Histoire, description et guide du chateau de Versailles |
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| Le catalogue des désirs, 500 oeuvres prétées en province | |
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+5Alain Roger-Ravily + Louis Voyageur G.M. M. de Noisy 9 participants | |
Auteur | Message |
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M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24862 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: Le catalogue des désirs, 500 oeuvres prétées en province Lun 11 Juin 2018 - 11:02 | |
| 500 œuvres prêtes à quitter les musées parisiens pour la provinceou la politique des musées à trou !!!« Marat assassiné », de l’atelier de Jacques-Louis David. Château de Versailles .../... Une vingtaine de portraits du château de Versailles -, dont plusieurs Rigaud, un Van Loo, un Girodet, un Bonnat, une toile de l'atelier de David et un Gérard. Les portraits de La Fontaine, de Madame de Montespan, de Madame de Pompadour, de Châteaubriand, de Victor Hugo, ou de Louis Pasteur, véritable galerie des illustres, iront dans plusieurs petits musées, dans des maisons d'écrivains, des médiathèques ou des monuments, pour une durée allant de six mois à un an. .../... Victor Hugo par Bonnet Château de Versailles article complet : http://www.lefigaro.fr/culture/2018/06/10/03004-20180610ARTFIG00187-500-oeuvres-pretes-a-quitter-les-musees-parisiens-pour-la-province.phpQuand on sait le nombre de petits musées qui ont fermés ou ne sont quasi-jamais ouverts ou dont la plus grande partie des collections croupie en réserves, faute d'intérêts ou de moyens financiers Il y aurait de plus judicieuses utilisations que les 6 millions d'euros qui vont être dépensés dans le seul transport de ces œuvres Et que dire de la formation de responsables de médiathèque chargés de surveiller ces œuvres. On a échappé pour l'heure à la présentation dans les centres commerciaux mais pour combien de temps encore ... _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12997 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Re: Le catalogue des désirs, 500 oeuvres prétées en province Lun 11 Juin 2018 - 11:09 | |
| Communiqué de pressePlan itinérance : Françoise Nyssen présente le Catalogue des désirs et annonce les premiers projets d’itinérance des œuvres iconiques des collections nationalesPublié le 11.06.2018 Françoise Nyssen, ministre de la Culture a présenté ce jour le Catalogue des désirs, mesure phare pour l’itinérance des œuvres des collections nationales dans le cadre du plan « Culture près de chez vous » présenté le 29 mars dernier à la Grande Halle de la Villette. Le rôle de l’Etat dans la dynamique de l’action territoriale des muséesCe « catalogue des désirs » marque une nouvelle page du rôle de l’Etat pour impulser une politique culturelle territoriale. Les musées nationaux font déjà preuve, chacun, d’un dynamisme territorial exemplaire, que ce soit à travers leur politique de prêts ou de dépôts (par exemple l’opération « Dans les collections de la BnF »), leurs partenariats comme le musée d’Orsay au Cannet, à Pont-Aven, à Giverny et à Ornans, les antennes locales comme Pompidou-Metz ou Louvre-Lens, les projets emblématiques comme Picasso-Méditerranée, ou encore les initiatives hors les murs comme l’opération « 1 jour, 1 œuvre » menée par le Centre Pompidou ou celles du musée du Quai Branly-Jacques Chirac. Avec le plan Culture près de chez vous et le Catalogue des désirs, l’Etat joue son rôle de garant de l’équité des territoires, et apporte une dimension transversale et collective à de nouveaux projets de circulation. Grâce au réseau des DRAC, leurs conseillers sectoriels et leur action territoriale, le ministère de la Culture pourra identifier les territoires plus isolés dans lesquels de petits établissements actifs peuvent jouer un rôle central pour la diffusion de la culture. En leur apportant un accès facilité aux collections nationales, une aide financière et une expertise dédiée, un cadre conventionnel garantissant un accompagnement durable, le Ministère souhaite participer au côté des territoires au développement d’une offre de référence en tout point du riche réseau des 1218 musées de France. Un Catalogue des désirs Lien vers le catalogue : https://fr.calameo.com/read/00537511482d39c9981dcNommés commissaires généraux du projet, Olivia Voisin, conservatrice du patrimoine, directrice des musées d’Orléans, et Sylvain Amic, conservateur en chef, directeur des musées de la Métropole Rouen Normandie, ont été missionnés pour réaliser un projet de circulation des œuvres iconiques des collections nationales. Ils ont réalisé en concertation avec les responsables des collections nationales (présidents, directeurs et conservateurs des musées nationaux) un