Arras : Cent chefs-d'Oeuvre de Versailles

La prochaine exposition qui aura lieu à Arras concernera les arts décoratifs puisque Versailles y déposera pour une durée supérieure à celle des expositions temporaires habituelles de trois mois, quelques meubles exceptionnels conservés à Versailles.

And the winner are ....
Sont déjà pressentis pour le voyage dans le Grand Nord :

Le bureau du Dauphin (actuellement dans le cabinet d'angle) et le fauteuil de Crécy !

Pour rester au niveau, on imagine bien dans cette fournée mobilière la table du hameau, la chaise du Belvédère et une partie du mobilier aux épis.

Apprêtez-vous donc à voir certains décors tronqués pendant un an et demi.

Je me demande bien qu'elle mouche a piqué la Direction.
Pour ma part, je préférerais qu'on expose à Arras ce qu'on ne peut voir que trop chichement à Versailles : les périodes révolutionnaire, impériale et tout le XIXe des attiques.

C'est réellement frustrant, le fauteuil de Crécy n'est même pas sec...(façon de parler)

Effectivement,
car à l'inverse des tableaux et sculptures forts nombreux, il sera difficile de sortir des réserves des pièces équivalentes pour combler les manques.

A quoi servent donc les remeublements en fanfare si c'est pour les piller six mois après leur installation ?

Est-ce la contre-partie pour avoir une exposition temporaire de 3 mois des chefs d’œuvres français du mobilier venus du monde entier ?
La potion est bien amère.

Je déteste cette tendance à faire de nos grands musées des réservoirs à expos au détriment de leur propres muséographies et de leurs visiteurs.

Lebrun a écrit:

Je me demande bien qu'elle mouche a piqué la Direction.

La Ministre de la Culture qui veut que les oeuvres bougent désormais...

bonjour

je ne vois vraiment pas l'intéret de déplacer des meubles d'un endroit à un autre cela amène des difficultés et des coûts supplémentaires de plus le public qui va à Arras ne vas pas obligatoirement à Versailles et vice et versa !!! De plus le public du Château verra encore longtemps des pièces peu meublées !!! espérons que les pièces de chez Mesdames ne soient pas trop vidées !!!

Cordialement

Anne-Charlotte

On peut imaginer les arguments qui poussent les conservations à s'exécuter docilement :

Tu rentre dans la ronde en prêtant tout azimuth et tu ne perds pas tes précieux crédits de fonctionnement
Tu ne prête pas, je réduits ton enveloppe l'année prochaine pour te punir de ton égoïsme.

On se consolera en pensant que les œuvres sont toujours présentées dans un espace muséal et pas dans un hall de gare, de maire ou de galerie marchande comme le suggère les conseillers de la ministres.

J'attends avec effroi la liste définitive des prêts qui quitteront si j'ai bien compris le château pour trois ans !!!

J'ai d'ailleurs une proposition pragmatique :
On pourrait vider dauphin/dauphine en prétant les meubles pour y faire les travaux sans attendre ?
Trois ans c'est un délai raisonnable pour les travaux de cette envergure !!!

Souhaitons que le balancier revienne sans tarder à privilégier les collections permanentes.
A Jacquemart-André le premier étage ne laisse plus voir ce que Nelly Jacquemart y avait réuni.
Les personnels  de tous corps sont captés par les expositions personnels (je ne parle pas forcément du gardiennage).

Je rêve que l'on déclare l'attique du nord e exposition temporaire.
Que l'on se souvienne de la fumeuse exposition des dames de Trianon, on nombre d'entre elle ne mirent pas pas les pieds, et assurément pas dans des poses officielles que figuraient tous ces portraits hors proportions et gâchant la présentation des ensembles mobiliers habituels.

Des expos pour des expos en somme pour montre une animation, quelque fois d'ailleurs avec un grand bonheur.
Mais il faudrait seulement calme rl e jeu comme on va le faire au Louvre et ne pas déshabiller Pierre pour habiller Paul, le petit frère de province.
Il est indispensable de faire circuler les oeuvres et d'en montre en province, mais sans démolir en permanence  des présentations si significatives des grands musées.
Je ne digère pas al République de Delacroix, ni le fauteuil  Crécy qui part presque au moment de sa mise en place.

On a le sentiment que l'on veut, par mode, prendre le contre pied de tout approche classique du patrimoine.

On fait du genre....

Ceci dit, j'ai oublié le thème de la future exposition. Si, évidemment, elle porte, par exemple, sur les réalisations des ateliers de restauration de Versailles, peut-être que le fauteuil de Crécy .

