d'observation du Midi. A l'époque de son portrait, il est commandant de la Garde des Consuls. Il est représenté devant une architecture solennelle, sous un profil avantageux, accompagné d'un jeune page en costume de mamelouk, selon un procédé cher au portrait du XVIIIème siècle. Tout auréolé du prestige de sa dernière campagne, celle d'Italie, il pose dans l'uniforme chamarré des hussards, une tenue qu'il semble avoir particulièrement affectionné et qu'il portera souvent sur ses portraits. D'une façon générale, les portraits de Murat dénotent tous son attachement à la mode, son souci de son apparence et de son pouvoir de séduction. Le portrait a été présenté au Salon de 1801. Il a été acheté à M. Lebel pour Versailles en 1851. F.L. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Napoléon terrasse Saint-Cloud enfants Murat Ducis 1810 Mar 20 Juin 2017 - 6:42 | |
| L'Empereur Napoléon Ier sur la terrasse de Saint-CloudNº d'inventaire: MV 5147 Ducis, Louis (peintre) Date de création : 1810 (XIXe siècle) Dimensions : œuvre: 111,5 x 143,3 cm cadre: 125,5 x 158,2 x 8 cm, 10 kg Matière et technique : huile sur toile © RMN-GP (Château de Versailles) / © Franck Raux Personnes représentées : Napoléon Ier, Napoléon III, Laetitia-Joséphine Murat, marquise Pepoli, Napoléon-Louis Bonaparte, Louise-Julie-Caroline Murat, comtesse Rasponi, Lucien-Charles-Joseph-Napoléon Murat, prince de Pontecorvo. Présenté au Salon de 1810, le tableau de Ducis montre pour la première fois un Empereur paternel, jouant avec des enfants en toute simplicité. Ces enfants sont ses neveux et nièces, entre autres les petites Louise et Letizia, filles de Caroline Murat, reine de Naples, copiées d’après le tableau de Gérard (musée de Fontainebleau). Ducis, élève de David, s’est aussi inspiré de Gérard pour peindre au premier plan le jeune garçon à la ceinture bleue, Napoléon-Charles, fils de Louis, roi de Hollande, et de la reine Hortense, et à droite un peu à l’écart, l’aîné des garçons, Achille, fils de Caroline, revêtu d’un uniforme militaire, que son attitude pose en quelque sorte en héritier présomptif de Napoléon. La formation militaire de ces jeunes garçons est déjà commencée comme le montrent les petits soldats avec lesquels joue le petit prince accroupi, Napoléon-Louis Murat, toujours copié de Gérard. Cependant c’est l’enfant que tient Napoléon sur ses genoux qui deviendra plus tard Napoléon III : il s’agit de Louis-Napoléon né en 1808, fils de la reine Hortense et de Louis, roi de Hollande. V. Jérémie BENOÎT, « Napoléon en privé », Histoire par l'image : http://www.histoire-image.org/etudes/napoleon-prive _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: console demi lune Jacob frères Elysée Murat stuc teinté Mar 20 Juin 2017 - 17:11 | |
| Et dans le domaine mobilier, nous y trouv(er)ons :(Parmi le mobilier de la Section 3 consacrée aux résidences successives, comme modèles du goût) Console demi-luneNº d'inventaire: VMB 13241 Jacob frères (ébéniste) attribué à Susini, Clemente (marbrier) Date de création : vers 1800 (XIXe siècle) Dimensions : oeuvre: 95,5 x 123 x 61,5 cm Matière et technique : acajou, citronnier, ébène et étain, bronze doré, glace au tain, marbre blanc incrusté de stuc polychrome © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Droits réservés HistoriqueConsole demi-lune faite à Paris vers 1800 pour supporter un plateau fait à Florence et daté de 1796. Se trouve en 1808 à l'Elysée, dans le quatrième salon de réception des petits appartements du rez-de-chaussée, dit salon orange ; au même emplacement en 1809 (petit salon de l'Empereur), en 1813 et 1818 (deuxième salon) ; en magasin en 1822 ; dans le premier salon des grands appartements du rez-de-chaussée en 1833 et 1848 ; au même emplacement en 1855 (salon des Officiers d'ordonnance) ; rentre au Garde-Meuble en 1872 ; envoyée au musée de Versailles en 1882. EPVJoachim Murat a acquis (ou peut-être reçu en don) le plateau de marbre lorsqu'il résidait en 1801 à Florence. De toute évidence, la console a été réalisée spécialement pour recevoir ce plateau, daté