catalogue de plus de 450 œuvres disponibles en prêt pour l’année 2018/2019. Classées par ordre chronologique, les 477 œuvres de cette première édition du Catalogue des désirs peuvent être regroupées en quatre typologies : - Des œuvres emblématiques, icônes absolues de toutes les périodes de l’histoire de l’art, de la Tête deKéros cycladique du Louvre, aux Roulottes de Van Gogh du musée d’Orsay, en passant par la Nature morte au guéridon de Picasso, le Visnu népalais du musée Guimet, le Groom de Soutine du musée national d’art moderne ou encore le portrait de Victor Hugo de Bonnat conservé au château de Versailles ; - Des œuvres historiques : emblématiques de l’histoire nationale, comme le Marat assassiné de l’atelier de David, les portraits de François 1er, de Jean de La Fontaine, ou de Louis Pasteur, ou enracinées localement : le premier livre imprimé en langue basque prêté par la BnF, Capricorne de Max Ernst, réalisé dans son atelier d’Indre-et-Loire et proposé par le Centre Pompidou ou le sabre de Bernadotte du musée de l’Armée ; - Des œuvres « affectives » et mythiques d’un imaginaire partagé: la robe noire d’Edith Piaf (BnF), la tenue d’Alain Prost (musée national du Sport), le maillot de Platini (MuCEM), ou encore le manuscrit d’Aimé Césaire de Cahier d’un retour au pays natal (BnF) et plusieurs œuvres issues des arts et traditions populaires et du design, comme les dessins de l’exode issus du Musée national de l’Education ou les photographies issues du Musée national de l’Immigration jalonnant la mémoire collective ; - Des œuvres inédites qui n’ont jamais quitté leur lieu de conservation, issues de collections dont une part seulement est accessible au public comme celles du Mobilier national, de la BnF ou de vastes ensembles du musée des Arts décoratifs (MAD). A cet égard, tous les musées ont eu à cœur de saisir cette occasion pour révéler des œuvres jusque-là peu vues. Cette liste constitue une première base pour les conservateurs de musées en Régions et les porteurs de projets pour établir des initiatives autour d’expositions et de projets de médiation dans les territoires. De manière tout à fait exceptionnelle, les établissements culturels nationaux ont consenti des prêts d’une durée supérieure à celle d’une exposition ordinaire, permettant de développer de véritables projets de médiation dans les territoires (de six mois à un an). Les œuvres de ce Catalogue des désirs ont vocation à être exposées auprès des Français qui en sont le plus éloignés, et en priorité hors des grandes métropoles, dans des villes moyennes, des quartiers prioritaires, des centre-bourgs, des zones rurales. Au début du mois de juillet, un « Forum des désirs » sera organisé pour faire se rencontrer les représentants des musées nationaux et les acteurs des territoires (élus, musées, associations) qui, sous un format de « rencontre-minute » (speed-dating), pourront plus facilement engager des projets partenariaux. Les commissaires généraux de l’opération ont maintenant pour mission de jouer le rôle de passeurs, d’accompagnants, de négociateurs, de participer avec les acteurs de terrain à l’identification des lieux d’accueil, leur mise en relation avec des œuvres et des objets et veiller à la bonne appropriation des projets et au développement des publics les plus éloignés. Trois projets d’itinérance annoncés pour 2018/2019En présence des élus et présidents et directeurs des institutions culturelles, Françoise Nyssen a annoncé trois premiers projets d’itinérance. Portés par des directeurs de lieux culturels, ils ont reçu l’adhésion de leurs élus et l’accord de prêt des institutions nationales. Le prêt de la Dame à l’éventail de Goya, chef-d’œuvre du musée du Louvre qui ira dialoguer au musée des beaux-arts d’Agen avec les œuvres du peintre et de son école, conservées dans les collections permanentes. Le prêt de l’Autoportrait de Clémentine-Hélène Dufau (musée d’Orsay) auteure des décors de la villa Arnaga qui abrite le musée Edmond Rostand à Cambo-les-Bains. Le sabre de Bernadotte, provenant des collections de musée de l’Armée, qui accompagnera la mise en place d’une nouvelle médiation au musée Bernadotte à Pau présentée pour les 200 ans de l’accession au trône de Suède du général napoléonien. Dix territoires engagésAux côtés de ces trois projets qui débuteront cette année, d’autres collectivités ont exprimé leur désir de présenter un projet dans le cadre de la mission en soutenant financièrement des projets : Saint-Lô (Manche), Saint-Claude (Jura), Savigny-en-Véron (Indre-et-Loire), Romorantin et Selles-sur-cher (Loir-et-Cher) Sens (Yonne), Roanne (Loire), Moulins (Allier), Saint-Antoine-l’Abbaye (Isère), Châteauneuf-sur-Loire (Loiret), Digne-les-Bains (Alpes de Haute-Provence) Ces dix territoires ont obtenu