Histoire, description et guide du chateau de Versailles |
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| Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) | |
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+10Anne-Charlotte Louis Gouffier Lebrun valmont tiepolo M. de Noisy Louis, Comte de Frontenac Alain Roger-Ravily + G.M. 14 participants | |
Auteur | Message |
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G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12997 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Jeu 13 Sep 2018 - 18:44 | |
| Fête champêtre donnée au Hameau de la Reine au Petit Trianon le jeudi 27 juin 1901 au bénéfice et pour la création de « L’oeuvre des crèches de Versailles ». © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot Versailles revival, 1867-1937 (titre provisoire) Mi-octobre 2019 – mi-février 2020 Salles d’Afrique et de CriméeÀ la charnière des XIXe et XXe siècles, le château de Versailles connaît un moment crucial de son histoire. Cent ans après la Révolution Française, à l’aube de la « Belle Époque » un phénomène spectaculaire d’engouement, de nostalgie, de curiosité, de passion se développe autour de Versailles. Les prémisses s’en font sentir dès le Second Empire avec l’impératrice Eugénie, qui en est l’une des principales incarnation avec sa vénération pour Marie-Antoinette. Mais c’est aussi dans les milieux artistiques et littéraires que l’on vient subitement interroger ce « Versailles, grand nom rouillé et doux, royal cimetière de feuillages, de vastes eaux et de marbres, lieu véritablement aristocratique et démoralisant, où ne nous trouble même pas le remords que la vie de tant d’ouvriers n’y ait servi qu’à affiner et qu’à élargir moins les joies d’un autre temps que les mélancolies du nôtre » M. Proust ( v. Marcel Proust - et Versailles). La peinture historiciste, déjà en vogue depuis le début du XIXe siècle, connaît un essor spectaculaire à cette époque et trouve certains de ses plus beaux sujets à Versailles. Le mobilier et les arts décoratifs déclinent les grands exemples royaux dans une production frénétique de copies fidèles ou de variations délirantes. Le modèle versaillais recommence à inspirer l’Europe comme au XVIIIe siècle, dans l’art et dans l’architecture, étendant cette fois sa fascination outre-Atlantique. D’incroyables fêtes font revivre Trianon. Sarah Bernhardt se produit au château à l’occasion de la visite du tsar Nicolas II en 1896. De Louis II de Bavière à Gloria Vanderbilt, de la comtesse Greffülhe à Gabriel Fauré, tout un monde rêvé se reconstitue autour du monument-symbole. Cette vague d’enthousiasme est concomittante avec le travail acharné auquel vont se livrer, à cette époque, les responsables du Château pour lui rendre sa splendeur perdue et le rapprocher de son état de l’Ancien Régime. C’est-à-dire en remettant en cause brutalement le musée historique inauguré en 1837 par Louis-Philippe. C’est le début d’un travail de longue haleine qui se poursuit encore aujourd’hui, en recherchant les uns après les autres les objets et décors disparus, obtenant dons, restitutions et dépôts pour parvenir à l’illusion d’un palais qui n’aurait pas été vidé. Pierre de Nolhac, directeur du musée de 1892 à 1920, est la grande figure de cette entreprise. Son travail de recherche, ses publications, ses réseaux mondains et politiques sont intimement liés à l’effervescence artistique et culturelle qui renaît à Versailles. L’exposition mettra en tension ces deux histoires parallèles. D’un côté la chronique de cette « résurrection » du château, pour reprendre le titre des mémoires de Pierre de Nolhac ; de l’autre, un moment surprenant de l’histoire de l’art où Versailles prend place parmi les grands motifs, avec les visions irréelles des peintres symbolistes et les jardin vibrants des postimpressionnistes. Le site inspire de nombreux artistes étrangers mais