quant à lui de 1796 (Incrustation de stuc teinté sur marbre blanc). Il a probablement rapporté plusieurs autres plateaux décorés selon le même procédé, puisque l'on trouve à l'Elysée dans sa bibliothèque une console des frères Jacob à pilastres recouverte d'un dessus de marbre appelé "escaillotte de Florence", conservée au MN (à ne pas confondre avec la table à mosaïque antique provenant d'Herculanum, remplacée par un marbre vert de mer en 1875, Inv. T163C, qui suit). A la même époque apparait dans la même pièce que la demi lune un petit guéridon au dessus réalisé dans la même technique (Malmaison). | |
| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12996 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Table console double face Elysée Murat Jacob frères Mer 21 Juin 2017 - 4:35 | |
| Mais (quoique ayant figuré sur la liste des meubles à y expédier) finalement pas : Table console à double face provenant de l'Elysée sous l'Empire montants à cariatides et deux pilastres ornées de bronzes dorés. Milieu du socle : vase et deux griffons ailés. Socle, plinthe et ceinture ornés de branches de chêne et de laurier avec palmettes et rinceaux. Nº d'inventaire: T 163 C Jacob-Desmalter François-Honoré-Georges (1770-1841) Date de création : 1803-1806 Dimensions : œuvre: 91,5 x 138 x 72 cm autre: 148 x 73 x 3,5 cm Matière et technique : Bâti : chêne. Placage d'orme. Bronze doré, marbre vert de mer © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot HistoriqueEn 1808 à l'Elysée dans la chambre de Joachim Murat, grand-duc de Berg, au premier étage (inventoriée non pas avec le mobilier mais avec les tableaux et objets d'art : " une table à mosaïque antique à compartimens de 5 p. 6 p. de longr sur 9 [sic] p. 2 p. de largeur") ; non inventoriée en 1809 ; réapparaît en 1813 en console d'entrefenêtres dans la chambre à coucher de l'Empereur au rez-de-chaussée de l'Elysée ; rentre au Garde-Meuble le 6 mai 1816 ; reste en magasin jusqu'à son envoi à Trianon en 1851 ; transférée aux Tuileries en 1852, figure en 1855 dans le salon d'attente des grands appartements du ministère d'Etat place du Carrousel ; au Garde-Meuble en 1875 ; envoyée au Grand Trianon en 1882 ; dans la bibliothèque (ancien salon de l'Empereur) en 1894 ; dans le salon de la chapelle (premier salon de l'impératrice) vers 1900, placée vers 1965 dans le salon n°40 (ancienne antichambre de l'Impératrice). Le dessus de marbre vert de mer a remplacé en 1965 une mosaïque envoyée au rebut en 1875 et vendue en 1883 ; il s'agissait d' " une mosaïque antique venant d'Herculanum fond gris de perle semé d'arabesques, entourage grec, encadrement jaune antique, au milieu un tableau fond rouge, combat d'un bouc et d'un satyre". CommentaireCette table pouvant faire office de console a été livrée entre 1805 et 1808 pour l'ameublement de l'Elysée, alors possession du prince Joachim Murat. Placée dans la chambre du prince au premier étage du palais, elle se retrouva dans la chambre de Napoléon au rez-de-chaussée après l'achat du palais par l'Empereur en 1808. Envoyée une première fois au Grand Trianon en 1851 puis, après un rétour à l'Elysée, définitivement en 1882. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: Re: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts Mer 21 Juin 2017 - 4:52 | |
| Mais l'histoire ne s'arrête pas là, pour sourire : | |
| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12996 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: console sphinges Jacob Desmalter Elysée Murat Salon Frais Mer 21 Juin 2017 - 11:10 | |
| En revanche, y figure : Console avec sphinges inv. 13251 Est. JACOB./R.MESLEE. H. 0,99 m ; L. 1,14 m ; Pr. 0,435 m Bois d'if, bronze doré, glace au tain, marbre blanc © Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon Se trouve à l'Elysée en 1808 dans la grande chambre à coucher de parade au rez-de-chaussée ; garde le même emplacement jusqu'en 1868 (salon de l'Empereur en 1809 ; chambre de parade en 1813 ; grande chambre à coucher en 1817, 1822, 1833 et 1848 ; salon bleu en 1855). Envoyée au musée de versailles en 1882 ; exposée désormais dans le Grand Cabinet de l'Empereur (ou Salon Frais) au Grand Trianon. Parmi les plus beaux meubles provenant de l'Elysée et conservés à Versailles et à Trianon, cette console est sans doute l'un des plus somptueux. Il a été réalisé par Jacob-Desmalter à partir d'un dessin attribué à Charles Percier (coll. part.). _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: Re: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts Mer 21 Juin 2017 - 13:23 | |