l’engagement systématique des élus, directeurs et responsables scientifiques, véritable garantie de la dynamique du projet, pour accueillir les chefs-d’œuvre des collections nationales et réveiller des pans d’une histoire que les habitants pourront se réapproprier. C’est désormais à partir des désirs des habitants et des acteurs locaux que les projets se construiront. Un accompagnement territorial sur-mesureLe lancement de la mission s’est accompagné d’une consultation des Directions régionales des Affaires culturelles qui ont dressé, en s’appuyant sur la connaissance des territoires des conseillers musées, conseillers livres et conseillers régionaux des Monuments Historiques, une liste des lieux susceptibles d’accueillir des œuvres des collections nationales. L’ingénierie et l’expertise portées par la mission permettront aux musées et autres lieux d’accueil pour lesquels des mises aux normes, notamment en matière de sécurité, seraient nécessaires de gagner en savoir-faire et en équipement. Les services des publics de ces institutions proposeront des actions de médiation spécialement mises en œuvre pour accompagner les différents publics dans la découverte de ces œuvres, et particulièrement dans le cadre de l’éducation artistique et culturelle que le Ministère soutient. Le prêt des chefs-d’œuvre iconiques se fait dans le cadre légal des prêts aux institutions. Le projet est instruit pour s’assurer que le prêt est bien motivé par une action cohérente qui s’inscrit dans le projet d’établissement en faveur du rayonnement culturel et de développement des publics. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | Voyageur Princesse, Prince Etranger
Nombre de messages : 2272 Localisation : Québec Date d'inscription : 01/07/2006
| Sujet: Re: Le catalogue des désirs, 500 oeuvres prétées en province Lun 11 Juin 2018 - 13:50 | |
| Ce projet d'étinérance n'apportera rien à la connaisance scientifique des oeuvres ou à l'histoire de l'art. Pourquoi ne pas faire connaître les réserves des musées de province qui sont parmi les plus riches d'Europe? Avec les collections privées britanniques, c'est là où il y a le plus de découvertes à faire en art classique. Je sens que le "web" va encore hurler, non sans raison... | |
| | | Louis Princesse Légitimée, Prince Légitimé de France
Nombre de messages : 5204 Age : 38 Localisation : Versailles Date d'inscription : 24/03/2007
| | | | Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: Re: Le catalogue des désirs, 500 oeuvres prétées en province Lun 11 Juin 2018 - 15:09 | |
| Les œuvres d'art du catalogue sont connues et répertoriées et le recollement décennal n'a pu que que confirmer la richesse de la collection (ou, rappelons-nous, déceler un vol d'un modello de Gérard). Versailles est déjà un prêteur important de peintures, pour de longues durées. Voilà de nouvelles opportunités bienvenues car elles obligent à un examen minutieux des tableaux avant leur départ, et éventuellement, à leur remise en état. Victor Hugo ou Pasteur Celle-ci est déjà un dépôt du Louvre, heureusement, que les œuvrent circulent (antichambre chiens). Peut-être que Mme la ministre serait accessible à des retours pertinents des deux peintures de l'antichambre des chiens et quatre Réni dans une optique guère moins différente. | |
| | | Voyageur Princesse, Prince Etranger
Nombre de messages : 2272 Localisation : Québec Date d'inscription : 01/07/2006
| Sujet: Re: Le catalogue des désirs, 500 oeuvres prétées en province Lun 11 Juin 2018 - 15:16 | |
| Ces retours à Versailles seraient en effet les bienvenus, car ils correspondent à un état historique prestigieux. On est bien loin des déplacements temporaires en province... | |
| | | james bendern Baronne, Baron
Nombre de messages : 161 Age : 69 Localisation : paris Date d'inscription : 28/09/2009
| Sujet: Re: Le catalogue des désirs, 500 oeuvres prétées en province Lun 11 Juin 2018 - 15:51 | |
| On aimerait savoir ce que sont les « vastes ensembles » du musée des Arts décoratifs appelés à voyager par monts et par vaux. Quant à « La dame à l’éventail « de Goya, est-ce la marquise de la Solana ou la marquise de Santa Cruz, toutes deux dotées de cet accessoire ? Et le Jupiter au foudre d’Alessandro Vittoria qui orne l’affiche, déjà volé par le passé à Ecouen, pourra peut-être retrouver les chemins de la liberté... | |
| | | Claude Monet Marquise, Marquis
Nombre de messages : 776 Age : 39 Localisation : Giverny Date d'inscription : 24/08/2012
| Sujet: Re: Le catalogue des désirs, 500 oeuvres prétées en province Lun 11 Juin 2018 - 18:59 | |
| - Alain Roger-Ravily a écrit:
- Peut-être que Mme la ministre serait accessible à des retours pertinents des deux peintures de l'antichambre des chiens et quatre Réni dans une optique guère moins différente.