aussi les plus grands photographes, d’ Atget à Steichen. Le château de Versailles retrouve, au tournant du XXe siècle, un éclat royal et aristocratique en même temps qu’une popularité nouvelle. Le cinéma s’en empare dès ses débuts, le tourisme s’intensifie, la mode s’en inspire. Les grandes eaux, qui n’ont jamais perdu de leur attrait au cours du XIXe siècle, deviennent une destination pour les foules et dès 1937 le château franchira le million de visiteurs. Commissaire : Laurent Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. (EPV) _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12997 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Nolhac Marcel Proust Alexandre Benois Lun 28 Jan 2019 - 12:36 | |
| Informations complémentaires : L'exposition Versailles Revival, à découvrir au Château de Versailles du 19 novembre 2019 au 15 mars 2020, revient sur une période précise dans la vie du château. A la fin du 19e siècle, le Château de Versailles devient le sujet de nombreuses peintures, livres et photographies. Pourtant, c'est aussi une période critiquée, puisque le palais est désormais un musée historique. Retour donc sur cette période de tensions au sein du Château de Versailles. A la fin du 19e et au début du 20e siècle, le Château de Versailles provoque un véritable phénomène d’engouement, de nostalgie, de curiosité, de passion, que ce soit auprès des artistes, des écrivains ou encore des peintres. C'est à cette époque, par exemple, que la peinture historiciste connait un essor, et que Versailles se retrouve modèle de nombreuses toiles. C'est également au début du 19e siècle que le modèle versaillais (mobilier, arts décoratifs, art, architecture) recommence à inspirer l'Europe. Pourtant, en 1837, le Château de Versailles est transformé en musée historique par Louis-Philippe, et cette décision ne fait pas l'unanimité auprès des responsables du Château qui espèrent lui faire retrouver sa splendeur d'antan. C’est le début d’un travail de longue haleine qui se poursuit encore aujourd’hui, en recherchant les uns après les autres les objets et décors disparus pour parvenir à l’illusion d’un palais qui n’aurait pas été vidé. D’un côté la chronique de cette résurrection du château; de l’autre, un moment surprenant de l’histoire de l’art où Versailles prend place parmi les grands motifs, avec les visions irréelles des peintres symbolistes et les jardins vibrants des postimpressionnistes. Une exposition des plus intéressantes pour en apprendre un peu plus sur le plus célèbre des châteaux français ! https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/184674-exposition-versailles-revival-1867-1937-au-chateau-de-versailleshttps://infine-editions.fr/wp-content/uploads/2019/06/communique_de_presse.pdf _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
Dernière édition par G.M. le Jeu 19 Sep 2019 - 9:01, édité 2 fois | |
| | | Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6954 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Lun 28 Jan 2019 - 13:47 | |
| Nous avons donc la confirmation que les salles d’Afrique vont redevenir des salles d’expositions temporaires. Raison de plus pour aller les visiter tant que l’exposition Louis-Philippe le permet. | |
| | | Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Dim 28 Avr 2019 - 16:02 | |
| La carte de vœux du château de cette année s'inscrivait en plein dans la période couverte par cette exposition. Laurent Janin, tapissier du château, dont nous avons déjà vu le travail, les garnitures à chassis des sièges directoire du salon du Président à Trianon sous bois : le salon de la duchesse de Massa les chaises de Delannois de Mme du Barry prépare la restauartion des sièges de la chambre de Marie-Antoinette au Petit Trianon qui sera reconstituée à l'exposition, dans l'état voulu par Eugénie. Peut-être qu'après l'expostion ce mobilier restauration serat-il conservé à l'attique.
