Expo Vivre à l'Antique, Rambouillet

Une expo que l'on espère surprenante, qui aura un lien direct avec la laiterie. La maquette du Colisée réalisée en 1790 par Carlo Lucagneli et récemment restaurée, sera entre autre présentée.
Le commissaire d'exposition est le passionnant Gabriel Wick.

Retour historique des sièges de Jacob prêtés par Versailles le temps de l’exposition

qu'ils y restent !!!!
sièges ni versaillais, ni en équivalence ...

Je suis d'accord avec vous M. de Noisy.
Ces sièges n'ont rien à faire à Versailles ni à Trianon.
D'autant plus, que le lieu pour lesquels ils ont été créé existe encore.
Si cela avait été l'inverse, Versailles ferait des pieds et des mains pour les récupérer.

Ils ont fait partie du mobilier versaillais au XIX siècle. Une partie n'a jamais quitté Versailles depuis et la partie vendue par les domaines et rachetées et offertes. il ne manque que la table et un tabouret je crois. C'est expliqué dans le Faton.
Sauf erreur on les retrouve dans le pavillon français sous l'empire (je vérifierai) donc le lien avec Versailles est avéré.
Maintenant leur présentation dans la salle à manger semble se justifiée uniquement par les têtes de bouc.
Peut-on imaginer un dépôt permanent à Rambouillet et une présentation l'été comme le mobilier de la chaumière?
Dans la salle à manger du Petit Trianon il faudrait d'autre sièges comme autrefois ou les huit chaises du hameau.

Outre la table séparée de l'ensemble des collections de Versailles et conservée à Pau, il manque aussi quelques tables servantes, dont l'une au moins est attestée en collection privée et a failli être intégrée à l'exposition sur Hubert Robert qui s'est tenue au Louvre il y a quelques années.

Le problème de l'exposition à Rambouillet : tablette et table en marbre époque Empire, créant un ensemble hybride pas tout à fait satisfaisant. Je voudrais vraiment que la table qui se trouve à Pau à ce jour rejoigne les sièges, ensemble alors complété, idéalement, par l'achat de la ou des table.s servante.s identifiée.s en collection.s privée.s.

In situ :

Sous réserve de les avoir vus sur place, je trouve que les sièges sont beaucoup plus gracieux dans leur contexte originel à savoir une rotonde. Leur dossier incurvé semble fait pour ici et nulle part ailleurs !

Je me faisais la même réflexion. Le bon meuble à la bonne place.

Moi-même je comprends mal ce que voulait dire Pierre Arrizoli-Clémentel.
Peut-être était avant le retour des bas reliefs, en 2001 il me semble.

Depuis, les bas-reliefs sont revenus et Marie- Louise ne les connut pas pour autant.
Le dépôt des sièges pourraient s’envisager de nouveau, ils sont nettement à leur place, c’est frappant.

On en a peut-être parlé mais quels étaient les sièges prévus pour Marie-Louise ?

Esthétiquement les photos plaident pour un retour de ce mobilier a Rambouillet !
Celui ci n'était il pas rendu plus confortable par des carreaux de tissu noir ? (Selon le souvenir de vieilles lectures).

Cher Pierre Jacob, à une époque on avait garni les chaises de galettes en crin, et seulement les chaises.

Pas de précision dans le Faton indiquant une couverture faite ou non pour le pavillon français sous l'Empire.

Outre les sièges de G. Jacob, et le petit portrait de Marie-Antoinette en vestale (voir supra),
nous trouverons parmi les prêts du château de Versailles :


Commande de l'Etat : exécuté en 1938 sur la demande du Conservateur du Musée de Versailles d'après le modèle "Vénus sortant de l'onde tenant l'amour, ou Marie-Antoinette tenant le Dauphin", par Pajou (MV 8108). Reçu de la Manufacture le 13 juillet 1938.

Illustration :

Entré au Grand Trianon en 1846, pour le Salon des Aides de Camps ; en 1855 dans le Cabinet de travail des Petits appartements. Au Mobilier national en 1957 (musée du siège) ; envoyé à Trianon-sous-bois en novembre 1968 ; passé directement au Congrès de Versailles en 1971, puis renvoyé à Trianon. Revenu au Mobilier national à une date indéterminée (1973 ?) ; placé en novembre 1974 à l'Hôtel Marigny, vu en octobre 1982 ; utilisé à Tours et à Reims lors de la venue du Pape en France (18-21 septembre 1996). Retour au Mobilier national le 23 septembre 1996 ; envoyé à Trianon-sous-bois le 16 mars 1999, le bâtiment relevant de la Présidence de la République jusqu'en 2009.