| Quelques détails sur cette console depuis son arrivée à Versailles ici | |
| | | Louis Princesse Légitimée, Prince Légitimé de France
Nombre de messages : 5200 Age : 38 Localisation : Versailles Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts Ven 23 Juin 2017 - 13:54 | |
| Bonsoir, La table-console est effectivement restée dans le Salon des Aides de Camps au Grand Trianon. (photo du 23 juin 2017) Cordialement, | |
| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12996 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: boudoir argent appartement Caroline Murat Élysée Sam 1 Juil 2017 - 13:27 | |
| Quelques photos éditées par le Mobilier national : *** *** *** Évocation du boudoir d'argent encore visible aujourd’hui au palais de l'Élysée – Présidence de la République française. Fauteuil bois argenté, faille de soie, galon argenté et table en micro-mosaïque de Florence de Jacob-Desmalter, 1805. Collections du Mobilier national. Le décor textile a été réalisé par les ateliers du Mobilier national. Évocation de l'appartement d'apparat dévolu à Caroline Murat au palais de l’Élysée. Fauteuil, vois doré et velours de laine gaufré (1805) du Grand salon, de François-Honoré Jacob-Desmalter, et console de la grande chambre de parade de l’Élysée (1803-1806) de Jabob-Desmalter, d'après un dessin de Charles Percier. Pendule représentant l'Enéide, vers 1805. Collections du Mobilier national (fauteuil et pendule) et du Château de Versailles (console voir supra). © Mobilier national _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: Re: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts Sam 1 Juil 2017 - 13:33 | |
| Je replace le boudoir d'argent de l'Elysée en gravure avec les rideaux d'origine de deux teintes et dans l'état actuel. | |
| | | Louis Princesse Légitimée, Prince Légitimé de France
Nombre de messages : 5200 Age : 38 Localisation : Versailles Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts Sam 1 Juil 2017 - 15:26 | |
| Peut-être que cette expo va inciter l'Elysée a restituer les rideaux deux couleurs dans le Salon d'Argent !
D'ailleurs, c'est peut être les rideaux de l'expo qui vont être accrochés à l'Elysée !!!
Cordialement, | |
| | | NP Baronne, Baron
Nombre de messages : 155 Age : 42 Date d'inscription : 18/04/2007
| Sujet: Re: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts Sam 1 Juil 2017 - 15:58 | |
| Il y a un bien un "vœu pieux" de la part du Mobilier national et de de certains conservateurs et inspecteurs d'appliquer la restitution des états historiques à l'Elysée et de remettre en place, autant que faire se peut, de l'ameublement qui fut à l'origine livré pour le palais (mobilier Murat en tête). Bien entendu, cette démarche est totalement dépendante du goût et des volontés des occupants des lieux. Aux dernières nouvelles le nouveau couple présidentiel favoriserait plutôt le contemporain ... | |
| | | Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: Re: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts Dim 2 Juil 2017 - 3:41 | |
| On peut ajouter le lit, regarni par le Mobilier national. Le cygne est, sauf erreur, un ajout du Second Empire, pour permettre à Napoléon III d'évoquer à la Malmaison le lit de sa grand-mère, avant que le fils d'Eugène ne lui offrit le lit original, en place de nos jours, dont il avait hérité et qu'il avait emporté en Bavières. Le lit de Caroline a repris récemment sa place à Malmaison pendant la restauration du lit de Joséphine Cette gravure de l'exposition montre la curieuse console portée par un personnage dont le dessus manque.