Dernière édition par Alain Roger-Ravily le Dim 28 Avr 2019 - 19:31, édité 1 fois | |
| | | Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6954 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Dim 28 Avr 2019 - 16:17 | |
| Cet ameublement est délicieusement rétro et la photo semble d'époque. Le grand décorateur Serge Royaux dont Christie's a dispersé la collection ce mois-ci avait accompli un travail d'une grande sobriété. Sobriété, épure et rigueur étaient ses maîtres mots ainsi que nous l'a rappelé Jean-Louis Gaillemin lors d'une intervention fort érudite. Serge Royaux permettait qu'on le définisse comme un décorateur protestant Reconstituer la chambre de la reine au Petit Trianon version Eugénie est un exercice fort amusant qui va nous permettre de faire un saut temporel et d'appréhender en 3D et en couleurs les photos en noir et blanc anciennes. | |
| | | Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Dim 28 Avr 2019 - 16:37 | |
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| | | Louis, Comte de Frontenac Duchesse, Duc et Pair de France
Nombre de messages : 1115 Age : 43 Localisation : Québec, Québec Date d'inscription : 18/03/2006
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Dim 28 Avr 2019 - 22:59 | |
| Je remarque sur la photo publiée par Alain Roger-Ravily provenant du compte facebook de Monsieur Laurent Jannin que non seulement les deux chaises et les bergères de la chambre de la reine à Trianon au XIXe siècle sont en restaurations mais, de plus, on voit les montants du lit à l'arrière!!! Il est deux tons. | |
| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24862 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Lun 29 Avr 2019 - 9:29 | |
| les chaises semblent avoir eu un garniture jaune un peu différente, à moins qu'il ne s'agisse d'une garniture plus récente : _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Lun 6 Mai 2019 - 16:43 | |
| En fait, comme l'écrit Lescure ce sont les chaises bricolées MA de Demay, qui garnissaitent la chambre en 1867. On jurerait que le dossier ajouré est venu à une date indéterminée remplacer une garniture en plein troublant les employés du Garde Meuble impérial alors qu'il s'agit peut-être de chaises employés dans une chapelle de la Vierge. Mais bon, on fera peut-être à l'occasions de l'exposition des recherches. Impossible que ces sièges aient été pour la reine. T536C.1 après 1784 Petit Trianon, château,attique,salle évoquant Marie-Antoinette- Chaise d'une suite de quatre, provenant du Garde-Meuble de la Couronne ; envoyées au Petit Trianon en 1867 à l'occasion de l'exposition en mémoire de Marie-Antoinette, organisée sous les auspices de l'impératrice Eugénie après 1784 Chaise à dossier à chapeau ajouré, entre deux montants un ovale soutenu par deux flèches est relié au montants par des noeuds de rubans, le monogramme de la reine Marie-Antoinette (MA entrelacés) inscrit dans un ovale, de chaque côté une colonnette tournée et cannelée, siège de forme ronde, ceinture ornée de perles et de moulures, marguerites dans les cases, pieds arrières carrés cambrés, pieds avant ronds décorés de feuilles d'eau ; garniture en satin blanc avec fleurs coloriées. Quatre chaises style Louis XVI, bois sculpté et peint en blanc, garnies en toile et crin, couvertes en satin fond blanc avec fleurs coloriées, géroline assortie -Chaise d'une suite de quatre, provenant du Garde-Meuble de la Couronne ; envoyées au Petit Trianon en 1867 à l'occasion de l'exposition en mémoire de Marie-Antoinette, organisée sous les auspices de l'impératrice Eugénie. Là aussi une garniture fond jaune orne les assises La courtepointe est celle que nous connaissons sur le lit de bain de Louis XVI, mais les broderies ont été réaplliquées sur une soie beige au XX° siècle. En revanche les sièges que nous avons connus dans la chambre et que l'on restaure actuellement, en 1867 se trouvaient dans le billard, avec le serre-bijoux, l'armoire créées pour l'exposition et le guéridon Weisweiller. La garniture semble avaoir été alors un grand motif i, remplacé ultérieurement par le semis de fleurs | |
| | | tiepolo Ecuyer
Nombre de messages : 3 Age : 38 Localisation : paris Date d'inscription : 25/04/2019