Questions subsidiaires. j'aimerais savoir à qui appartiennent les mannequins de chevaux et s'ils vont venir à Versailles permettant de présenter des carrosses attelés.

Adieu Roulez Carrosses, et vive Les cent chefs-d’œuvre de Versailles !


Par Benjamin Dubrulle (texte), Pascal Bonniere (photo) et Anne-Charlotte Duvivier (vidéo)

Voici donc le thème de la prochaine exposition qui se tiendra au Palais Saint-Vaast dans le cadre du partenariat décennal qui unit la ville d’Arras, le Château de Versailles et la Région Nord - Pas-de-Calais. Mais pour la découvrir cette expo, il faudra être patient. Elle n’ouvrira ses portes que le 27 septembre 2014. Petite présentation de ce qui vous attend.

Après ce premier éclat qu’a été Roulez carrosses !, pas question d’être moins bon. » Béatrix Saule, directrice générale du musée des châteaux de Versailles et de Trianon a tenu à rassurer les troupes présentes, hier, pour la présentation officielle de la nouvelle exposition. Ce nouveau rendez-vous estampillé « Versailles » s’annonce une fois de plus grandiose. « On est obligé de frapper fort. » Et pour frapper fort, place aux cent chefs-d’œuvre de Versailles. Et parce qu’on est gentil à Arras, on en aura même un peu plus que cent…

Ces œuvres, dont certaines n’ont jamais été prêtées voire même exposées, ont été réalisées par les plus grands artistes de leur temps, dans les matériaux les plus précieux tels que le buste de Louis XIV de l’escalier des Ambassadeurs, les monumentales tapisseries des Gobelins, le grand bureau du Dauphin, la sculpture originale du bassin de Latone, les porcelaines de Marie-Antoinette ou encore le groupe sculpté d’Apollon servi par les nymphes, monument de la sculpture française du XVIIe siècle.

Six ambiances

Et pour recréer les différentes ambiances de ce lieu magique qu’est Versailles, la salle d’exposition (1 000 m2) va être divisée en six espaces, six univers différents. On y retrouvera les personnages qui ont façonné ce lieu. La première ambiance retracera l’histoire initiale de cette résidence royale. Ce sera le Versailles de Louis XIV avec ses grands apparats fait de marbre, de bronze, d’or et d’argent. Des vases de la Galerie des glaces seront présents de même que des sculptures et du mobilier réalisés par les plus grands artistes de l’époque.

Pour la deuxième ambiance, on sera en rupture complète avec le premier univers avec la présence massive de boiserie. Les plus grands ébénistes ont travaillé pour Versailles et seront présents, via leurs œuvres, à Arras. Là, ce sont les règnes de Louis XV et Louis XVI qui seront évoqués.

Pour le troisième univers, on plongera dans les entrailles de Versailles avec ses galeries souterraines qui permettent d’alimenter les magnifiques fontaines. « Le travail sur l’eau sera la toile de fond de cet espace. On y retrouvera sa fraîcheur et ses effets. À Versailles, les jets d’eau ont une signification », confie Béatrix Saule. Direction ensuite les bosquets pour la quatrième ambiance. « Ce sont des espaces secrets au milieu des jardins avec pleins de fantaisies. On va recréer les labyrinthes de Versailles, il y aura aussi de magnifiques sculptures de plomb qui ne sont pas visibles à Versailles car il faut les protéger des conditions climatiques. » On évoquera aussi la chasse (à vol, à tir, à courre).

Avant-dernière ambiance : le domaine de Trianon (le grand et le petit), paradis des fleurs et de la botanique. On pourra découvrir des portraits de Madame de Pompadour en jardinière et de Marie-Antoinette. Enfin, dernière étape de ce pèlerinage au Domaine de Versailles, l’évocation des fêtes et des feux d’artifice. Les nuits fastueuses versaillaises seront recréées. Un film retraçant le Versailles d’aujourd’hui avec ses différents métiers sera également présenté. « Avec cette nouvelle exposition, on va montrer la richesse de notre patrimoine ainsi que notre savoir-faire », se réjouit d’avance Frédéric Leturque.