Bonjour,
Alain, pourquoi dites-vous que le mobilier de la Laiterie de Rambouillet était dans le Pavillon Français sous l'Empire ?
D'après l'inventaire ce mobilier était sous le Premier Empire dans la maison du garde au Hameau.
Ce n'est que sous Louis-Philippe qu'il fut présent dans le Pavillon Français en remplacement du mobilier de Napoléon en bois peint et tapisserie.
Ces sièges pourraient très facilement revenir dans le salon central du Pavillon Français comme sous Louis-Philippe.

Cordialement,

Pierre Arrizoli-Clementel a eu le tort de ne pas être plus précis.
Il s'est abstenu de parler de la maison du Garde comme premier emplacement du mobilier en 1810.
Voir mobiler de Versailles au XVIII° siècle tome I, pages 232/235.

Ils ont fait aussi un petit séjour au théâtre de la reine avant la maison du Garde.

La présentation diffère des photos officielles mais l’atmosphère est incomparable. On comprend tout à fait le dessein d’Hubert Robert. Ce sont les bons meubles à la bonne place.
C’est là qu’on se rend compte que leur présentation à Trianon est un contre-sens absolu. Ces sièges ont besoin d’un environnement minéral et dépouillé.

Le château de Rambouillet vous propose de plonger dans l’Europe du XVIIIème siècle grâce à des conférences gratuites, ouvertes à tous et en ligne.

Chaque semaine, vous avez rendez-vous avec des historiens pour découvrir toute l’influence de la culture antique dans les arts aux époques de Marie-Antoinette à Napoléon 1er. La plupart des domaines artistiques sont concernés : céramiques, jardins, décors intérieurs, ou encore architectures … et le château de Rambouillet n’échappe pas à ce mouvement !

C'est aussi et surtout l'occasion d'un moment d'échange et de partage autour d'informations inédites issues de recherches récentes !

Ce cycle a lieu chaque jeudi à 18h30, entre le 3 juin et le 8 juillet sur Teams.
Un temps d'échange entre le public et les intervenants est prévu à la fin de chaque conférence.


Programme

   Jeudi 3 juin - " La métamorphose d’un domaine : Rambouillet au temps de Louis XVI et de Marie-Antoinette ” par Antoine Maës, historien de l’art et chargé de cours à l’Ecole du Louvre et à l’Institut catholique de Paris.

   Jeudi 10 juin - Conférence en anglais - “ Les laiteries d'agrément et le " retour à la nature " de Catherine de Médicis à Marie-Antoinette ”par Meredith Martin, historienne de l’art et professeure associée d'histoire de l'art à la New York University et à l'Institute of Fine Arts.

   Jeudi 17 juin - “ L’introduction du néoclassicisme à Rambouillet sous l’Empire” : comment le mobilier et la décoration relèvent de la mythologie ? ”par Renaud Serrette, historien de l’art, référent collections au Centre des monuments nationaux et co-commissaire de l’exposition « Vivre à l’Antique ».

   Jeudi 24 juin - “ Le goût de l'antique à Sèvres au XVIIIème siècle : de la collection Denon au service pour la laiterie de Rambouillet ”par Anaïs Boucher et Viviane Mesqui, conservatrices à la Cité de la céramique - Sèvres & Limoges.

   Jeudi 1er juillet - “ Bélanger et le décor “à l’antique” : une affaire de coopération ” par Yvon Plouzennec, historien de l’art et chercheur associé à l’IPRAUS (École nationale supérieure d’architecture de Paris Belleville).

   Jeudi 8 juillet - “ Temples, autels et rites dans les jardins du XVIIIème siècle ” par Gabriel Wick, historien de l’art, professeur à la New York University, Paris et co-commissaire de l’exposition « Vivre à l’Antique ».

Informations pratiques

Dates : Chaque jeudi entre le 3 juin et le 8 juillet à 18h30. Durée d’environ 1h.
Tarifs : Gratuit

Réservations : Envoyer un mail à chateaurambouillet-educatif@monuments-nationaux.fr en précisant la ou les conférences que vous souhaitez réserver.

Informations
- Cycle de conférences en ligne sur TEAMS.
- Fermeture des réservations 48h avant le début de la conférence.
- Le lien de connexion est envoyé par mail la veille de la conférence.