Dernière édition par Alain Roger-Ravily le Dim 2 Juil 2017 - 6:16, édité 1 fois | |
| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24808 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: Re: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts Dim 2 Juil 2017 - 5:42 | |
| _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12996 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: palais royal Naples Murat Corrège Vénus Mercure Dim 2 Juil 2017 - 6:01 | |
| Il s'agit du palais royal de Naples, cher Noisy. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24808 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: trepied antique trianon murat elysee albatre marbre Dim 2 Juil 2017 - 6:15 | |
| Merci pour cette vue, le musée de Versailles conserve un trepied antque d'inspiration proche de celui de cette aquarelle : Trépied antique Pieds à têtes et griffes de lion partiellement antiques, restaurés et complétés au 18e siècle par un artiste italien. Provenance : Palais de l'Elysée, chambre à coucher de parade. Ancienne collection de Joachim Murat. albâtre, marbre Dimensions !Hauteur : 0.47 m N° d’inventaire ! T238c
Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon
_________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: Re: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts Mer 5 Juil 2017 - 2:32 | |
| C'est vrai qu'il est petit ce trépied tweet de Jean Marc Olivesi J'ai failli écrire une bêtise, en me demandant diable pourquoi ont-ils posé le groupe sculpté sur la console de l'Elysée, dont tout le prix est beaucoup dû au dessus de marbre avec incrustations. Le groupe d'Antonio Canova, Amour et Psyché debout vers 1797 Paris, musée du Louvre, est bien sûr posé un socle près de la console, mais pas dessus. | |
| | | Vidame du Hayreu-Hersay Invité
Nombre de messages : 3383 Age : 50 Localisation : Loin Date d'inscription : 13/03/2008
| Sujet: Re: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts Mer 5 Juil 2017 - 5:04 | |
| La Reggia de Caserte, le Versailles napolitain, (et partenaire de l'EPV au sein du Réseau des Résidences Royales Européenes ?), a publié sur FB les clichés de quatre œuvres qu'elle prête au musée Fesch à cette occasion : Nel 1808 Gioacchino Murat e Carolina Bonaparte, sorella di Napoleone, diventano sovrani di Napoli. Da Gioacchino e Carolina nacquero: Napoleone Achille (Milano, 1801 - Wasceissa, Florida, 1847) che nel 1821 emigrò negli Stati Uniti d'America, dove sposò una nipote di George Washington; Letizia (Parigi, 1802 – Bologna, 1859), che andò in sposa al nobile marchese bolognese Guido Taddeo Pepoli (1823); Napoleone Luciano Carlo (Milano, 1803 – Parigi 1878), che fu principe di Pontecorvo, comune del Lazio, e che nel 1825 raggiunse il fratello Achille negli Stati Uniti; Luisa Giulia (1805 – 1889), che sposò il conte ravennate Giulio Rasponi. Tra il 1808 e il 1811, il pittore Benjamin Rolland ritrasse in duplice copia i quattro figli dei sovrani nei piccoli ritratti conservati a Caserta. Il primogenito Achille Napoleone, a cui doveva essere destinato l'Appartamento ottocentesco della Reggia di Caserta, viene ritratto a circa sette anni accanto al busto in marmo della madre Carolina, forse sullo sfondo del Castello di Saint Cloud. Il dipinto fa pendant con quello della sorella Letizia, - più volte ritratta in seguito da artisti celebri come Jean Auguste Dominique Ingres - ripresa a nove anni accanto al busto all'antica del padre, con il Palazzo di Portici sullo sfondo, il Convento dei Camaldoli e il Vesuvio fumante. Minuta e delicata, sfoggia il suo candido abito biaco stile impero. La serie si completa con gli altri due figli di Giacchino: il secondogenito Luciano (Milano, 