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Sam 11 Mai 2019 - 14:51 | |
| Bonjour, Pourquoi dites vous "impossible que ces sièges aient été pour la Reine" Alain Roger-Ravily ? Il me semblait avoir lu et entendu de professeurs de l'Universite Paris IV que justement on n'en savait rien mais qu'en revanche il était certains qu'ils n'étaient pas d'une chapelle de la Vierge et que le doute subsistant était sur la modification du médaillon dont il était permis de penser que le MA avait été supprime a la révolution puis remis par Eugenie. Je suis nouveau sur le forum et je me demande, d'ou viennent les fiches comme celles du guéridon et du prie Dieu? Merci | |
| | | Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Sam 11 Mai 2019 - 15:59 | |
| Comparez la qualité de ces sièges et celle des sièges livrés pour la reine ou pour le roi. Pieds avant juste tournés, pieds arrière en sabre ! Comment pouvait-il avoir des certitudes votre professeur puisqu'on ne sait rien de ces chaises? De même Eugénie a fait de cette chambre une harmonie de jaune, alors que ce n'était pas la couleur favorite de la reine. Tous les sièges livrés pour la reine avec certitude sont d'une autre qualité, très souvent dorés. Et a plus fortes raison si un monogramme les eut rendus reconnaissable d'emblée comme lui appartenant. Les sièges d'une reine de France à son chiffre ne peuvent qu'être doré. Peut-être connaissez-vous d'autres sièges au chiffre de la reine? Les sièges d'apparat du roi ou du dauphin sont d'un autre acabit. Fauteuil de représentation sans doute du Grand Dauphin, le chiffre va de paire avec la fonction du siège Siège sans doute du salon de la maison de la reine, à caractère privé, sans nul effet de représentation, non dorées. Les fiches proviennent de la base collection du château. On peut y trouver comme partout quelques erreurs ou imprécisions, mais elles font le point sur ces chaises et ne suivent absolument pas la source imprécise dont vous parlez. Vous pouvez croire qui si l'histoire de telles sièges au monogramme incongru, en bois peint, comme au château ceux des antichambres, présentaient la moindre chance d'une histoire royale, ils auraient depuis longtemps été mis en valeurs. On les relégués à l'attique dans la salle Eugénie avec un guéridon présent à Saint-Cloud aux chiffre du roi et de la reine, dont il est certain qu'il ne remonte pas avant la Restauration, voir plus haut. Les meubles du garde meuble privé de la reine portent des marques et des n° et bien entendu le garde meuble royal également. Ces chaises n'en portent pas. | |
| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24862 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Sam 11 Mai 2019 - 18:36 | |
| Par ailleurs d'autres chaises de ce dessin et du même ensemble sont passées en vente. Elles présentaient un décor différent dans les médaillons, un motif de lyre plus raffiné que celui bien raide de Trianon . Désolé mais je n'ai pas de meilleurs images à proposer : _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | tiepolo Ecuyer
Nombre de messages : 3 Age : 38 Localisation : paris Date d'inscription : 25/04/2019
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Ven 17 Mai 2019 - 0:56 | |
| Bonsoir, Désolé de vous mettre dans un tel état nerveux Mr Ravily Je posais simplement des questions...en me basant sur ce que j'avais appris de mon cote et qui ne vient pas de "sources imprécises" mais de gens dont vous avez peut être lu les livres. Ces chaises sont bien du garde meuble de la couronne. Elles datent d'après 1784.Et le dossier n'a jamais été en garniture car techniquement le montage ne conviendrait pas. Par ailleurs si vous relisez calmement mon propos vous verrez que je dis que justement ce qui est discutable ce sont ces monogames qui, de toutes évidences ont été mis pour plaire a Eugenie,on le voit sur les pattes de fixation arrière en metal ... Comme les variantes le montrent (lyre, rosace etc) il y avait probablement autre chose avant. Donc qu'elles aient été pour la reine ou non on n'en sait rien..Le fait est qu'on a , a ma connaissance, pas non plus l'argumentaire qui expliquerait pourquoi Eugenie a choisit ces chaises la... ce qui eut été intéressant... Eugenie, même si elle fit capitonner de superbes fauteuils