01.34.94.29.01/ chateaurambouillet-educatif@monuments-nationaux.fr

Yvelines. Jusqu'en août, l'exposition éclaire le château de Rambouillet sous un nouveau jour

La nouvelle exposition installée au château de Rambouillet (Yvelines) et à la laiterie invite, jusqu'au 9 août, à Vivre à l'antique, de Marie-Antoinette à Napoléon Ier.

Par Florence Chevalier Publié le 5 Juin 21. 78actu

La nouvelle exposition installée au château de Rambouillet (Yvelines) et à la laiterie invite, jusqu’au 9 août, à Vivre à l’antique, de Marie-Antoinette à Napoléon Ier.
Embrasser Rome d’un seul coup d’œil. Voici, ce que promet le panorama de Louis Le Masson, ingénieur, envoyé en Italie à la fin du XVIIIe siècle pour explorer monuments et objets d’art. Il en rapporta cinq feuilles de papier, qui, collées, font plus de 4,50 m de longueur.

« Il voulait proposer une vue à 360 °C, la plus scientifique et la plus exacte possible », explique Renaud Serrette, référent collections au centre des monuments nationaux et commissaire de l’exposition. Sur cette vue, se détachent les innombrables églises de Rome, les jardins ou encore au premier plan l’ingénieur lui-même en train de peindre.

Redécouverte de Pompéi

Ce panorama, toujours conservé par les descendants de Louis Le Masson, commandant du château de Rambouillet jusqu’en 1821, est rarement montré au public.
Ce qui en fait l’une des pièces maîtresses de la nouvelle exposition installée au château et à la laiterie, jusqu’au 9 août.
À travers Vivre à l’antique, de Marie-Antoinette à Napoléon Ier, les visiteurs sont invités à découvrir l’influence de la culture antique sur les Européens du XVIIIe siècle.

À cette époque les découvertes des cités de Herculanum (1709) et de Pompéi (premières fouilles en 1748), passionnent toute l’Europe !
De nombreuses mises au jour de vestiges et de mobiliers antiques attisent la curiosité et la passion des élites, des artistes et des scientifiques.
Ils rapportent de leur voyage de nombreux souvenirs (portraits, dessins, maquettes…) des villes et des sites archéologiques visités,
contribuant à leur tour à l’engouement des Européens pour l’époque romaine.

À quoi aurait pu ressembler le château de Rambouillet ?

C’est ainsi que Louis XVI souhaite faire reconstruire le château de Rambouillet. Deux plans de 1783 montrent ainsi une résidence « à l’antique.
Il a finalement rejeté le projet faute de moyens », dévoile Gabriel Wick, professeur à New York University et commissaire de l’exposition.
Le temps de l’exposition, le salon de réception est transfiguré par des panneaux peints reproduisant des fresques.
« J'adore cette mise en contraste entre les boiseries et ce décor antiquisant » (Gabriel Wick).
 

Dans cette salle, on peut également voir un fauteuil prêté par le château de Versailles (voir plus haut) qui ressemble à celui que Napoléon Ier avait dans son cabinet de travail à Rambouillet.
L’exposition se poursuit dans la Laiterie de la reine. Construite à la demande de Louis XVI pour Marie-Antoinette, entre 1786 et 1787, elle s’inscrit dans la politique de renouvellement esthétique mené par le comte d’ Angiviller. Directeur des bâtiments du roi, il fut un ardent promoteur d’une nouvelle esthétique fondée sur l’Antiquité !
À la Laiterie, les visiteurs découvriront, de façon temporaire, du mobilier retrouvant sa place d’origine pour la première fois depuis 1783 ! Dans le cadre de l’exposition, l’ensemble du service de porcelaine et des pièces du mobilier, créés pour cet endroit, ont été exceptionnellement prêtés par la manufacture de Sèvres et les musées de Versailles (voir plus haut).

Billet d’exposition « Vivre à l’antique » (château laiterie) : 9,50 € adulte. Achat des billets uniquement en ligne http://www.chateau-rambouillet.fr/

Voir enfin ces pièces de porcelaine dans le cadre pour lequel elles ont été créées est un bonheur.

Yvelines | Une exposition sur l'antique au château de Rambouillet
8 juin 2021 - TV78 - La chaîne des Yvelines

« Vivre à l’antique de Marie-Antoinette à Napoléon 1er » c’est l’exposition qui est actuellement proposée au château de Rambouillet, depuis mi mai. L’occasion pour les visiteurs de découvrir la laiterie de Marie-Antoinette, ou la salle de bain de Napoléon 1er.