Cette exposition sera ouverte au public le 27 septembre 2014. Mais pourquoi si tard, dix mois après la clôture de « Roulez carrosses ! » « Parce qu’à l’abbaye Saint-Vaast, on a de gros travaux qui nous attendent afin de transformer le lieu en pôle culturel », explique Frédéric Leturque. Cette exposition sur les cent chefs-d’œuvre de Versailles sera visible jusqu’au 20 mars 2016.
L’office de tourisme a surfé sur «l’effet Versailles»

Plutôt content d’avoir eu « Roulez carrosses ! » sur ses terres, le directeur de l’office de tourisme, Christophe Serieys. L’effet « Versailles » s’est fait sentir sur la ville et tout le monde en a profité. Le beffroi, les boves et, dans une moindre mesure, la Carrière Wellington (qui bénéficie, elle, d’un public bien spécifique), ont vu leur fréquentation exploser au cours de ces dix-huit derniers mois.

L’activité à l’office de tourisme a été soutenue. « Près d’un tiers des visiteurs de Roulez carrosses ! est passée par notre point d’accueil du beffroi, notamment les groupes. Et cette hausse d’activités, nous a permis de créer quatre emplois. On a également enregistré une recette supplémentaire de 600 000 € en 2012. »

Et les restaurateurs ont également apprécié « Roulez carrosses ! ». « On a vendu près de 13 000 repas grâce à nos offres regroupant visites et restauration. Cette exposition a profité à tout le tissu économique local surtout quand on voit le nombre de personnes qu’il y avait dans les rues d’Arras ce week-end grâce à la gratuité faite au musée. Grâce à ce partenariat avec le Château de Versailles, Arras a bénéficié d’un formidable coup de projecteur, mais bon, on avait déjà du potentiel. On ne partait pas de zéro. Avec la fin de Roulez carrosses !, on ne va pas passer d’une Ferrari à une 2CV. Les gens ont redécouvert notre ville, notre dynamisme, à nous d’en profiter. »

Et avec les quatre prochaines années qui s’annoncent marquant le Centenaire de la Grande Guerre, on devrait encore croiser pas mal de touristes dans les rues d’Arras. Notamment ceux avec un fort accent british…

La signature du partenariat (Vidéo) : http://videos.lavoixdunord.fr/video/458ce079343s.html

Chère Grande Mademoiselle, ce n'est donc pas un 1er avril, et je commence vraiment à trouver cette programmation effrayante.

Des points positifs tout de même !

Pour ce qui concerne la "la deuxième ambiance"   , il est indiqué une présentation de boiseries. celà ne pourra se faire que par une exposition de celles existantes en réserve, ce qui constitue une très bonne chose, après la présentation très réussie de boiseries de Monsieur lors de l'exposition Versailles et l'antique (peut-être également les boiseries de la Méridienne avant repose). Il en est de même pour les tapisseries.

Quand au reste, quelle énormité   

On va deshabiller des ensembles de remeublement si patiement reconstituées pendant près de deux années :

- Vases de la Galerie des Glaces
- Chaise du Belvédère (si j'en croie l'affiche)
- Fauteuil du cabinet du conseil
- Bureau du Dauphin
- Tableau de Marie-Antoinette à la rose de Vigée Lebrun

Le pire étant "les porcelaines de Marie-Antoinette". Cela concernera tous ses services, une partie???? Faudra t-il aller à Arras pour admirer notre pot à jus (ou les deux), ou notre seau à verres?

Pour les futures expositions, doit-on s'attendre à un roulement de toutes les oeuvres mobilières?

Après le Pseudo théâtre d'eau, le fumeux lampadaire du Grand Degré, c'est vraiment la goutte d'eau...

Pauvre Versailles!

Je lis aussi :

Citation :

On va recréer les labyrinthes de Versailles, il y aura aussi de magnifiques sculptures de plomb qui ne sont pas visibles à Versailles car il faut les protéger des conditions climatiques. » On évoquera aussi la chasse (à vol, à tir, à courre).

Les fans de le re-création du labyrinthe vont être comblés et moi aussi puisqu'on devrait voir les plombs remisés.

Et c'est une excellente pour les boiseries qu'on espère seulement provenir des réserves.

Le concept d'exposer à Arras est pertinent tant que cela concerne des oeuvres que le château n'a pas la place de montrer ou ne peut montrer faute de gardiens.
Pour le reste, vous connaissez mon point de vue.

Et on a un an de répit !

Bien Cher Lebrun, pour ce qui concerne les boiseries, je ne fais que subodorer qu'on n'ira pas jusqu'à démonter les boiseries de la Garde-Robe de Louis XVI ou de la Pièce des Bains de Louis XV....

Mais pourquoi pas au point où on en est....

Pour ce qui concerne les plombs, en attente d'une restructuration des bâtiments permettant leurs présentations dans des conditions de préservation idoines, c'est une très bonne chose.....