Oui je pensais à la même chose : puisque le Louvre prête ses œuvres par monts et par vaux (Louvre-Lens , Abu-Dhabi et maintenant ces centaines d’œuvres) , pour quoi alors rechigner pour les 6 toiles citées précédemment . | |
| | | jacob pierre Princesse, Prince Etranger
Nombre de messages : 2096 Age : 64 Localisation : belgique Date d'inscription : 11/02/2008
| Sujet: Re: Le catalogue des désirs, 500 oeuvres prétées en province Lun 11 Juin 2018 - 22:04 | |
| Bravo cher Alain pour votre proposition qui est tout à fait raisonnable et se justifie parfaitement compte tenu de la politique actuelle de circulation des oeuvres! !! Pensez vous que cette demande et ce courrier puisse être fait au nom du forum et par quelqu'un d'ycelui? | |
| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24862 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: Re: Le catalogue des désirs, 500 oeuvres prétées en province Lun 11 Juin 2018 - 22:12 | |
| Cher Bendern, les réserves des Arts décoratifs sont pléthoriques et plus encore depuis la nouvelle muséographie qui a réduit le nombre d’œuvres présentées !!! Certains donations récentes et importantes (Jacquart ...) ne sont que très partiellement présentées faute de place. _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6954 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
| Sujet: Re: Le catalogue des désirs, 500 oeuvres prétées en province Lun 11 Juin 2018 - 22:46 | |
| On sait, si on est un peu curieux, et on a vu, pour ceux qui en doutaient, notamment grâce aux reporters du forum, que les musées de province sont gorgés de trésors, de merveilles et de chefs d’oeuvres qui ne demandent qu’à être découverts ou davantage mis en lumière.
Il faudrait plutôt inciter les publics à s’y déplacer pour aller les découvrir plutôt que de déplacer des chefs d’oeuvres déjà connus vers les dits publics. En agissant ainsi, on cultive leur indolence et leur passivité au lieu de susciter leur curiosité et leur appétit. C’est infiniment regrettable et très inquiétant pour l’avenir.
Encore une sotte et vaine idée bien dans le goût de ce ministère, autrefois de la Culture, devenu celui de l’Evénementiel. | |
| | | james bendern Baronne, Baron
Nombre de messages : 161 Age : 69 Localisation : paris Date d'inscription : 28/09/2009
| Sujet: Re: Le catalogue des désirs, 500 oeuvres prétées en province Lun 11 Juin 2018 - 23:33 | |
| Il est exact, cher Noisy, que depuis sa réouverture en 2006 le musée des Arts décoratifs expose moins d’œuvres que par le passé et qu’il a même trouvé le moyen depuis lors de fermer en permanence la salle des boiseries et la salle 1900 qui lui fait suite. Il me semble qu’on y voyait par exemple il y a longtemps un petit ensemble de tabatières du XVIIIe siècle de grande qualité (je ne parle pas là de la donation Javal de boîtes à mouches et flacons à parfum, toujours visible, mais d’objets donnés ou légués avant la Seconde Guerre mondiale). Ce musée possède bien en tout cas une tabatière de Neuber, qu’il conserve en réserve, ce qui est un est un comble vu sa qualité et son faible encombrement. Quant au Goya itinérant du Louvre, ce ne sera aucun des deux que j’ai cités, mais le portrait de Lorenza Correa, dont j’avais oublié qu’elle aussi tient un éventail, comme tant de modèles féminins du maître. | |
| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24862 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: rigaud largilliere jean fontaine Mar 12 Juin 2018 - 12:36 | |
| Illustration des œuvres prêtées : Jean de la Fontaine (1621-1695), écrivain Attribué à Hyacinthe Rigaud anciennement à Nicolas de Largillière (1656-1746) Historiqueacquis de M. David Weill pour 11200 F par les Musées nationaux, à la suite de la vente de la princesse de Faucigny-Lucinge, Paris 26-30 nov 1917 ; dépôt du Louvre à Versailles 12 févier 1918 ; portrait attribué à Hyacinthe Rigaud par Ariane James-Sarrazin, 2016 Versailles conserve un autre portrait gravé d'après Rigaud, assez loin de cette peinture : Jean de La Fontaine Edelinck Gérard (1640-1707), graveur Rigaud Hyacinthe (1659-1743) d'après _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
Dernière édition par M. de Noisy le Mar 12 Juin 2018 - 12:57, édité 1 fois | |
| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24862 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: Jean-Jacques Caffiéri Coysevox Jean Racine sculpture Mar 12 Juin 2018 - 12:50 | |