1803 – Parigi, 1878) e Luisa Murat (1805 - 1889), cresciuti a Napoli e ritratti mentre ballano la tarantella, a mostrare la piena adesione alla cultura napoletana. Tra i pittori preferiti dai sovrani francesi figura Alexandre Hyacinthe Dunouy (Parigi, 1757 – 1841), abile paesaggista che iniziò la sua carriera dipingendo vedute di Parigi e dintorni. Nel 1791 si esibì la prima volta al Salon di Parigi, dove espose vedute anche di Roma e Napoli, città evidentemente visitate durante la sua formazione avvenuta intorno al 1780 e poi una seconda volta nel 1810, quando compì un ulteriore lungo viaggio in Italia sotto la protezione di Gioacchino Murat. I suoi dipinti sono in genere di gusto classico, piccoli e decorativi, come la Veduta di Montmorency da lui firmata, che nel 1823 decorava la Camera da letto di Carolina Bonaparte nel Palazzo Reale di Portici. Il dipinto doveva fare parte di un gruppo di quadri che Gioacchino Murat e sua moglie riuscirono a portare a Napoli dalla Francia. Nelle collezioni casertane dal 1853 si trovano ben 5 quadri di questo autore, tra cui anche due vedute di Francia e una Cascata d'acqua con pastorella e armenti, esposta nelle retrostanze del Settecento. Poco prima della fine del suo regno, quando Gioacchino Murat occupò Roma nel 1814, portò con sè tutti i mobili che si trovavano nei depositi e li fece trasferire a Napoli e a Caserta. Tra questi, alcuni arredi di primo stile impero, molto simili a quelli che compaiono nel quadro Napoleone nel suo studio alle Tuileries di Jacques Louis David nel 1812. Prodotti per arredare il Grande Gabinetto di Napoleone alle Tuileries, sono opera del noto ebanista francese Jacob Desmalter, che li elaborò su disegno degli architetti Charles Percier e Pierre Francois Fontaine, noti per l'elaborazione dei migliori mobili in stile impero, caratterizzati da forme sobrie e da una ricchissima ornamentazione in bronzo. Dopo una formazione romana, durante la quale poterono osservare dal vero gli elementi architettonici antichi, Percier e Fontaine divennero gli architetti ufficiali di Napoleone, rielaborando gli stilemi classici per progettare nuove soluzioni di mobili ed arredi secondo un gusto nuovo che fu detto "stile impero". A Parigi lavorarono anche in campo architettonico, ad esempio alla Rue de Rivoli e all'Arc de Triomphe du Carrousel, l'arco trionfale che congiunge il cortile del Louvre ai giardini delle Tuileries. In particolare Fontaine progettò il viale degli Champs Elysées e lavorò ad importanti progetti di restauro come quello del Castello di Chambord, il più grande dei castelli della Loira. Nella Francia comandata dal giovane generale corso che dominava militarmente e politicamente la Penisola, l'interesse per l’architettura e per la pittura italianizzante portano quindi ad elaborare un gusto nuovo, restituito con nuove forme proprio nel Paese dal quale la Francia traeva ispirazione: l’Italia. Gli arredi casertani, rivestiti con arazzi tessuti dalle Manifatture Gobelins - storico laboratorio di tessitura di arazzi di Parigi erede delle manifatture avviate nel Seicento dalla Corona francese a partire da Enrico IV, capostipite dei Borbone, per produrre oggetti e arredi di lusso per la nobiltà - furono completati nel 1810 ma giudicati di gusto troppo semplice per le nuove aspettative del generale corso, furono depositati nei magazzini delle Tuileries fino al 1812 e destinati al Palazzo del Quirinale, eletto da Napoleone a seconda sede del suo grande impero. Si tratta di due grandi troni di legno scolpito e dorato con poggiapiedi, sei sedie semplici e 24 sgabelli, tutti accomunati dalla medesima tappezzeria color porpora, ai quali va aggiunto a corredo un paracamino, che