pour la reine de Jacob, n'était pas totalement sotte non plus dans ses choix. Pour ce qui est de l'analyse stylistique et technique,leur qualité de fabrication est tout a fait compatible avec un usage dans la maison de la reine ou en tout cas dans ce but, le fait qu'elles ne soient pas marquées corroborerait l'idée qu'elles n'ont jamais été affecte entre leur livraison dont la date est inconnue et la révolution..Et puis on n'a pas forcement les marques ni même les estampilles sur tous les meubles royaux... Je les ai vu une fois et je trouve en tout cas digne de Trianon, même si la peinture d'Eugènie est assez folklorique.... Le gout de la toute fin de l'ancien régime était déjà presque directoire et le style de ces chaises ne me parait pas être choquant. La reine elle même tendait ,a la fin , vers des modele beaucoup plus simples, clairement inspires de l'antique avec des pieds postérieurs sabres .On ne peut pas dire "dore c'est pour la reine ou alors il faut beaucoup de sculpture" , ça ne fonctionnait pas comme ça.. Quoi qu'il en soit je trouve très intéressant ces modèles de Demay livres au garde meuble de la couronne, on y voit clairement le glissement du Louis XVI vers le directoire.J'espere les voir lors de l'expo,elles valent bien les production de semi-série des Jacob a cannelure ... | |
| | | Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6954 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
| Sujet: Jean Baptiste Demay Ven 17 Mai 2019 - 12:42 | |
| Jean-Baptiste-Bernard Demay (1759-1848) menuisier reçu Maître le 4 février 1784 a eu une carrière à cheval sur les deux siècles. Salverte prétend que Demay a exercé pendant près de 30 ans rue de Cléry. Il est contredit par la plus récente publication de Kjelleberg qui écrit qu'il s'établit Grand-Rue du Faubourg Saint-Antoine. Il utilisait cette estampille : Salverte prétend sans en apporter la preuve que dès le début de sa carrière, il obtint des commandes pour le Garde-meuble de la Reine. Cette info n'est pas reprise plus tard par Kjellberg. Après la Révolution, toujours selon Kjellberg, Demay s'installe vers 1806 rue de Cléry et employa une nouvelle estampille qui imprimait sur deux lignes son nom et son adresse : Il fournit le garde-meuble impérial en sièges d'acajou. il fait faillite en 1809, obtient son concordat, se rétablit mais son atelier périclite après 1814, pris dans les mauvaises créances de son confrère Weber. On voit très nettement la fixation du monogramme par pattes métalliques vissées : Cet autre cliché de la chambre témoigne de l'enracinement de la croyance en l'authenticité de la provenance Marie-Antoinette des chaises. Une est placée au plus près du lit, comme pour authentification par imprégnation. A ce sujet, on remarquera la courtepointe brodée, utilisée pour le lit de la chambre des bains de Louis XVI, au monogramme royal LL. Telle un manteau de Noé, elle devait, non pas couvrir une quelconque nudité, si ce n'est celle de l'anonymat, mais recouvrir l'ensemble de toute sa royauté. Il serait intéressant de savoir quand ces quatre chaises sont présentes dans le Garde-meuble de la Couronne. Y étaient-elles dès avant la Révolution ou sont-elles entrées au XIXe siècle à la faveur d'achats ou de remplois de saisies révolutionnaires restées en magasin ? L'exposition répondra peut-être à cette dernière question. | |
| | | Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Ven 17 Mai 2019 - 14:40 | |
| On voit sur la photo que la courtepointe est très claire, bien que la fiche ne le précise pas, mais les broderies furent ré appliquées sur un gros de Tours neuf. J'imagine que l'opération s'est produite en 1932, La fourchette de l'exposition finit en 1937, peut-être aura-t-on des précisions. Lits des bains : Dépôt du Mobilier National, 1932. Restauré et placé en 1933 dans la Chambre de la Reine au Petit Trianon, regarni aux joues et orné de rideaux tissés par la maison Tassinari et Chatel. On se souvient que ce fut une soierie de couleur crème que l'on choisit, peut-être pour ne pas trop jurer avec les sièges qui étaient alors garnis de jaune et que l'on retapisse à l'identique. Je suppose que cette couleur crème satisfaisait l'idée que se faisait alors Charles Mauricheau-Beaupré et/ou Gaston Brière plus que les descriptions historiques afin de se fondre dans des décors de salles non restaurées. On utilisa la même couleur dans le salon de Compagnie Pour les sièges Vaudreuil on pratiqua un peu comme pour la courtepointe, en appliquant des fragments de tapisserie de Beauvais sur de la soie beige. Peut-être que l'exposition pourra évoquer ces problèmes liés au goût du temps plus qu'à la réalité historique. | |
| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24862 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Ven 17 Mai 2019 - 16:18 | |
| J'avoue cependant me demander si l'origine supposé "Garde-Meuble de la Couronne" pourrait ne pas se référer uniquement à l'ancien régime mais également à la Restauration des Bourbon voir au début du second Empire. Car quelles seraient les marques portées par ces sièges corroborant une telle origine ? Si tel était le cas, on en saurait un peu plus sur leurs anciens lieux d'affectation ? D'autant que des biens d"émigrés ont grossi les collections nationales sous la révolution et seront réutilisées dans les palais royaux au 19e siècle ... _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | valmont Princesse, Prince Etranger
Nombre de messages : 3174 Age : 52 Localisation : Paris Date d'inscription : 11/07/2007
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Dim 19 Mai 2019 - 9:01 | |
| Sans entrer dans le débat difficile, on peut remarquer que la partie basse des parcloses dans le cabinet des Glaces au Petit Trianon, montre comme la chaise, le chiffre MA en médaillon avec flèches, couronne de fleurs et ruban. Photo Thomas Garnier | |
| | | Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6954 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Dim 19 Mai 2019 - 10:40 | |
| Il est tentant de supposer que l’un a pu inspirer l’autre.
Toutefois on peut se poser la question de savoir quand date ce chiffre. Original épargné à la Révolution ? Reconstitution du XIXe siècle pour faire plaisir à Eugénie ? Restitution au XXe siècle d’après des traces subsistantes ? | |
| | | Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Dim 19 Mai 2019 - 11:45 | |
| Bien sûr dans les appartements du château la chasse aux emblèmes féodaux a été féroce et quasiment réussies puisque seuls quelques rares oublis ont été trrouvés. Entre autres desfleurs de lys à l'arrière des chapiteaux des colonnes de la galerie, sur les base de colonnes de la chapelle masqué par les estardes d'origine et on vient de le découvrir, aux quatre coins du plafond de l'escalier de la reine. Bien sûr à Trianon on ôté les fleurs de lys de la corniche de l'escalier et le chiffre de Louis XV dans le salon de compagnie. Mais la courtepointe brodée apportée par Eugénie a vu les chffres du roi et de la reine conservés et seules les couronnes ôtées. On a tout lieu de penser que les chiffres de la reine du boudoir pourrait avoir subsisté sur les panneaux d'origine derrière le canapé et de part et d'autre de la cheminée. On ne consteste plus aujourd'hui l'authenticité du chiffre de la reine dans la rampe, ainsi que celui qui orne le fronton de scène du théâtre. Depuis le XIX° devant cet incroyable vestige on avançait le monogramme de Marie-Amélie. Evidemment ce n'est pas net sur ces vieilles cartes postales mais on n'a jamais vu ploser de chiffre au XIX° au Petit Trianon. Seuls le chiffres des panneaux des glaces mouvantes sont des restitutions des années 1980 avec le panneau entier. Une copie de ces chiffres par le Garde meuble impérial des chiffres du Boudoir n'est pas impossible. | |
| | | valmont Princesse, Prince Etranger
Nombre de messages : 3174 Age : 52 Localisation : Paris Date d'inscription : 11/07/2007
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Dim 19 Mai 2019 - 12:34 | |
| Il n'y a pas de monogramme MA sur les côtes de la cheminée mais uniquement sur les bas parcloses des glaces mouvantes et du panneau côté canapé. Ils sont à hauteur de dossier et c'est ça qui pourrait nous ramener au dossier de la chaise. | |
| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12997 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Dim 21 Juil 2019 - 7:47 | |
| Communiqué de Presse : Versailles Revival 1867-1937 19 novembre 2019 - 15 mars 2020