Les musées, même ceux où le contexte a une importance déterminante, sont des silos où l'on puise en fonction des fantaisies et des amitiés de leurs dirigeants (Arras, c'est un cadeau du fameux JJA) .

Par ailleurs, à lire cette présentation,
j'ai l'impression de voir en France, une resucée des expositions-ambassades d'Atlanta, de Séoul ou d'ailleurs, un fourre-tout hyper-muséographié sans autre but que de montrer des chefs d’œuvres hors du musée.

On aurait pu imaginer Louis XIV et les Flandres,
l'art de la tapisserie qu'on nommé Arrazi en Italie,
Les artistes flamands au service du roi de France,
Cela doit être trop pointu ou élitiste...

Mais comme le dit notre cher Lebrun, un an de répit.

Si cette future exposition génère 300 000 visiteurs comme celle des carrosses, personne ne pourra se plaindre. L'idée d'exposer des œuvres versaillaises qui sont rarement ou pas exposées (les plombs du Labyrinthe?) est parfaitement défendable.

On pourra se consoler en n'oubliant pas que tout cela est du provisoire et donnera lieu j'espère à un beau catalogue et des études interressantes .

Chers Monet et voyageur,
s'il s'agissait de ne présenter que des œuvres en réserve ou des salles Empire ou XIX, j'applaudirais a deux mains.
Malheuseument, hors plombs, boiseries et tapisseries, ce n'est pas du tout le cas, puisque ce sont des fleurons des collections mobilières qui vont être arraches a leurs cadres pendant 18 mois.
Je pense aux vases de la Grande Galerie, au fauteuil crecy, aux porcelaines de la Reine....
J'avais oublie la première "ambiance" Louis XIV, pour laquelle un mobilier est évoque. Doit-on penser aux commodes de Trianon?

Cher Chancelier,
Je comprends très bien votre point de vue, mais je me demande si cette opération n'a pas pour but de mieux faire connaître ce patrimoine aux Français qui habitent en province et pas seulement aux visiteurs de Versailles dont la majorité sont des touristes internationaux. Le Louvre Lens va dans le même sens.

Combien connaissaient vraiment les carrosses de Versailles avant de se rendre à l'exposition d'Arras? Si les carrosses étaient restés à Versailles, ils ne les auraient probablement jamais vus.

Nous sommes très au fait de ce qui se passe à Versailles parce que nous nous y intéressons de près depuis longtemps. Mais qu'en est-il du citoyen ordinaire?
Ces expositions provisoires ne peuvent qu'aider la cause de Versailles auprès d'un plus grand public.

Oui, c'est un argument. Simplement, le provisoire est amené à durer et la ponction à être continue. Ainsi, dans dix ans, il est fort probable qu'Arras réclamera et obtiendra une "compensation".

J'ai été frappé en visitant le Louvre Lens, puisque vous en parlez, par l'abondance des toiles provenant des collections de Louis XIV, toiles dont il serait impossible d'obtenir le dépôt à Versailles où certaines seraient pourtant chez elles...

Bref, on jouit en France de la décontextualisation des œuvres (Lens, quel lieu improbable !), pas de leur recontextualisation, pourtant beaucoup plus féconde.

Cher Voyageur,
Je pense que Versailles est bien connu des français et souffre même d'un excès de visiteurs (qui ne sont pas tous étrangers loin de là). Par ailleurs, répéter comme un mantra tibétain 300.000, 300.000 visiteurs n'a pas de sens et ne justifie pas à lui seul l'intérêt d'une exposition.
L'exposition des carrosses fut une vraie merveille (l'exposition aurait pu d'ailleurs être prolongée en attente de travaux idoines de présentation perenne dans la Petite Ecurie).

C'est la même chose pour les plombs et reserves des bosquets, faute de galerie des sculptures adéquate à Versailles et les boiseries en réserve.
Des espaces de restauration pourraient également être crées afin de montrer aux visiteurs les travaux de restauration des métiers d'art (ce qui se passe actuellement pour Latone).

Ce qui est par contre indéfendable de mon point de vue, c'est la sortie sur longue durée d'oeuvres insignes arrachées de leur contexte.
Sans parler du rapport entre les bâtiments baroques de l'Abbaye Saint-Vaast avec Versailles ?

Sans parler également du coût financier de ces expositions de longue durée, qui pourrait être utilisé autrement en ces temps. Au vues des photos, les façades du bâtiment arragois me semblent bien noirçies et fatiguées..... Quid également des collections permanentes (et de grande qualité) qui devront être mis en réserve!