oggi arredano prevalentemente il Salone di Alessandro della Reggia di Caserta. Sempre del 1810 è il bronzetto del Laocoonte di Francesco Righetti, fonditore romano di fiducia di Antonio Canova. Esso poggia su un basamento di marmi pregiati con applicazioni di bronzo dorato e fa parte di un più ampio gruppo di bronzetti (Bacco e Arianna, Castore e Polluce, l'Ares Ludovisi, Nerva), riduzioni di statue antiche, da impiegare forse per una più complessa composizione da usare come finimento da camino o come centrotavola, secondo il gusto dell'epoca. Dal 1811 i Righetti lavorarono al servizio di Gioacchino Murat alla corte di Napoli e dal 1812 si trasferirono nella capitale con l'incarico di addestrare all'arte della fonditura gli allievi dell'Accademia di Belle Arti di Napoli, ruolo che conservano anche dopo la Restaurazione dei Borbone. La Fonderia dei Righetti fu impiantata a Villa Bruno a San Giorgio a Cremano, oggi sede del Premio Troisi, e resterà attiva fino al 1842. Ai Righetti si deve, sempre sotto la direzione artistica del Canova, la fusione dei Monumenti equestri a Carlo di Borbone e a Ferdinando I collocati a Piazza Plebiscito. | |
| | | Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6951 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
| Sujet: Re: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts Jeu 6 Juil 2017 - 11:39 | |
| Il y avait eu il y a quelques années au palais de Capodimonte une très riche exposition sur la présence du couple Murat à Naples. Je retrouve avec plaisir ces objets incontournables. | |
| | | jacob pierre Princesse, Prince Etranger
Nombre de messages : 2096 Age : 64 Localisation : belgique Date d'inscription : 11/02/2008
| Sujet: Re: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts Jeu 6 Juil 2017 - 17:34 | |
| Le trône semble être recouvert de tapisserie de Beauvais, serait ce exact ? | |
| | | Vidame du Hayreu-Hersay Invité
Nombre de messages : 3383 Age : 50 Localisation : Loin Date d'inscription : 13/03/2008
| Sujet: Re: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts Jeu 6 Juil 2017 - 18:27 | |
| - jacob pierre a écrit:
- Le trône semble être recouvert de tapisserie de Beauvais, serait ce exact ?
Cher jacob pierre, si Google et moi traduisons bien le passage suivant : Gli arredi casertani, rivestiti con arazzi tessuti dalle Manifatture Gobelins - storico laboratorio di tessitura di arazzi di Parigi erede delle manifatture avviate nel Seicento dalla Corona francese a partire da Enrico IV, capostipite dei Borbone, per produrre oggetti e arredi di lusso per la nobiltà - furono completati nel 1810 ma giudicati di gusto troppo semplice per le nuove aspettative del generale corso, furono depositati nei magazzini delle Tuileries fino al 1812 e destinati al Palazzo del Quirinale, eletto da Napoleone a seconda sede del suo grande impero. Si tratta di due grandi troni di legno scolpito e dorato con poggiapiedi, sei sedie semplici e 24 sgabelli, tutti accomunati dalla medesima tappezzeria color porpora, ai quali va aggiunto a corredo un paracamino, che oggi arredano prevalentemente il Salone di Alessandro della Reggia di Caserta. Il faudrait comprendre : commande de l'Empereur à Jacob Desmalter, recouverte de tapisserie des Gobelins, totalisant deux trônes avec leurs repose-pieds, 6 fauteuils, des chaises et 24 tabourets, livrés en 1810 mais remisés car trouvés trop simples dans les magasins des Tuileries jusqu'en 1812, envoyés alors au Quirinal, d'où ils partirent pour Caserte orner le salon d'Alexandre. | |
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| Sujet: Re: Expo. Caroline, soeur de Napoléon, reine de arts | |
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