| Jean Racine (1639-1699), écrivain Caffieri Jean-Jacques (1725-1792) Coysevox Antoine (1640-1720) (d'après) HistoriqueMoulé en 1784 par Caffieri d'après un buste disparu d'Antoine Coysevox, offert à l'académie Royale de Peinture et de sculpture, Saisie révolutionnaire, Musée des Monuments français à Paris, Entré à Versailles en 1834, Placé dans les salles occupées par le Sénat, revenu en magasin en décembre 1892. CommentaireA la fin du XVIIIe siècle, la mode était aux bustes rétrospectifs représentant les hommes célèbres du " siècle de Louis XIV ". Au moment où le comte d'Angiviller, surintendant des bâtiments, lançait la commande des " Hommes illustres " pour la Grande Galerie du Louvre (1776), les sculpteurs du règne de Louis XVI exploitèrent avec profit l'engouement pour les portraits rétrospectifs. Jean-Jacques Caffiéri (1725-1792) s'en fit une spécialité. Il effectua ainsi un moulage en plâtre du buste de Jean Racine par Antoine Coysevox, dont il fit don à l'Académie française en 1784. Sous la Révolution, le buste de Jean Racine fut transféré au musée des Monuments français. Le buste entra au musée de Versailles en 1834. Antoine Coysevox (1640-1720) est, avec François Girardon, l'un des sculpteurs les plus renommé du règne de Louis XIV. Il s'illustra à Versailles et à Marly, mais il fut également recherché pour la qualité de ses portraits sculptés. Le portrait de Jean Racine est très sobre : l'écrivain, coiffé d'une ample perruque, est représenté vêtu d'une simple chemise, le cou dégagé, dans un négligé caractéristique de l'homme de lettres. Il est vu de trois quart et tourne légèrement la tête, selon un procédé typique du style de Coysevox et destiné à donner l'illusion du mouvement. Les traits sont conformes aux portraits de l'écrivain peints au XVIIe siècle. Ils sont bien différents en revanche de ceux - idéalisés - donnés par le sculpteur Louis-Simon Boizot à son effigie de Racine, encore conservée à la Comédie française. Claire Constant. (A suivre ...) _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | Voyageur Princesse, Prince Etranger
Nombre de messages : 2272 Localisation : Québec Date d'inscription : 01/07/2006
| Sujet: Re: Le catalogue des désirs, 500 oeuvres prétées en province Mar 12 Juin 2018 - 14:14 | |
| Ce qu'écrit notre cher Lebrun sur les musées de province et cette opération ministérielle correspond tout à fait à ce que je pense. La richesse des musées de province est souvent sous estimée. | |
| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12997 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Charles Couperin seconde fille Claude Lefebvre Dim 17 Fév 2019 - 14:58 | |
| Charles Couperin et la seconde fille de Claude LefebvreNº d'inventaire: MV 4280 Domaine : Peintures Auteur : Lefebvre, Claude (peintre) Date de création : 1665-1675 (XVIIe siècle) Emplacement : Aile Nord, salles XVIIe 1er étage / Salles Louis XIV Dimensions : 129 x 97 x 2 cm cadre: 148 x 116,3 x 9 cm Matière et technique : huile sur toile © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot Collection Gervais-François Couperin ; acquis de Mme veuve Couperin pour 250 francs, 1848 ; envoyé du Louvre à Versailles le 10 décembre 1850. Mentionné dans l'appartement de Mme de Maintenon, 1919 ; exposé dans les salles du XVIIème siècle ( salle n°8 ), rez-de-chaussée, aile du Nord, mai 1965 ; exposé dans les salles du XVIIème siècle (salle n°11 ), rez-de-chaussée, aile du Nord, 28 mars 2001. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12997 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Françoise-Athénaïs Rochechouart Montespan Mignard Dim 17 Fév 2019 - 14:59 | |
| Françoise-Athénaïs de Rochechouart, marquise de MontespanNº d'inventaire: MV 6610 Domaine : Peintures Auteur : atelier de Mignard, Pierre, dit le Romain (peintre) Date de création : 1676-1700 (XVIIe siècle) Emplacement : Aile Nord, salles XVIIe 1er étage / Salles Louis XIV Dimensions : 114,5 x 88,9 cm © RMN-GP (Château de Versailles) / © Gérard Blot Donné au roi par M. Tourin, 31 décembre 1846 ; collection Louis-Philippe ; restauration, 2011-2012 C’est donc cette célèbre favorite royale qui est représentée ici sur ce tableau flatteur. D’un geste protecteur qui la rend semblable à la Vénus pudique, Madame de Montespan, allongée sur un lit de repos, en déshabillé orné de dentelles, assure l’assaut du dieu de l’Amour tenant un arc. L’œuvre est extraite - et simplifiée – d’un tableau de Mignard , qui la montre couchée dans le parc de son château de Clagny, entourée d’amours. D’autres portraits de cette femme célèbre sont connus, dont un où elle est représentée sous les traits de la déesse Iris, par Louis Elle le jeune (Versailles, MV 3542). Jérémie Benoît. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12997 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Pierre Mignard Rigaud Hyacinthe portrait Dim 17 Fév 2019 - 15:00 | |