Je me demande vraiment ce qu'est venue faire Madame Saule, cette Grande Dame, dans cette Galère "d'ambiance" (sans doute contrainte et forçée) ???

Communiqué de Presse du chateau de Versailles

le château de versailles propose une plongée au cœur des fastes des XVIIe
et XVIIIe siècles et aux sources de l'excellence du savoir-faire français à travers une centaine de chefs d'œuvres de ses collections

Six ambiances évoqueront successivement les lieux et époques de la résidence royale ainsi que les personnages qui y ont vécu :

- De marbre, de bronze, d’or et d’argent évoquant le grand décor à l’italienne des Grands Appartements et de la galerie des Glaces

- De boiseries et marqueteries où le goût du confort et le raffinement se substituent à la recherche de l’effet de majesté

- D'eau et de fontaines qui sont l’âme des jardins

- De parcs et de forêt évoquant la fantaisie des bosquets

- De fleurs et de champs évoquant les palais de Trianon

- De fêtes et de feux évoquant les réjouissances les plus éblouissantes des règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI

Commissaires de l’exposition
Béatrix Saule, Directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
Anne Esnault, Directrice du musée des Beaux-Arts d'Arras
Hélène Delalex, attachée de conservation au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

PS : une visite avec le forum sera certainement proposée.

Commentant la présentation de ces six ambiance, on peut lire sur Artemedia :

La première ambiance retracera l’histoire initiale de cette résidence royale. Ce sera le Versailles de Louis XIV avec ses grands apparats fait de marbre, de bronze, d’or et d’argent. Des vases de la Galerie des glaces seront présents de même que des sculptures et du mobilier réalisés par les plus grands artistes de l’époque.

Pour la deuxième ambiance, on sera en rupture complète avec le premier univers avec la présence massive de boiserie. Les plus grands ébénistes ont travaillé pour Versailles et seront présents, via leurs œuvres, à Arras. Là, ce sont les règnes de Louis XV et Louis XVI qui seront évoqués.

Pour le troisième univers, on plongera dans les entrailles de Versailles avec ses galeries souterraines qui permettent d’alimenter les magnifiques fontaines. « Le travail sur l’eau sera la toile de fond de cet espace. On y retrouvera sa fraîcheur et ses effets. À Versailles, les jets d’eau ont une signification », confie Béatrix Saule.

Direction ensuite les bosquets pour la quatrième ambiance. « Ce sont des espaces secrets au milieu des jardins avec pleins de fantaisies. On va recréer les labyrinthes de Versailles, il y aura aussi de magnifiques sculptures de plomb qui ne sont pas visibles à Versailles car il faut les protéger des conditions climatiques. » On évoquera aussi la chasse (à vol, à tir, à courre).

Avant-dernière ambiance : le domaine de Trianon (le grand et le petit), paradis des fleurs et de la botanique. On pourra découvrir des portraits de Madame de Pompadour en jardinière et de Marie-Antoinette.

Enfin, dernière étape de ce pèlerinage au Domaine de Versailles, l’évocation des fêtes et des feux d’artifice. Les nuits fastueuses versaillaises seront recréées. Un film retraçant le Versailles d’aujourd’hui avec ses différents métiers sera également présenté. « Avec cette nouvelle exposition, on va montrer la richesse de notre patrimoine ainsi que notre savoir-faire », se réjouit d’avance Frédéric Leturque.

"Ambiance", quand tu nous tiens ! Lieu de loisir ou expo ?

Citation :

on sera en rupture complète avec le premier univers avec la présence massive de boiserie. Les plus grands ébénistes ont travaillé pour Versailles et seront présents, via leurs œuvres

"Présence massive de boiserie" ?
J'imagine qu'elles seront sorties des réserves et si c'est le cas, c'est une excellente nouvelle car on imagine mal que les salles visitables du château soient dépouillées de leurs décors.

"Les plus grands ébénistes ont travaillé pour Versailles et seront présents, via leurs œuvres" ?
Là, en revanche, c'est bien le point noir. on doit s'attendre à des prélèvements importants dans les collections permanentes puisqu'aucun meuble prestigieux n'est en réserve.

Pourvu que l'on ponctionne essentiellement du côté de chez le Dauphin et la Dauphine ...

On a parlé dans le forum et/ou ailleurs, du fauteuil de Crécy placé au Conseil, et du bureau du Dauphin actuellement dans le cabinet du Roi.