À la charnière des XIXe et XXe siècles, le château de Versailles connaît un moment crucial de son histoire. Cent ans après la Révolution française, à l’aube de la « Belle Époque », un phénomène spectaculaire d’engouement, de nostalgie, de curiosité et de passion se développe autour du Versailles de l’Ancien régime. À travers près de 350 oeuvres, documents et photographies, l’exposition retrace ce moment surprenant de l’histoire de l’art où Versailles prend place parmi les grands motifs littéraires, picturaux et musicaux, tandis que s’engage un grand programme de restauration et de remeublement du château. On rêve de Marie-Antoinette en même temps que la République réunit ses assemblées à Versailles et y reçoit les souverains étrangers. Les jardins accueillent fêtes aristocratiques et tourisme populaire. Des artistes de toutes origines, peintres, photographes, illustrateurs, s’emparent du lieu et de petits Versailles fleurissent à travers le monde. Dès le Second Empire, les prémisses de ce nouvel engouement se manifestent avec l’impératrice Eugénie et sa vénération pour Marie-Antoinette. Mais c’est à la fin du siècle que la fascination gagne les milieux artistiques et littéraires. Marcel Proust redécouvre ce « Versailles, grand nom rouillé et doux, royal cimetière de feuillages, de vastes eaux et de marbres, lieu véritablement aristocratique et démoralisant, où ne nous trouble même pas le remords que la vie de tant d’ouvriers n’y ait servi qu’à affiner et qu’à élargir moins les joies d’un autre temps que les mélancolies du nôtre ». La peinture historiciste, déjà en vogue depuis le début du XIXe siècle, connaît un essor spectaculaire à cette époque et trouve certains de ses plus beaux sujets à Versailles. Le mobilier et les arts décoratifs déclinent les grands exemples royaux. Après l’exemple de Louis II de Bavière, le palais sert de modèle aux résidences de Boni de Castellane comme d’Alva Vanderbilt, et jusqu’au paquebot France de 1912 surnommé « le Versailles des mers ». D’incroyables fêtes font revivre Trianon. Sarah Bernhardt se produit au château à l’occasion de la visite du tsar Nicolas II en 1896. Une société hors du temps se constitue autour du monument-symbole, avec ses figures mondaines, la comtesse Greffulhe et Robert de Montesquiou ; ses écrivains, Marcel Proust, Henri de Régnier ; ses musiciens, Reynaldo Hahn, Gabriel Fauré ; ses peintres : Paul Helleu ou Giovanni Boldini ; son paysagiste attitré, Achille Duchêne. Cette vague d’enthousiasme accompagne le travail acharné auquel vont se livrer, à cette époque, les conservateurs du château pour lui rendre sa splendeur perdue et le rapprocher de son état de l’Ancien Régime, au détriment du musée historique inauguré en 1837 par Louis-Philippe. Pierre de Nolhac, directeur du musée de 1892 à 1920, est la grande figure de cette entreprise. L’exposition, présentée dans les salles d’Afrique et de Crimée, met en tension ces deux histoires parallèles. D’un côté la chronique de cette « résurrection » du château, pour reprendre le titre des mémoires de Pierre de Nolhac ; de l’autre, ce moment étonnant de l’histoire de l’art où Versailles inspire les peintres les plus divers, du Russe Alexandre Benois à Georges Rouault en passant par Gaston la Touche, Lucien Lévy-Dhurmer et Henri Le Sidaner, mais aussi des photographes comme Eugène Atget, Edward Steichen et Man Ray. Le château de Versailles retrouve, au tournant du XXe siècle, un éclat royal et aristocratique en même temps qu’une popularité nouvelle. Le cinéma s’en empare dès ses débuts, le tourisme s’intensifie, la mode s’en inspire. Les grandes eaux, qui n’ont jamais perdu de leur attrait au cours du XIXe siècle, deviennent une destination pour les foules et dès 1937 le château franchira le million de visiteurs. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6954 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Dim 21 Juil 2019 - 9:15 | |
| Ce sera peut-être l’occasion de voir l’épée d’académicien de Pierre de Nolhac, rachetée en vente aux enchères par la Société des Amis de Versailles. | |
| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24862 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: jonas versailles rivival Mar 27 Aoû 2019 - 13:49 | |