| Pierre Mignard (1612-1695)Nº d'inventaire: MV 3578 Domaine : Peintures Auteur : Rigaud, Hyacinthe (peintre) Date de création : 1691 (XVIIe siècle) Emplacement : Aile Nord, salles XVIIe 1er étage / Salles Louis XIV Dimensions : 148,5 x 115,5 cm cadre: 181,5 x 150 x 12,5 cm Matière et technique : huile sur toile © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / image RMN Collection de l'artiste ; don à l'Académie, 1712 ; saisie révolutionnaire, 1793 ; Louvre ; entré à Versailles, 26 juin 1834 ; "13 tableaux Rentrée de Versailles", 20 novembre 1841 ; envoyé à Versailles, 30 mars 1842 ; exposé dans les salles du XIIème siècle ( salle n°12 ), rez-de-chaussée, aile du Nord, 27 octobre 1964 ; exposé dans les salles du XVIIème siècle ( salle n°89 ), 1er étage, aile du Nord, 1er juillet 1965. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12997 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Courcillon marquis Dangeau Rigaud Hyacinthe Dim 17 Fév 2019 - 15:01 | |
| Philippe de Courcillon, marquis de Dangeau (1638-1720) représenté en costume de Grand Maître des Ordres réunis de Notre-Dame du Mont Carmel et de Saint-Lazare Nº d'inventaire: MV 3652 Rigaud, Hyacinthe (peintre) Date de création : 1702 (XVIIIe siècle) Emplacement : Aile Nord, salles XVIIe 1er étage / Salles Louis XIV Dimensions : œuvre: 163 x 130,5 cm cadre: 188,5 x 154,5 x 12 cm Matière et technique : huile sur toile © Château de Versailles, Dist. RMN / © Christophe Fouin[/b] Payé 600 livres à l'artiste par le modèle, 1702 ; acquis par Louis-Philippe pour Versailles auprès de M. Roehn père, 1835 ; exposé dans les salles du XVIIème siècle ( salle n°85 ), 1er étage, aile du Nord, mai 1964 ; puis dans la salle n°87, 1er juillet 1966 ; mentionné dans la salle n°66 ( Vestibule de l'escalier des Princes ), rez-de-chaussée, aile du Midi, 15 janvier 1998. Né en septembre 1638 comme Louis XIV, Philippe de Courcillon, marquis de Dangeau, fut un des rares amis du roi. Il se distingua par ses qualités militaires lors de la guerre de Dévolution, mais aussi par son esprit et son art de la conversation. Ce courtisan modèle fut nommé dès 1667 gouverneur de la Touraine, puis membre de l’Académie française, menin de Monseigneur, chevalier d’honneur de la dauphine, chevalier du Saint-Esprit et, en 1695, grand maître des ordres réunis de Saint-Lazare-de-Jérusalem et de Notre-Dame du Mont-Carmel. (A.M., T.S.) Dangeau s'est fait représenter en costume de grand-maître des ordres réunis de Notre-Dame-du-Mont-Carmel et de Saint-Lazare. Il porte également le cordon bleu de l'ordre du Saint-Esprit. Le visage du courtisan domine ainsi un entrelacement complexe des couleurs et de matières. La théâtralité de la pose et de la mise, l'aspect pyramidal de la figure sont un rappel du grand portrait de Louis XIV, également par Rigaud. Le faste de l'habit, la pose majestueuse et l'expression grave du modèle font de cette oeuvre un véritable portrait d'apparat. (J.T.) _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12997 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: André-Hercule cardinal Fleury Stiémart Rigaud Dim 17 Fév 2019 - 15:03 | |
| André-Hercule, cardinal de FleuryNº d'inventaire: MV 3763 Stiémart, François (peintre) d'après Rigaud, Hyacinthe (peintre) Date de création : 1728 (XVIIIe siècle) Dimensions : 164,5 x 131 cm cadre : 194,4 x 164 x 13 cm Matière et technique : huile sur toile © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot Entré à Versailles, 11 septembre 1833. 1855 et 1861 : aile du Nord, attique, galerie 161. Mentionné dans la salle de Crimée Nord ( salle n°101 ), 1er étage, aile du Nord, 10 septembre 1964 ; exposé dans le Grand cabinet de la Dauphine ( salle n°44 ), appartement de la Dauphine, juillet 1965 ; mentionné en réserve, 8 janvier 1974 ; exposé dans le Grand cabinet de la Dauphine ( salle n°44 ), appartement de la Dauphine, 1988. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Jeanne-Antoinette Poisson Pompadour jardinière VanLoo Dim 17 Fév 2019 - 15:04 | |
| Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, en "belle jardinière"Nº d'inventaire: MV 8616 Domaine : Peintures Auteur : Van Loo, Carle (peintre) Date de création : 1754-1755 (XVIIIe siècle) Dimensions : 81,2 x 64,8 cm cadre: 103,7 x 84,8 x 10 cm Matière et technique : huile sur toile © Château de Versailles, Dist. RMN / © Jean-Marc Manaï Mentionné au château de BEllevue ; vente du marquis de Ménars (Marigny), Paris, Remy, Basan & Joullain (lot 130, 144 livres à F. Basan), 18 mars-6 avril 1782 ; Abraham Fontanel ; collection particulière Montpellier, XIXe siècle ; Collection de (Marius ?) Paulme, Paris, 1906 ; collection J. Pierpont Morgan, Londres, 1907 ; Knoedler Galleries, New York, 1943, qui le vend à Mrs W.J. MacCormick en 1945 ; vente anonyme, Londres, Sotheby's(lot 27, 2 600 £), 19 avril 1967 ; Mrs Hudson Vandegrift ; Didier Aaron Ltd., Londres, qui le vend au musée de Versailles en 1992. Commentaire :Le XVIIIe siècle promeut l’individu et cultive l’intime. Loin des grandes effigies de Boucher, Drouais ou Quentin de la Tour, ce portrait de plein air de la marquise de Pompadour la saisit, libérée des contraintes de l’apparat, lors d’une promenade champêtre. Représentée à mi-corps, portant une robe de mousseline crème, la favorite de Louis XV se détache au premier plan sur fond de ciel et de verdure. L’esprit du siècle exige du peintre qu’il dégage la personnalité du modèle autant qu’il imite la nature. Van Loo s’attache ici à la représentation du vrai si chère à Diderot. Vers 1760, les traits alourdis de la comtesse, roturière titrée par le roi et présentée à la cour en 1745 à l’occasion du mariage du dauphin, accusent le temps qui passe et la prime beauté flétrie. Œillets, muguet, roses coupés emplissant le panier poétisent cette évocation un peu mélancolique. L’amour l’ayant cédé à l’amitié, la marquise tient un brin de jasmin, symbole d’amabilité, et fleurit sa coiffure des bleuets de la délicatesse. Le costume, quoique simple, atteste de son goût exquis. Les nœuds de satin bleu ornant la robe s’accordent au chapeau, aux fleurs piquées dans les cheveux ; bracelet de perles et pendants d’oreilles parachèvent l’extrême raffinement de cet apparent « négligé ». Madame de Pompadour avait la passion des fleurs. Propriétaire du château de Bellevue, elle en embellit le jardin. Protectrice des arts, elle goûtait particulièrement les porcelaines aux décors floraux. Amie des gens de lettres, elle se plut à jouer les bergères dans son théâtre des Petits Cabinets. Ce tableau s’inscrit dans l’engouement pour la nature qui, irriguant la seconde moitié du XVIIIe siècle, présida à la conception du Petit Trianon édifié pour la marquise, et connut son apogée au Hameau de Marie-Antoinette. Gwenola Firmin. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: famille de Sourches Drouais François-Hubert Dim 17 Fév 2019 - 15:05 | |
| La famille de SourchesNº d'inventaire: MV 8106 Drouais, François-Hubert (peintre) Date de création : 1756 (XVIIIe siècle) Dimensions : œuvre: 324 x 284 cm cadre: 387 x 327 x 14 cm, 250 kg autre: 283 x 325,5 cm Matière et technique : huile sur toile Personne représentée : Louis Du Bouchet, marquis de Sourches, Marie-Marguerite-Henriette de Maillebois, marquise de Sourches, © Château de Versailles, Dist. RMN / © Christophe Fouin Ce tableau a été exposé au salon de 1759 avec deux autres tableaux de Drouais : le portrait du comte de Vaudreuil et celui du comte et du chevalier de Choiseul. En 1905 ce tableau était conservé par le duc des Cars, au chateau de Sourches. CommentaireŒuvre capitale de François-Hubert Drouais, artiste de la fin du règne de Louis XV, ce portrait de la famille de Sourches, en grandeur nature et en plein air, fut exposé au salon de 1759. Louis II du Bouchet, marquis de Sourches, grand prévôt de France (1711-1788), a posé son violon sur sa culotte et, archet en main, présente sa seconde épouse, Marguerite-Henriette de Maillebois, ainsi que trois de leurs enfants. Jeanne, seize ans, future marquise de Vogüé, feuillette avec sa mère un livre de musique. Louis-François, marquis de Tourzel, dont la future épouse sera gouvernante des enfants de France, s’apprête à jouer de la flûte traversière. Assis sur un coussin posé à terre, Yves-Marie, comte de Montsoreau alors âgé de dix ans, tient une musette de cour. Peintre des grâces enfantines, Drouais a su rendre la délicatesse de ce jeune visage. Par sa masse sombre, le chien, symbole de fidélité conjugale, met en valeur les couleurs claires des étoffes soyeuses. Se détachant sur les verts et les bruns du paysage, elles s’accordent aux chairs nacrées, qui, associées à la somptuosité des costumes, confèrent aux figures un caractère précieux. Malgré l’apparent naturel, tout est artifice. Le vase monumental de type Médicis appartenait au château d’Abondant, propriété du marquis, mais évoque surtout les ambiances rocaille des tableaux de Watteau ou de Lajoüe. La nature sophistiquée d’un parc reçoit du perroquet une touche d’exotisme dans le goût de l’époque. Ce sens de la mise en scène et de l’accessoire n’ont pas peu contribué à faire de Drouais l’un des portraitistes les plus appréciés de sa génération. L’harmonie familiale suggérée par la pratique commune de la musique, la musique elle-même, le goût de la nature, l’attention portée à l’enfance sont caractéristiques d’une sensibilité qualifiée plus tard de rousseauiste. Ce tableau évoque la douceur de vivre sous le règne de Louis XV, la quête d’un « bonheur suffisant, parfait et plein » (Rousseau) avant les grands bouleversements de la fin du siècle. Gwenola Firmin. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Savoie-Carignan princesse Lamballe Ducreux Dim 17 Fév 2019 - 15:06 | |
| Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan, princesse de LamballeNº d'inventaire: MV 3905 Ducreux, Joseph (peintre) anciennement attribué à l'atelier de Callet, Antoine-François (peintre) Date de création : 1778 (XVIIIe siècle) Emplacement : Corps central, appartement capitaine Gardes grand cabinet Dimensions : 123 x 96,3 cm cadre : 141,5 x 114,5 x 6 cm Matière et technique : huile sur toile © Château de Versailles, Dist. RMN / © Christophe Fouin Donné par le duc de Choiseul, 11 décembre 1838 ; collection Louis-Philippe. Exposé dans la Chambre du capitaine des Gardes (salle n°29), appartement du capitaine des Gardes, rez-de-chaussée, cour de marbre, corps central, juin 1965 ; accroché dans la Chambre de Marie-Antoinette ou dans la Pièce de service de la Reine (salle n°30), rez-de-chaussée, corps central, 1988 ; exposé dans l'appartement du Capitaine des gardes ( salle n°2 ) [sic], 2000. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Marat assassiné Jacques-Louis David Dim 17 Fév 2019 - 15:07 | |
| Nº d'inventaire: MV 5608 Atelier de David, Jacques-Louis (peintre) anciennement attribué à Anonyme France XIXe siècle (peintre) anciennement attribué à David, Jacques-Louis (peintre) Date de création : 1794 (XVIIIe siècle) Emplacement : _Hors les murs Dimensions : cadre: 185,7 x 162,5 x 6,2 cm, 15 kg œuvre: 157,5 x 135,7 cm Matière et technique : huile sur toile © RMN-GP (Château de Versailles) / © Franck Raux Copie exécutée en 1794 ; conservée dans l'atelier de David ; donné par Jules David au prince Napoléon (galerie du Palais Royal), début du Second Empire ; vendue par le prince Napoléon au marchand de tableaux Durand-Ruel qui l'expose sous le nom de David, 1868 ; la veuve David-Chassagnol intente un procès à Durand-ruel qui vend le tableau à M. Terme, 1889 ; achat pour 14000 francs à M. Durand-Ruel, 1er décembre 1903 ; entré à Versailles, 21 nov. 1903 ; restauration, 1948 ; restauration, 1982. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Joachim Murat Gérard François baron Dim 17 Fév 2019 - 15:08 | |
| Joachim Murat (1767-1815)Nº d'inventaire: MV 1114 Gérard, François (peintre) Date de création : 1801 Dimensions : 213,5 x 131,5 cm sans le cadre © RMN-GP (Château de Versailles) / © Franck Raux Historiqueexécution, 1801 ; Salon de 1802, n°905 ; acquis pour 4000 francs de M. Lebel, 10 février 1851 ; entré à Versailles, 28 août 1851 ; envoyé à la Préfecture de Cahors "pour décorer la préfecture lors du voyage du gal de Gaulle", 14 mai 1962 CommentaireLe portrait magistral de Gérard est la première image officielle de Joachim Murat, valeureux général, marié depuis peu (20 février 1800) à Caroline, la sœur de son compagnon d'armes, et à présent Premier Consul, Napoléon Bonaparte. La campagne d'Italie, contre l'Autriche, marque le début d'une brillante carrière, la cavalerie étant concentrée entre ses seules mains. Successivement lieutenant du général en chef de l'armée de réserve et commandant de la cavalerie, commandant de l'armée de réserve, commandant de l'armée d'observation du Midi. A l'époque de son portrait, il est commandant de la Garde des Consuls. Il est représenté devant une architecture solennelle, sous un profil avantageux, accompagné d'un jeune page en costume de mamelouk, selon un procédé cher au portrait du XVIIIème siècle. Tout auréolé du prestige de sa dernière campagne, celle d'Italie, il pose dans l'uniforme chamarré des hussards, une tenue qu'il semble avoir particulièrement affectionné et qu'il portera souvent sur ses portraits. D'une façon générale, les portraits de Murat dénotent tous son attachement à la mode, son souci de son apparence et de son pouvoir de séduction. Le portrait a été présenté au Salon de 1801. Il a été acheté à M. Lebel pour Versailles en 1851. F.L. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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