| Le château de Versaillesva exposer les JONASL'Union, mis en ligne le 17/08/2019 à 08:00 Stephane Masse Deux des tableaux achetés par le Musée de Soissons en novembre dernier aux enchères, seront deux des pépites de l’exposition « Revival Versailles », à Versailles. D'un ensemble de 6 grands tableaux, Ils proviennent de l'ancienne salle des fêtes de l'hotel de la Croix d'or à Soisons. _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
Dernière édition par M. de Noisy le Mar 19 Nov 2019 - 15:34, édité 1 fois | |
| | | Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6954 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Mar 27 Aoû 2019 - 19:42 | |
| Cette exposition promet d’être réjouissante ! Avec M. Salomé, le XIXe siècle est à l’honneur à Versailles. Il n’était que temps ! | |
| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12997 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) Mer 28 Aoû 2019 - 8:58 | |
| Crédit photo : GUSTAVE PAMARD Le bassin de Latone et le château 1894-1907 Tirage argentique, 27,6 x 22 cm Versailles « Versailles Revival » : l'exposition à ne pas manquer !Château de Versailles & C Courvoisier | Publié le 28-08-2019 https://www.ideal-investisseur.fr/Le Château de Versailles connaît un spectaculaire engouement à l'aube de la Belle Époque. Curiosité et nostalgie poussent les Français à s'intéresser de nouveau à ce joyau du patrimoine. Du 19 novembre 2019 au 15 mars 2020, une exposition de 350 œuvres retrace ce moment de l'Histoire où s'engage un grand programme de restauration et de remeublement du château. Redécouvrez Versailles comme vous ne l'avez jamais vu. Durant tout l'hiver, le château organise une exposition de peintures, photographies et illustrations qui retrace la fabuleuse renaissance des lieux. Entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème commence le vaste travail de réhabilitation du château. La République réunit ses assemblées à Versailles et y reçoit les souverains étrangers. Sarah Bernhardt se produit au château à l'occasion de la visite du tsar Nicolas II en 1896. D'incroyables fêtes font revivre Trianon. La passion gagnera bientôt les milieux artistiques et littéraire. Marcel Proust redécouvre ce « Versailles, grand nom rouillé et doux, royal cimetière de feuillages, de vastes eaux et de marbres, lieu véritablement aristocratique et démoralisant, où ne nous trouble même pas le remords que la vie de tant d'ouvriers n'y ait servi qu'à affiner et qu'à élargir moins les joies d'un autre temps que les mélancolies du nôtre ». Le château de Versailles retrouve alors un éclat royal et aristocratique en même temps qu'une popularité nouvelle. Le cinéma s'en empare dès ses débuts, le tourisme s'intensifie, la mode s'en inspire. Les grandes eaux, qui n'ont jamais perdu de leur attrait au cours du XIXe siècle, deviennent une destination pour les foules et dès 1937 le château franchira le million de visiteurs. Cette vague d'enthousiasme accompagne le travail acharné auquel vont se livrer, à cette époque, les conservateurs du château pour lui rendre sa splendeur perdue et le rapprocher de son état de l'Ancien Régime, au détriment du musée historique inauguré en 1837 par Louis-Philippe. Pierre de Nolhac, directeur du musée de 1892 à 1920, est la grande figure de cette entreprise. L'exposition, présentée dans les salles d'Afrique et de Crimée, met en tension ces deux histoires parallèles. D'un côté la chronique de cette « résurrection » du château, pour reprendre le titre des mémoires de Pierre de Nolhac ; de l'autre, ce moment étonnant de l'histoire de l'art où Versailles inspire les peintres les plus divers, du Russe Alexandre Benois à Georges Rouault en passant par Gaston la Touche, Lucien Lévy-Dhurmer et Henri Le Sidaner, mais aussi des photographes comme Eugène Atget, Edward Steichen et Man Ray. Exposition « Versailles Revival, 1867 - 1937 » au château de Versailles, du 19 novembre 2019 au 15 mars 2020 _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Re: Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) | |
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| | | | Exposition Versailles revival, 1867-1937 (10/2019-02/2020) | |
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